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Forum d’affaires et d’investissements algéro-qatari
Les relations bilatérales entre l’Algérie et le Qatar sont au beau fixe. La bonne entente régnant entre les chefs des deux Etats semble encourager les hommes d’affaires qataris à venir investir en Algérie. C’est dans cette conjoncture favorable que se tiendra le 26 et le 27 avril en cours un forum d’affaires sous le patronage du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères du Qatar. Ce «Forum d’Affaires et d’Investissements Qatar-Algérie 2010» est co-organisé par le groupe Connecting Business, spécialisé dans la conduite et la sécurisation des investissements, et l’organisme Qatar Expo, spécialisé dans l’organisation d’évènements. Il se déroulera à Doha, en présence des hommes d’affaires qataris et d’investisseurs algériens.
Les organisateurs ont pour objectif essentiel de mettre en œuvre une plateforme d’échanges et de mises en relation d’affaires entre les investisseurs des deux pays. Il s’agira aussi de mettre à la disposition des investisseurs qataris des informations utiles sur le climat d’affaires en Algérie. Les deux pays partagent d’excellentes relations politiques et économiques. Plus d’une trentaine de conventions et d’accords de coopération ont été signés en moins de dix ans.
En janvier 2010, un mémorandum d’entente économique et commercial et même scientifique et culturelle, ainsi que dix accords de coopération bilatérale ont été paraphés par les deux pays. A l’issue des travaux de la quatrième session de la commission mixte, une convention relative à l’exemption des ressortissants détenteurs d’un passeport diplomatique, spécial et de service- de la condition d’obtention de visas d’entrée- a été signée entre les deux pays.
En attendant la généralisation de cette procédure aux titulaires de passeports ordinaires, les opérateurs économiques nationaux, publics et privés, pourront prétendre à obtenir des facilités pour obtenir un visa. Même si les hommes d’affaires qataris montrent aujourd’hui des réticences à venir investir en Algérie, il y a lieu de noter que de grands groupes de ce petit Emirat du Golfe sont présents depuis plusieurs années en Algérie, particulièrement dans la téléphonie mobile et le gaz.
La compagnie qatarie des télécommunications «Qtel» a racheté 51% du capital de l’entreprise Wataniya, devenant ainsi le propriétaire principal (71% des parts) de la société Nedjma qui, aujourd’hui, réalise un taux de réussite de 16%. Troisième producteur mondial de gaz, le Qatar compte prendre pied sur le marché algérien -puisque Qatar Petroleum (QP) -a l’intention de réaliser une raffinerie dans la ville de Skhira, en Tunisie, qui sera approvisionnée par le pétrole algérien pour son fonctionnement. Idem pour Ouakoud Qatari, une entreprise de carburant qui a signé un contrat avec Naftal pour la mise en place d’une société mixte pour la réalisation de stations de distribution des carburants, le long de l’autoroute Est-Ouest. Les deux pays sont également liés par une convention concernant les règles et normes de régulation de la qualité des produits industriels et alimentaires. Il est à rappeler que les deux pays avaient annoncé en janvier dernier la mise en place d’un fonds d’investissement doté dans un premier temps de 50 millions de dollars (pour soutenir et suivre toutes les propositions de partenariat). Le fonds est financé à hauteur de 51% par l’Algérie et 49% par le Qatar. Il pourrait être alimenté jusqu’à 500 millions de dollars.
Le Financier
Les organisateurs ont pour objectif essentiel de mettre en œuvre une plateforme d’échanges et de mises en relation d’affaires entre les investisseurs des deux pays. Il s’agira aussi de mettre à la disposition des investisseurs qataris des informations utiles sur le climat d’affaires en Algérie. Les deux pays partagent d’excellentes relations politiques et économiques. Plus d’une trentaine de conventions et d’accords de coopération ont été signés en moins de dix ans.
En janvier 2010, un mémorandum d’entente économique et commercial et même scientifique et culturelle, ainsi que dix accords de coopération bilatérale ont été paraphés par les deux pays. A l’issue des travaux de la quatrième session de la commission mixte, une convention relative à l’exemption des ressortissants détenteurs d’un passeport diplomatique, spécial et de service- de la condition d’obtention de visas d’entrée- a été signée entre les deux pays.
En attendant la généralisation de cette procédure aux titulaires de passeports ordinaires, les opérateurs économiques nationaux, publics et privés, pourront prétendre à obtenir des facilités pour obtenir un visa. Même si les hommes d’affaires qataris montrent aujourd’hui des réticences à venir investir en Algérie, il y a lieu de noter que de grands groupes de ce petit Emirat du Golfe sont présents depuis plusieurs années en Algérie, particulièrement dans la téléphonie mobile et le gaz.
La compagnie qatarie des télécommunications «Qtel» a racheté 51% du capital de l’entreprise Wataniya, devenant ainsi le propriétaire principal (71% des parts) de la société Nedjma qui, aujourd’hui, réalise un taux de réussite de 16%. Troisième producteur mondial de gaz, le Qatar compte prendre pied sur le marché algérien -puisque Qatar Petroleum (QP) -a l’intention de réaliser une raffinerie dans la ville de Skhira, en Tunisie, qui sera approvisionnée par le pétrole algérien pour son fonctionnement. Idem pour Ouakoud Qatari, une entreprise de carburant qui a signé un contrat avec Naftal pour la mise en place d’une société mixte pour la réalisation de stations de distribution des carburants, le long de l’autoroute Est-Ouest. Les deux pays sont également liés par une convention concernant les règles et normes de régulation de la qualité des produits industriels et alimentaires. Il est à rappeler que les deux pays avaient annoncé en janvier dernier la mise en place d’un fonds d’investissement doté dans un premier temps de 50 millions de dollars (pour soutenir et suivre toutes les propositions de partenariat). Le fonds est financé à hauteur de 51% par l’Algérie et 49% par le Qatar. Il pourrait être alimenté jusqu’à 500 millions de dollars.
Le Financier