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Qui aurait imaginé, qu’un jour, nous aurions encore droit à un nouveau genre de terrorisme et à une nouvelle espèce de terroristes ; ceux s’attaquant aussi lâchement et avec une belle insouciance à la nature ! Aucun esprit sensé n’y aurait pensé, si ce n’est, malheureusement, ces massacres irrémédiables, dont nous sommes témoins un peu trop souvent à notre goût, en raison de ces actes qui ont assez tendance à se répéter.
Aucune zone naturelle, aussi riche que celle de la wilaya de Jijel, n’aura subi autant de dégâts depuis quelques années. Tout y passe : incendies de forêts à répétition commis cycliquement, terres agricoles devenues des surfaces envahies par le béton, plages utilisées en guise de routes quand elles ne servent pas de dépotoirs dégoûtants, tant il est encore de ces eaux usées, parfois dangereuses, en provenance d’usines dont on se demande ce qu’elles font au bord du littoral, leurs déjections se déversant dans les eaux bleues de la Méditerranée, avec toutes les conséquences sur la santé des personnes, sur la flore et la faune marines. Pour preuve : il n’y a plus de poisson. Il semble que quelque part, l’on ait sonné l’hallali et crié haro contre la nature, ceci au mépris de toutes les lois nationales et internationales édictées pour la protection de la nature. Nous avons un nouveau genre d’animaux de proie donnant, tout à la fois, la chasse à la flore aussi bien qu’à la faune. Violant et souillant de manière effroyable à certains endroits, à travers ce qui est considéré des actes illicites, intolérables et inqualifiables à plus d’un titre. Ces crimes commis contre Dame Nature pourraient facilement être assimilés à des actes incestueux, tenant compte du fait que la nature demeure toujours notre mère nourricière. Le tout commis par des prédateurs au plus fort de leur ignorance mais surtout au summum de leur sauvage inconscience. Moult questions, restées sans réponses, aurons été posées afin de savoir le pourquoi mais surtout la finalité de ce qui semble devenir une sorte d’engouement, accompagné de ce que l’on qualifierait d’amusement malsain, consistant à s’en prendre aussi impunément aux trésors de la nature. Les pillant et les saccageant sans rémission, au grand dam des citoyens résidants de la côte et de ceux la rejoignant, durant la période estivale, pour venir s’y changer les idées quelque peu, et s’y reposer un temps. Parmi les questions posées se trouve sur la liste, et en première place, celle interpellant les autorités locales. Certaines s’engagent mollement à essayer de recoller les morceaux, d’autres font carrément la sourde oreille, comme si la chose ne les intéressait nullement, ou alors l’intégrité de la nature étant estimée le moindre de leur souci. L’interpellation faite également à ces associations restées figées sur le papier ayant servi à les agréer ; certaines activant par hasard, d’autres ayant carrément oublié leur rôle, sans jamais penser à se rappeler, et encore moins utiliser leurs prérogatives vis-à-vis de l’administration… Entre-temps, il ne passe pas une semaine, presque, sans que nous soyons alertés par une nouvelle catastrophe commise par la main de l’homme. Bien souvent, à la suite d’instructions données par de petits responsables, sans suite dans les idées, passibles, en temps normal, d’un emprisonnement à vie dans tout pays qui se respecte. Ces gens n’ayant jamais utilisé leur cerveau à réfléchir une seconde, mais bien souvent passé leur temps à supputer des retombées matérielles, frôlant de près la consommation de l’usufruit. De cette espèce-là, assez malheureusement, sont pétris beaucoup de nos responsables ; qui le sont devenus au détriment de toute dignité, faisant fi de toute personnalité.
A. Lamine Le Soir d'Algerie
Aucune zone naturelle, aussi riche que celle de la wilaya de Jijel, n’aura subi autant de dégâts depuis quelques années. Tout y passe : incendies de forêts à répétition commis cycliquement, terres agricoles devenues des surfaces envahies par le béton, plages utilisées en guise de routes quand elles ne servent pas de dépotoirs dégoûtants, tant il est encore de ces eaux usées, parfois dangereuses, en provenance d’usines dont on se demande ce qu’elles font au bord du littoral, leurs déjections se déversant dans les eaux bleues de la Méditerranée, avec toutes les conséquences sur la santé des personnes, sur la flore et la faune marines. Pour preuve : il n’y a plus de poisson. Il semble que quelque part, l’on ait sonné l’hallali et crié haro contre la nature, ceci au mépris de toutes les lois nationales et internationales édictées pour la protection de la nature. Nous avons un nouveau genre d’animaux de proie donnant, tout à la fois, la chasse à la flore aussi bien qu’à la faune. Violant et souillant de manière effroyable à certains endroits, à travers ce qui est considéré des actes illicites, intolérables et inqualifiables à plus d’un titre. Ces crimes commis contre Dame Nature pourraient facilement être assimilés à des actes incestueux, tenant compte du fait que la nature demeure toujours notre mère nourricière. Le tout commis par des prédateurs au plus fort de leur ignorance mais surtout au summum de leur sauvage inconscience. Moult questions, restées sans réponses, aurons été posées afin de savoir le pourquoi mais surtout la finalité de ce qui semble devenir une sorte d’engouement, accompagné de ce que l’on qualifierait d’amusement malsain, consistant à s’en prendre aussi impunément aux trésors de la nature. Les pillant et les saccageant sans rémission, au grand dam des citoyens résidants de la côte et de ceux la rejoignant, durant la période estivale, pour venir s’y changer les idées quelque peu, et s’y reposer un temps. Parmi les questions posées se trouve sur la liste, et en première place, celle interpellant les autorités locales. Certaines s’engagent mollement à essayer de recoller les morceaux, d’autres font carrément la sourde oreille, comme si la chose ne les intéressait nullement, ou alors l’intégrité de la nature étant estimée le moindre de leur souci. L’interpellation faite également à ces associations restées figées sur le papier ayant servi à les agréer ; certaines activant par hasard, d’autres ayant carrément oublié leur rôle, sans jamais penser à se rappeler, et encore moins utiliser leurs prérogatives vis-à-vis de l’administration… Entre-temps, il ne passe pas une semaine, presque, sans que nous soyons alertés par une nouvelle catastrophe commise par la main de l’homme. Bien souvent, à la suite d’instructions données par de petits responsables, sans suite dans les idées, passibles, en temps normal, d’un emprisonnement à vie dans tout pays qui se respecte. Ces gens n’ayant jamais utilisé leur cerveau à réfléchir une seconde, mais bien souvent passé leur temps à supputer des retombées matérielles, frôlant de près la consommation de l’usufruit. De cette espèce-là, assez malheureusement, sont pétris beaucoup de nos responsables ; qui le sont devenus au détriment de toute dignité, faisant fi de toute personnalité.
A. Lamine Le Soir d'Algerie
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