Peintures
Enveloppé dans ces voluptueuses mousselines
Le peintre déplorait l'absence des parfums
Orange de l'automne, sur le carreau la bruine
Prouvait le passage du carbone de l'humain
Ces couleurs sont portées par la rétine chétive
De l'enfant qui découvre la vie, et que tout captive
A moitié nu sur des minutes avide de poésie
Il apprécie les reliures de cuivre, les retours d'Asie
Ces tableaux, magnifiques, sublimes et incompris
Peuple un débarras où s'entassent, Madones et Licornes,
Dans son salon Dante et Molière flagornent
L'être qui a su si habillement capturé leurs esprits
Les tableaux comme des miroirs ceint d'illusions
Réfléchissait les affres de l'âme, courtisant l'iris,
Œuvres lyriques ou fresques sur l'escalier en colimaçon
Le profane ne s'exile que là où les rêves fleurissent
Une femme au gestes fin, au verbe sérieux et précis
Trône sur une cheminée que les flammes illumines
Comme si le diable excitait son sang, lui donnant vie
Et cette singulière ressemblance finalement l'abomine
Nous venions seul rendre visite a cette artiste
Car exultait de nos âmes, l'adulte et l'enfant autiste
Avec la sévérité de l'ivresse, et son sucre cruel
Son vagabondage, ses voyages et son retour au réel...
Chaarar,
Enveloppé dans ces voluptueuses mousselines
Le peintre déplorait l'absence des parfums
Orange de l'automne, sur le carreau la bruine
Prouvait le passage du carbone de l'humain
Ces couleurs sont portées par la rétine chétive
De l'enfant qui découvre la vie, et que tout captive
A moitié nu sur des minutes avide de poésie
Il apprécie les reliures de cuivre, les retours d'Asie
Ces tableaux, magnifiques, sublimes et incompris
Peuple un débarras où s'entassent, Madones et Licornes,
Dans son salon Dante et Molière flagornent
L'être qui a su si habillement capturé leurs esprits
Les tableaux comme des miroirs ceint d'illusions
Réfléchissait les affres de l'âme, courtisant l'iris,
Œuvres lyriques ou fresques sur l'escalier en colimaçon
Le profane ne s'exile que là où les rêves fleurissent
Une femme au gestes fin, au verbe sérieux et précis
Trône sur une cheminée que les flammes illumines
Comme si le diable excitait son sang, lui donnant vie
Et cette singulière ressemblance finalement l'abomine
Nous venions seul rendre visite a cette artiste
Car exultait de nos âmes, l'adulte et l'enfant autiste
Avec la sévérité de l'ivresse, et son sucre cruel
Son vagabondage, ses voyages et son retour au réel...
Chaarar,
Commentaire