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Le buzz Super Algérien
Le buzz Super Algérien
Depuis deux semaines, un super héros d'un nouveau genre sévit sur la toile. Rencontre avec son interprête, Nabil Larbi, instigateur d'un véritable buzz.
Qui se cache derrière Super Algérien ?
Le super-héros, c'est moi. Je m'appelle Nabil Larbi, j'ai bientôt 27 ans, et j'ai toujours travaillé au milieu des enfants. Aujourd'hui, je suis professeur d'Anglais dans une école primaire et directeur d'un centre de loisirs. Derrière Super Algérien, il y a donc moi, et deux amis. Celui qu'on voit conduire dans les sketchs, et celui qu'on entend seulement et qui filme.
D'où est venue l'idée de ce personnage ?
C'est venu presque par hasard. Avec des potes, on parlait justement de cet effet du mec qu'on voit voler par la fenêtre de la voiture, du paysage qui défile en arrière-plan. Rien que d'en parler nous a fait beaucoup rire. On a donc décidé qu'on ferait des essais, mais on ne savait pas comment l'exploiter. C'est là que j'ai repensé à toute la ferveur entourant la qualification de l'Algérie à la Coupe du Monde. J'ai vite compris que l'on pourrait lier les deux de manière humoristique. A ce moment-là, le maillot de l'équipe d'Algérie était en rupture de stock et on galérait pour le trouver. La suite est allée de soi. On a fait ça sans écrire de dialogue, en une seule prise, en impro totale. Quand on a visionné la bande, on était plié de rire, mais ça s'arrêtait là. C'est la femme de l'un de mes potes qui nous a conseillé de la balancer très vite sur internet. Et de là est venue l'idée d'en sortir un par semaine sur le même modèle. Les idées suivantes sont venues tout aussi spontanément. Celle de l'épisode 2 par exemple nous est venue au soir des régionales, quand on a entendu Le Pen parler de "Français de papiers", en écho au débat sur l'identité nationale.
Est-ce que vous avez passé votre diplôme de cascadeur ?
(rires) Malheureusement non. J'ai me suis fait deux ou trois bleus mais je ne suis jamais tombé. Disons juste que ça demande un effort musculaire important. Et je n'ai eu peur à aucun moment. L'adrénaline du rire me l'a fait oublier.
N'avez-vous pas peur que votre démarche soit assimilée à du communautarisme ?
Dès le début, c'est précisément ce qu'on a voulu éviter. Nos sketchs s'adressent à tout le monde, sur le ton le plus neutre possible, sans jamais tomber dans la méchanceté. Mais évidemment, beaucoup d'Algériens et de gens originaires du Maghreb se les sont appropriés.
Jusqu'où comptez-vous aller comme ça ? Comment comptez-vous le faire perdurer ?
C'est une bonne question parce qu'on est justement en train de remettre en cause ce rythme d'une vidéo par semaine. J'ai un peu peur que le public se lasse de ce même format. Finalement, on s'arrêtera peut-être à cette trilogie. L'idée serait de laisser passer quelques temps avant de poster un vrai court-métrage, scénarisé, d'une durée de 4 ou 5 minutes, avec des effets spéciaux où on verrait le super-héros se transformer. Mais tout est encore possible. Jusqu'ici, rien n'a été vraiment calculé ou prémédité.
Vous attendiez-vous à un succès aussi immédiat ?
Très franchement, non. C'est allé très vite. Quand j'ai mis la vidéo sur Facebook la première fois, j'ai vu presque tous mes contacts la diffuser dans tous les sens et les commentaires se multiplier. On l'a ensuite mis sur YouTube. Devant le succès rencontré, le site m'a envoyé un mail pour me proposer un partenariat. Ca a été une très agréable surprise. Quand je leur ai dit, mes deux potes n'ont pas voulu y croire. On s'est ensuite mis à recevoir énormément de mails. Des messages souvent très drôles en provenance d'Algériens expatriés et même de gens qui n'ont rien à voir avec le Maghreb, qui riaient simplement de voir quelqu'un voler. Les chiffres sont impressionnants. Rien que pour le premier épisode, mis en ligne il y a deux semaines, on en est à plus de 10 000 visionnages cumulés. Ca fait plaisir.
metro
est ce que quelqu'un connait ce loustique
Depuis deux semaines, un super héros d'un nouveau genre sévit sur la toile. Rencontre avec son interprête, Nabil Larbi, instigateur d'un véritable buzz.
Qui se cache derrière Super Algérien ?
Le super-héros, c'est moi. Je m'appelle Nabil Larbi, j'ai bientôt 27 ans, et j'ai toujours travaillé au milieu des enfants. Aujourd'hui, je suis professeur d'Anglais dans une école primaire et directeur d'un centre de loisirs. Derrière Super Algérien, il y a donc moi, et deux amis. Celui qu'on voit conduire dans les sketchs, et celui qu'on entend seulement et qui filme.
D'où est venue l'idée de ce personnage ?
C'est venu presque par hasard. Avec des potes, on parlait justement de cet effet du mec qu'on voit voler par la fenêtre de la voiture, du paysage qui défile en arrière-plan. Rien que d'en parler nous a fait beaucoup rire. On a donc décidé qu'on ferait des essais, mais on ne savait pas comment l'exploiter. C'est là que j'ai repensé à toute la ferveur entourant la qualification de l'Algérie à la Coupe du Monde. J'ai vite compris que l'on pourrait lier les deux de manière humoristique. A ce moment-là, le maillot de l'équipe d'Algérie était en rupture de stock et on galérait pour le trouver. La suite est allée de soi. On a fait ça sans écrire de dialogue, en une seule prise, en impro totale. Quand on a visionné la bande, on était plié de rire, mais ça s'arrêtait là. C'est la femme de l'un de mes potes qui nous a conseillé de la balancer très vite sur internet. Et de là est venue l'idée d'en sortir un par semaine sur le même modèle. Les idées suivantes sont venues tout aussi spontanément. Celle de l'épisode 2 par exemple nous est venue au soir des régionales, quand on a entendu Le Pen parler de "Français de papiers", en écho au débat sur l'identité nationale.
Est-ce que vous avez passé votre diplôme de cascadeur ?
(rires) Malheureusement non. J'ai me suis fait deux ou trois bleus mais je ne suis jamais tombé. Disons juste que ça demande un effort musculaire important. Et je n'ai eu peur à aucun moment. L'adrénaline du rire me l'a fait oublier.
N'avez-vous pas peur que votre démarche soit assimilée à du communautarisme ?
Dès le début, c'est précisément ce qu'on a voulu éviter. Nos sketchs s'adressent à tout le monde, sur le ton le plus neutre possible, sans jamais tomber dans la méchanceté. Mais évidemment, beaucoup d'Algériens et de gens originaires du Maghreb se les sont appropriés.
Jusqu'où comptez-vous aller comme ça ? Comment comptez-vous le faire perdurer ?
C'est une bonne question parce qu'on est justement en train de remettre en cause ce rythme d'une vidéo par semaine. J'ai un peu peur que le public se lasse de ce même format. Finalement, on s'arrêtera peut-être à cette trilogie. L'idée serait de laisser passer quelques temps avant de poster un vrai court-métrage, scénarisé, d'une durée de 4 ou 5 minutes, avec des effets spéciaux où on verrait le super-héros se transformer. Mais tout est encore possible. Jusqu'ici, rien n'a été vraiment calculé ou prémédité.
Vous attendiez-vous à un succès aussi immédiat ?
Très franchement, non. C'est allé très vite. Quand j'ai mis la vidéo sur Facebook la première fois, j'ai vu presque tous mes contacts la diffuser dans tous les sens et les commentaires se multiplier. On l'a ensuite mis sur YouTube. Devant le succès rencontré, le site m'a envoyé un mail pour me proposer un partenariat. Ca a été une très agréable surprise. Quand je leur ai dit, mes deux potes n'ont pas voulu y croire. On s'est ensuite mis à recevoir énormément de mails. Des messages souvent très drôles en provenance d'Algériens expatriés et même de gens qui n'ont rien à voir avec le Maghreb, qui riaient simplement de voir quelqu'un voler. Les chiffres sont impressionnants. Rien que pour le premier épisode, mis en ligne il y a deux semaines, on en est à plus de 10 000 visionnages cumulés. Ca fait plaisir.
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