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Les blogueurs marocains se retrouvent dans le collimateur des autorités

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  • Les blogueurs marocains se retrouvent dans le collimateur des autorités

    Après deux mois et neuf jours passés en prison, Boubaker Al-Yadib a été remis en liberté, lundi 5 avril. Le blogueur marocain avait été arrêté, puis condamné à six mois d'emprisonnement par le tribunal de Guelmim, dans le sud du pays, pour avoir notamment diffusé sur Internet les photos d'une manifestation réprimée, en décembre, dans un village. Un mois plus tôt, un autre blogueur, arrêté pour les mêmes raisons, El-Bachir Hazzam, avait lui aussi recouvré la liberté. Mais pas le patron du cybercafé qui a écopé d'un an de prison ferme, ramené à huit mois en appel.

    Créée voilà moins d'un an, l'Association des blogueurs marche sur les traces de la presse et, comme elle, subit les foudres des autorités. En juin 2009, cette association s'était mise en tête de contrôler, avec force reportages, les élections municipales, et avait créé pour cela un site. En août 2009, elle a diffusé le sondage sur le bilan du roi Mohammed VI, du magazine Tel Quel - qui sera saisi -, auquel s'était associé Le Monde.

    Quelque 2 000 internautes avaient adhéré au groupe lancé pour l'occasion sur Facebook. En janvier, elle a lancé "la semaine de deuil de la presse", en signe de protestation contre les procès qui pleuvent sur les rédactions.
    Non reconnue par l'administration - et donc illégale -, l'Association des blogueurs rassemble des adultes de toutes tendances qu'elle forme à l'écriture et aux reportages, bien décidée à faire bouger les lignes. "Nous avons peu de moyens mais beaucoup de projets", affirme son président, Saïd Benjebli, 30 ans, un ancien islamiste, selon lequel jusqu'à sept blogueurs sont passés par la prison. "Un blogueur, c'est un journaliste-citoyen, et notre rôle est de ne pas le laisser sans encadrement", appuie Najib Chaouki, bloggeur et représentant du bureau de l'association qui se définit comme "laïc et athée" et qui est également membre du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI).

    L'émergence de cet espace militant, cette "zone de non-droit", selon l'expression du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Khalil Naciri, inquiète. "Nous ne voulons pas sévir, mais notre marge de manoeuvre est étroite, déclare le ministre. Je dois protéger une démocratie naissante."

    "Ces blogueurs sont des intégristes !" s'indigne Jamal Eddine Naji, un universitaire spécialisé en communication et coordinateur de la commission du dialogue national Médias et société. Créée à l'automne 2009 dans le but de réformer le Code de la presse, cette instance a inclus dans ses travaux parlementaires la "blogosphère". "Nous y sommes allés le premier jour, mais 40 % des membres de la commission appartiennent au PAM [parti de l'authenticité et de la modernité], le parti du roi, souligne Najib Chaouki. Le problème, ce n'est pas la société et la presse, mais le palais royal et la presse."

    De fait, depuis des mois, les désaccords n'ont cessé de grandir entre le pouvoir et les journalistes. Procès, amendes records, journaux saisis ou poussés à la fermeture, ont nourri la chronique de la crise. Le quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum reparaît sous un autre titre depuis trois mois, mais n'a jamais pu récupérer ses locaux toujours placés sous scellés ; le Journal hebdomadaire francophone, étranglé par ses dettes et confronté à la réduction drastique de ses recettes publicitaires, a dû mettre la clé sous la porte en février. Et le directeur d'Al-Michââl, Driss Chahtane, purge toujours, depuis cinq mois, une peine de prison pour avoir fait paraître des articles désobligeants sur le chef d'Etat algérien Abdelazziz Bouteflika, et la santé de Mohammed VI, malgré les appels répétés de son épouse, enceinte, au pardon royal.

    "Est-ce que la presse insulte, diffame ? Oui, mais c'est à la justice de régler ça, or aucun procès ne respecte les conditions d'un procès équitable", souligne Khalid Jamaï, ancien journaliste, père d'Aboubakr Jamaï, l'un des fondateurs du Journal hebdomadaire. "Ces procès sont bidons", lâche Abderrahim Jamaï, avocat homonyme qui a souvent défendu la presse - sans jamais gagner un procès. "C'est difficile à croire, mais ça marche sans règles, soupire Ahmed Benchemsi, directeur de la publication de Tel Quel. Il faut savoir humer l'atmosphère." Le magazine francophone, et sa version arabe Nichane, qui a déjà connu cinq procès, deux saisies, une interdiction, doit souvent composer avec les "lignes rouges".

    "Il n'y a pas de sujets tabous, mais il faut savoir choisir ses termes, affirme Younes Moujahid, secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM). Le roi ne veut pas de caricature, pas de Guignols chez nous. Pas d'informations non plus sur la vie privée et il ne faut pas blesser ni être vulgaire." Un code que les blogs au Maroc, qualifiés de "poubelles de la presse" par M. Moujahid, transgressent. Or, faute de travail, de plus en plus de journalistes s'y retrouvent.

    L'association des blogueurs est "une sorte d'activisme journalistique", décrypte Driss Ksikes, ancien rédacteur en chef de Tel Quel qui, après une condamnation à trois ans de prison avec sursis, a préféré se tourner vers le théâtre pour garder sa liberté. "Nous sommes dans une sorte de néo-patriotisme où l'on cherche à vendre de l'image, ajoute-t-il, et où toute critique ou velléité de critique est perçue comme une brèche." Khalid Jamaï a cette formule sur la presse qui sonne juste : "Nous sommes devenus l'opposition et le pouvoir nous traite comme tel."

    Isabelle Mandraud
    Le monde
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Les blogueurs marocains se retrouvent dans le collimateur des autorités

    merci pour ce topic bledard.
    pas tous , il faut pas dire n'importe quoi , les beni oui oui qui font copier coller des depeche de la map sont éparné des poursuite. moi je me demande est ce qu'il ya des blogueurs et internaute qui travail avec le makhzen??
    sont payé ou c'est gratuit?? et on a juste parle de sa ces derniers jours sur le sujet "tbarguig" sur internet
    non serieusement, comment fait makhzen pour arrété les internautes et avec quelle preuve??
    Dernière modification par oudjda, 07 avril 2010, 16h39.
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      Les blogueurs marocains se retrouvent dans le collimateur des autorités

      Les blogueurs marocains se retrouvent dans le collimateur des autorités


      Après deux mois et neuf jours passés en prison, Boubaker Al-Yadib a été remis en liberté, lundi 5 avril. Le blogueur marocain avait été arrêté, puis condamné à six mois d'emprisonnement par le tribunal de Guelmim, dans le sud du pays, pour avoir notamment diffusé sur Internet les photos d'une manifestation réprimée, en décembre, dans un village. Un mois plus tôt, un autre blogueur, arrêté pour les mêmes raisons, El-Bachir Hazzam, avait lui aussi recouvré la liberté. Mais pas le patron du cybercafé qui a écopé d'un an de prison ferme, ramené à huit mois en appel.

      Créée voilà moins d'un an, l'Association des blogueurs marche sur les traces de la presse et, comme elle, subit les foudres des autorités. En juin 2009, cette association s'était mise en tête de contrôler, avec force reportages, les élections municipales, et avait créé pour cela un site. En août 2009, elle a diffusé le sondage sur le bilan du roi Mohammed VI, du magazine Tel Quel - qui sera saisi -, auquel s'était associé Le Monde.

      Quelque 2 000 internautes avaient adhéré au groupe lancé pour l'occasion sur Facebook. En janvier, elle a lancé "la semaine de deuil de la presse", en signe de protestation contre les procès qui pleuvent sur les rédactions.

      Non reconnue par l'administration - et donc illégale -, l'Association des blogueurs rassemble des adultes de toutes tendances qu'elle forme à l'écriture et aux reportages, bien décidée à faire bouger les lignes. "Nous avons peu de moyens mais beaucoup de projets", affirme son président, Saïd Benjebli, 30 ans, un ancien islamiste, selon lequel jusqu'à sept blogueurs sont passés par la prison. "Un blogueur, c'est un journaliste-citoyen, et notre rôle est de ne pas le laisser sans encadrement", appuie Najib Chaouki, bloggeur et représentant du bureau de l'association qui se définit comme "laïc et athée" et qui est également membre du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (MALI).

      L'émergence de cet espace militant, cette "zone de non-droit", selon l'expression du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Khalil Naciri, inquiète. "Nous ne voulons pas sévir, mais notre marge de manoeuvre est étroite, déclare le ministre. Je dois protéger une démocratie naissante."

      "Ces blogueurs sont des intégristes !" s'indigne Jamal Eddine Naji, un universitaire spécialisé en communication et coordinateur de la commission du dialogue national Médias et société. Créée à l'automne 2009 dans le but de réformer le Code de la presse, cette instance a inclus dans ses travaux parlementaires la "blogosphère". "Nous y sommes allés le premier jour, mais 40 % des membres de la commission appartiennent au PAM [parti de l'authenticité et de la modernité], le parti du roi, souligne Najib Chaouki. Le problème, ce n'est pas la société et la presse, mais le palais royal et la presse."

      De fait, depuis des mois, les désaccords n'ont cessé de grandir entre le pouvoir et les journalistes. Procès, amendes records, journaux saisis ou poussés à la fermeture, ont nourri la chronique de la crise. Le quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum reparaît sous un autre titre depuis trois mois, mais n'a jamais pu récupérer ses locaux toujours placés sous scellés ; le Journal hebdomadaire francophone, étranglé par ses dettes et confronté à la réduction drastique de ses recettes publicitaires, a dû mettre la clé sous la porte en février. Et le directeur d'Al-Michââl, Driss Chahtane, purge toujours, depuis cinq mois, une peine de prison pour avoir fait paraître des articles désobligeants sur le chef d'Etat algérien Abdelazziz Bouteflika, et la santé de Mohammed VI, malgré les appels répétés de son épouse, enceinte, au pardon royal.

      "Est-ce que la presse insulte, diffame ? Oui, mais c'est à la justice de régler ça, or aucun procès ne respecte les conditions d'un procès équitable", souligne Khalid Jamaï, ancien journaliste, père d'Aboubakr Jamaï, l'un des fondateurs du Journal hebdomadaire. "Ces procès sont bidons", lâche Abderrahim Jamaï, avocat homonyme qui a souvent défendu la presse - sans jamais gagner un procès. "C'est difficile à croire, mais ça marche sans règles, soupire Ahmed Benchemsi, directeur de la publication de Tel Quel. Il faut savoir humer l'atmosphère." Le magazine francophone, et sa version arabe Nichane, qui a déjà connu cinq procès, deux saisies, une interdiction, doit souvent composer avec les "lignes rouges".

      "Il n'y a pas de sujets tabous, mais il faut savoir choisir ses termes, affirme Younes Moujahid, secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM). Le roi ne veut pas de caricature, pas de Guignols chez nous. Pas d'informations non plus sur la vie privée et il ne faut pas blesser ni être vulgaire." Un code que les blogs au Maroc, qualifiés de "poubelles de la presse" par M. Moujahid, transgressent. Or, faute de travail, de plus en plus de journalistes s'y retrouvent.

      L'association des blogueurs est "une sorte d'activisme journalistique", décrypte Driss Ksikes, ancien rédacteur en chef de Tel Quel qui, après une condamnation à trois ans de prison avec sursis, a préféré se tourner vers le théâtre pour garder sa liberté. "Nous sommes dans une sorte de néo-patriotisme où l'on cherche à vendre de l'image, ajoute-t-il, et où toute critique ou velléité de critique est perçue comme une brèche." Khalid Jamaï a cette formule sur la presse qui sonne juste : "Nous sommes devenus l'opposition et le pouvoir nous traite comme tel."

      Le Monde

      En marge de l'article, il y avait aussi cet encadré :

      PRESSE ÉCRITE MODESTE, INTERNET EN EXPANSION


      300 000 exemplaires de quotidiens ont été vendus au Maroc en 2008, selon les chiffres de l'OJD Maroc (Organisme de justification de la diffusion).

      191 000 exemplaires pour les hebdomadaires s'ajoutent à ce chiffre. Avec 13 lecteurs pour 1 000 habitants en moyenne, d'après Jamal Eddine Naji, universitaire spécialiste des médias, la presse est un marché modeste.

      80 000 blogueurs existent, mais tous ne sont pas actifs, selon Saïd Benjebli, le président de l'Association des blogueurs. Cette dernière, créée en 2009, revendique 300 blogueurs membres.

      6 millions d'internautes, selon plusieurs estimations, sur la trentaine de millions d'habitants.
      Dernière modification par Dandy, 07 avril 2010, 17h08.

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      • #4
        pour les internautes du maroc c est les FAI qui collaborent avec les mouchards du net.

        Pour les mre ils ont aussi peur.
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          ***
          Pour en revenir au sujet je cite

          300 000 exemplaires de quotidiens ont été vendus au Maroc en 2008, selon les chiffres de l'OJD Maroc (Organisme de justification de la diffusion).

          191 000 exemplaires pour les hebdomadaires s'ajoutent à ce chiffre. Avec 13 lecteurs pour 1 000 habitants en moyenne, d'après Jamal Eddine Naji, universitaire spécialiste des médias, la presse est un marché modeste.


          Ces chiffres ne sont pas sérieux

          il n'y a qu'à faire le compte de tous les quotidiens et hebdomadaires
          X par un nombre moyen de lecteurs et tu verras que c vraiment pas sérieux

          == MODERATION==
          Evitez les attaques personnelles et la pollution de topic. Lisez ET respectez la charte du Forum.

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          • #6
            et ça apporte quoi au sujet ton "démenti" sur le nombre d exemplaires

            Pourquoi on met en prison quelqu un qui à mis une photo d une manif?

            Tu approuves?
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              D'abord ce n'était pas un démenti mais juste une observation.

              Faire un démenti c'est apporter une information contradictoire, que je n'ai pas "pour le moment". Parce que je vérifie avant de l'ouvrir.

              Concernant le sujet, je crois que tout acte visant à semer le désordre où que ce soit doit être réprimé. Poster des vidéos de "manifestations" sans dire les tenant et les aboutissants ne vise qu'à mal informer et donner une information biaisée.

              Réglementer tout ce cirque est indispensable, laisser les journalistes faire un travail sérieux l'est tout autant.

              Un blogueur n'est pas un journaliste, et les dérives sont vite atteintes.

              On en a un exemple avec Sarko et compagnie

              Ceci dit, il y a et il y aura toujours des agents d'autorité maladroits , ou faisant preuve d'excès de zèle. Ce qui donnera des situations qu'on peut regretter par la suite.

              Informer OUI, diffamer NON

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              • #8
                D'abord ce n'était pas un démenti mais juste une observation.

                Faire un démenti c'est apporter une information contradictoire, que je n'ai pas "pour le moment". Parce que je vérifie avant de l'ouvrir.
                Tu observes, tu ne contredis pas parceque tu n'as pas vérifié et tu refutes les chiffres:22: passons..........

                Ceci dit, il y a et il y aura toujours des agents d'autorité maladroits , ou faisant preuve d'excès de zèle. Ce qui donnera des situations qu'on peut regretter par la suite.

                Informer OUI, diffamer NON
                toujours le même refrain, c'est la faute aux zelés qui applique la justice de sa majesté. On ne remets jamais en cause le système.
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #9
                  Le bon sens qui m'anime n'accepte pas ces chiffres, ma logique m'interdit d'y croire.

                  Ce n'est pas la faute aux zélés, ils ne sont que la conséquence.

                  Donner une information, poster une vidéo ne fait que communiquer une certaine vision de l'évènement.

                  Je m'explique:

                  Prenons le cas du snipper, il a filmé des gendarmes en train de toucher des bakchiches.

                  OK

                  Mais a t on le fin mot de l'histoire ?

                  Non

                  Parce que le snipper oublie de montrer les deux cotés de l'histoire, à savoir qu'un camion est en surcharge, un transporteur clandestin met en péril des gens, un automobiliste a enfreint la loi etc...

                  Le gendarme a t il le droit de toucher ? NON
                  Les gens qui enfreignent la loi préfèrent donner un bakchich plutot que de respecter la loi.

                  C'est RELATIVEMENT partout pareil.

                  Pour en revenir à la manifestation, pourquoi cette manif etc... pour qu'on puisse comprendre et juger.

                  En tout état de cause le droit de manifester est régi par la loi et doit obéir à certaines règles.

                  Que l'on sorte de ces règles, et la loi devra exprimer sa force.

                  Tout simplement, que ce soit à Rabat ou Alger ou perpete les oies

                  Commentaire


                  • #10
                    Le blogueur marocain avait été arrêté, puis condamné à six mois d'emprisonnement par le tribunal de Guelmim, dans le sud du pays, pour avoir notamment diffusé sur Internet les photos d'une manifestation réprimée, en décembre, dans un village
                    Là ce n'est la personne du Roi qui est visée ou le sacro-saint sujet de l'intégrité territorial mais tout simplement la répression d'une manifestation populaire.

                    "Nous sommes dans une sorte de néo-patriotisme où l'on cherche à vendre de l'image, ajoute-t-il, et où toute critique ou velléité de critique est perçue comme une brèche
                    Il ne faut pas contredire la politique de communication trompeuse du Makhzen du "Nouveau Maroc" modèle de démocratie dans le monde arabe.
                    Dernière modification par icosium, 07 avril 2010, 18h20.
                    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                    Commentaire


                    • #11
                      Pour en revenir au système,

                      Un système a ses qualités et ses défauts;

                      Il se trouve que notre système a beaucoup plus de qualités que de défauts, ceux ci s'estompant avec le temps.

                      Nous avons une certaine paix sociale, un niveau de vie de plus en plus haut, une infrastructure qui n'en finit pas de se développer etc...

                      ça me va largement.

                      Une dernière chose, nous avons connu le développement du 4ème pouvoir cad la presse (écrite, tv etc...)

                      Nous sommes en train de connaitre le développement du 5ème pouvoir.

                      Celui ci non controlé comme il se doit peut faire des ravages.

                      Commentaire


                      • #12
                        Icosium

                        Peut importe que ce soit la personne de Sa Majesté ou pas qui est touchée.

                        Ce qui importe c'est de veiller à ce que l'ordre public ne soit pas troublé.

                        Cette manif c t pourquoi, par qui, quand, que réclamaient t ils, avaient t ils le droit de le réclamer ?

                        Lorsqu'on aura les réponses à ces questions nous nous permettront de juger.

                        Pas avant.

                        Commentaire


                        • #13
                          Le bon sens qui m'anime n'accepte pas ces chiffres, ma logique m'interdit d'y croire.C'est ta logique qui te dit que tu as du bon sens?Pourtant c'est ecrit noir sur blanc dans un quotidien,mais ta logique te dit que non............?

                          Commentaire


                          • #14
                            Andromed

                            Oublie que je suis marocain, j'oublie que tu es algérien et regardons les chiffres en face.

                            Ces chiffres sont ils réalistes ???

                            OUI

                            NON

                            coche la case que tu veux

                            Commentaire


                            • #15
                              maroc2010,

                              L'année 2009 a été une année hécatombe pour la presse marocaine. Je te conseilles de lire le livre d'Ali Amar "Mohamed VI, Le grand malentendu", livre certainement interdit au Maroc. Tu apprendras beaucoup de choses sur la nature du makhzen.

                              Là où Hassan II avait une opposition historique, parfois violente et révolutionnaire, Mohamed IV a un champ politique laminé et en déshérence, servant d'instrument d'intégration des élites domestiquées. Résultat: le Maroc est passé d'une monarchie absolue, répressive et brutale, à une monarchie instititionnalisée qui dirige le pays à partir d'un Palais au pouvoir politique et économique hypertrophié reposant sur cet éternel "makhzen", un pouvoir fondé sur les féodalités locales et les clientélismes.

                              Seul le roi est à même de fixer les limites de son pouvoir.
                              Page 12

                              Si la société civile ose toujours remettre en question les pouvoirs du roi et les dérives du makhzen, Mohamed VI se garde le prévilège d'user d'interdits quand il le veut, au gré des aléas de la conjencture, faisant référence à son statut de "Commandeur des croyants" ou aux ennemis extérieurs, qui, affirme-t-il, guettent la moindre faiblesse de son trône et du modèle de société qu'il veut défendre sans pour autant le définir.

                              Ce ne sont pas les lois liberticides qui manquent pour sanctionner les détracteurs de la Courounne. Au Maroc ne sont tolérées que les oppositions cooptées par le régime lui-même, celles qui acceptent les règles du jeu et qui renoncent à contester le choix du Palais.
                              Page 13
                              Dernière modification par icosium, 07 avril 2010, 18h49.
                              "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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