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Blida sans mois du Patrimoine

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  • Blida sans mois du Patrimoine

    Blida, fière pourtant de son demi-millénaire d’existence, puisque fondée en 1535, ne pourra, à l’inverse des autres villes de l'Algéries, célébrer le mois du patrimoine au sens véritable du mot.

    N’en possédant aucun d’ailleurs, du moins dans les esprits de certains, la ville chère à Sidi-Ahmed El-Kébir s’est acculturée au lieu de s’obstiner à mettre en exergue ses sites historiques et autres valeurs archéologiques.

    Blida est réduite à faire étalage de son patrimoine immatériel dans d’autres villes d’Algérie dans le cadre des échanges culturels impulsés par le ministère de tutelle, ce qui est, semble-t-il, salutaire.

    Et là, les Blidéens s’interrogent : «Blida est-elle réellement représentée par ses meilleures figures culturelles ?» «Que nenni !» répondent-ils.

    Car ces derniers ont été mis au parfum que ceux qui exigent la remise du double du contrat d’une prestation culturelle dans différentes villes, pour ne citer que cet aspect, en seront bannis à jamais. D’ailleurs, pourquoi refuse-t-on de remettre le double du contrat aux artistes qui en demandent ? Une question qui a longtemps taraudé les esprits, restant jusque-là sans réponse.

    En ce qui concerne les sites culturels, il nous a été fait état que les préposés à la gestion de ce domaine se sont vantés, il y a plus d’une année, d’être arrivés à dégager une enveloppe financière pour achever la construction de la fameuse maison de la culture, entamée il y a plus de vingt ans.

    Cependant, on ne voit rien venir et de là, il est légitime de s’interroger sur le pourquoi de l’absence d’une maison de la culture dans une ville qui a presque 500 ans d’existence.

    Une ville qui a pourtant enfanté de grands artistes, ajoutez à cela une population qui possède un goût raffiné pour la chose culturelle jusqu’à faire dire au regretté Mahieddine Bachtarzi que si un spectacle est ovationné à Blida, il le sera forcément dans les autres villes d’Algérie.

    Mais jusqu’à quand les artistes blidéens continueront-ils à conjuguer au passé la culture de leur ville ? Pour cela, quelques-uns ont pris le taureau par les cornes et ont dénoncé, heureusement d’ailleurs, cette décrépitude à un responsable du ministère de la Culture en la personne de M. Lardjane à qui ils n’ont pas hésité à signaler la déliquescence culturelle causée, entre autres, par la faute de ses dirigeants.

    Leurs doléances seront-elles prises en compte ? C’est du moins ce qu’ils souhaitent d’autant que leur ville mérite une meilleure prise en charge en la matière.

    Par Le Soir
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