ALGER (AP) — L'ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt a été convoqué mardi au ministère algérien des Affaires étrangères qui entendait lui faire part de "la grande surprise et de la profonde préoccupation du gouvernement algérien" après la décision "inattendue" de la justice française concernant le diplomate Mohamed Ziane Hasseni, a rapporté mercredi l'agence officielle APS.
Au Quai d'Orsay, on précisait mercredi soir sans autres détails que M. Driencourt s'était rendu mardi au ministère algérien des Affaires étrangères
Ancien chef de protocole du ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Ziane Hasseni, a été arrêté en août 2008 à l'aéroport de Marseille, soupçonné d'être impliqué dans le meurtre de l'opposant Ali Mecili, un avocat proche de l'opposition algérienne, en 1987 à Paris.
Les juges d'instruction en charge du dossier n'ont pas suivi en mars le parquet de Paris qui avait requis un non-lieu, estimant que des investigations devaient être poursuivies, a-t-on appris de sources judiciaires en France. Le diplomate est cependant passé du statut de mis en examen pour "complicité d'assassinat" à celui de témoin assisté, un statut intermédiaire entre celui de simple témoin et de mis en examen, a-t-on précisé de mêmes sources.
Mohamed Ziane Hasseni s'est dit victime d'une homonymie depuis son interpellation le 14 août 2008 en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par un juge d'instruction parisien.
Selon APS, il a été fait part à l'ambassadeur de France en Algérie "de la profonde inquiétude des autorités algériennes devant la démarche des magistrats instructeurs qui confirment la persistance de l'acharnement contre le haut fonctionnaire algérien".
"L'attention de l'ambassadeur de France a été, enfin, attirée sur le fait que cette décision constitue une nouvelle atteinte inacceptable au principe cardinal de la présomption d'innocence ", ajoute l'agence de presse algérienne.
APS précise que le ministère algérien des Affaires étrangères a chargé l'ambassadeur de France de porter à la connaissance des autorités de son pays "la nécessité d'un traitement diligent et définitif de cette affaire qui a porté un préjudice certain aux relations entre les deux pays et qui a soulevé la réprobation générale et la consternation des collègues du diplomate algérien, incriminé à tort et soumis à une pression intolérable depuis plus de vingt mois".
Depuis ses débuts, l'affaire a jeté un froid dans les relations entre les deux pays. AP
Le Nouvel Observateur
Au Quai d'Orsay, on précisait mercredi soir sans autres détails que M. Driencourt s'était rendu mardi au ministère algérien des Affaires étrangères
Ancien chef de protocole du ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Ziane Hasseni, a été arrêté en août 2008 à l'aéroport de Marseille, soupçonné d'être impliqué dans le meurtre de l'opposant Ali Mecili, un avocat proche de l'opposition algérienne, en 1987 à Paris.
Les juges d'instruction en charge du dossier n'ont pas suivi en mars le parquet de Paris qui avait requis un non-lieu, estimant que des investigations devaient être poursuivies, a-t-on appris de sources judiciaires en France. Le diplomate est cependant passé du statut de mis en examen pour "complicité d'assassinat" à celui de témoin assisté, un statut intermédiaire entre celui de simple témoin et de mis en examen, a-t-on précisé de mêmes sources.
Mohamed Ziane Hasseni s'est dit victime d'une homonymie depuis son interpellation le 14 août 2008 en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par un juge d'instruction parisien.
Selon APS, il a été fait part à l'ambassadeur de France en Algérie "de la profonde inquiétude des autorités algériennes devant la démarche des magistrats instructeurs qui confirment la persistance de l'acharnement contre le haut fonctionnaire algérien".
"L'attention de l'ambassadeur de France a été, enfin, attirée sur le fait que cette décision constitue une nouvelle atteinte inacceptable au principe cardinal de la présomption d'innocence ", ajoute l'agence de presse algérienne.
APS précise que le ministère algérien des Affaires étrangères a chargé l'ambassadeur de France de porter à la connaissance des autorités de son pays "la nécessité d'un traitement diligent et définitif de cette affaire qui a porté un préjudice certain aux relations entre les deux pays et qui a soulevé la réprobation générale et la consternation des collègues du diplomate algérien, incriminé à tort et soumis à une pression intolérable depuis plus de vingt mois".
Depuis ses débuts, l'affaire a jeté un froid dans les relations entre les deux pays. AP
Le Nouvel Observateur
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