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Un fumeur sème la panique dans un avion américain
De grands moyens ont été déployés pour arrêter un diplomate qatari, qui a semble-t-il voulu allumer une cigarette dans les toilettes d'un vol Washington-Denver. La police de l'air a cru qu'il allait déclencher des explosifs.
Deux chasseurs F-16, la police de l'air, des agents du FBI, et 157 passagers cloués au sol pendant plus d'une heure pour… une cigarette ? Un diplomate quatari a en effet semé la panique mercredi soir dans un vol Denver-Washington, en se cachant dans les toilettes pour fumer, selon ses dires.
C'est un steward qui aurait donné l'alerte après avoir senti une odeur suspecte. Les deux «air marshall» à bord de l'appareil (des policiers chargés d'assurer la sécurité dans les avions américains) auraient alors appréhendé le diplomate, identifié comme le vice-consul de l'ambassade du Qatar aux Etats-Unis, en lui sommant d'expliquer ce qui se passait. D'après NBC news, l'homme aurait répondu de manière sarcastique qu'il tentait de mettre feu à sa chaussure. En réalité, il aurait simplement écrasé un mégot sous sa semelle. Le prenant au mot, les deux policiers auraient toutefois pensé qu'il avait peut-être des bombes aux pieds. Le fonctionnaire a donc été arrêté en dépit de son immunité diplomatique.
Le FBI et l'armée ont immédiatement été prévenus de l'incident. Deux avions de chasse ont même été envoyés pour escorter le Boeing 757 jusqu'au tarmac de l'aéroport de Denver, avant que les agents du FBI ne montent à bord de l'appareil pour procéder à leur enquête. Las, aucun engin explosif n'a été retrouvé par les chiens, ni dans l'avion, ni sur le suspect. L'ambassadeur du Qatar a d'ailleurs affirmé qu'il s'agissait d'une « erreur », appelant « toutes les parties concernées à éviter de faire des jugements imprudents ou des spéculations ». Un responsable d'un service de sécurité américain aurait d'ailleurs reconnu auprès de la chaîne ABC « qu'il y avait eu un énorme malentendu ».
Mercredi soir, ABC news, reprise rapidement par NBC news, avait présenté cette affaire comme un attentat manqué à la «bombe-chaussure». Les Américains restent très marqués par la tentative d'attentat à bord d'un avion en décembre, au cours duquel un jeune Nigérian avait cherché à allumer des explosifs cachés sous ses vêtements. Le 2 avril, les Etats-Unis avaient d'ailleurs annoncé un important renforcement des protocoles de sécurité dans les transports aériens.
De grands moyens ont été déployés pour arrêter un diplomate qatari, qui a semble-t-il voulu allumer une cigarette dans les toilettes d'un vol Washington-Denver. La police de l'air a cru qu'il allait déclencher des explosifs.
Deux chasseurs F-16, la police de l'air, des agents du FBI, et 157 passagers cloués au sol pendant plus d'une heure pour… une cigarette ? Un diplomate quatari a en effet semé la panique mercredi soir dans un vol Denver-Washington, en se cachant dans les toilettes pour fumer, selon ses dires.
C'est un steward qui aurait donné l'alerte après avoir senti une odeur suspecte. Les deux «air marshall» à bord de l'appareil (des policiers chargés d'assurer la sécurité dans les avions américains) auraient alors appréhendé le diplomate, identifié comme le vice-consul de l'ambassade du Qatar aux Etats-Unis, en lui sommant d'expliquer ce qui se passait. D'après NBC news, l'homme aurait répondu de manière sarcastique qu'il tentait de mettre feu à sa chaussure. En réalité, il aurait simplement écrasé un mégot sous sa semelle. Le prenant au mot, les deux policiers auraient toutefois pensé qu'il avait peut-être des bombes aux pieds. Le fonctionnaire a donc été arrêté en dépit de son immunité diplomatique.
Le FBI et l'armée ont immédiatement été prévenus de l'incident. Deux avions de chasse ont même été envoyés pour escorter le Boeing 757 jusqu'au tarmac de l'aéroport de Denver, avant que les agents du FBI ne montent à bord de l'appareil pour procéder à leur enquête. Las, aucun engin explosif n'a été retrouvé par les chiens, ni dans l'avion, ni sur le suspect. L'ambassadeur du Qatar a d'ailleurs affirmé qu'il s'agissait d'une « erreur », appelant « toutes les parties concernées à éviter de faire des jugements imprudents ou des spéculations ». Un responsable d'un service de sécurité américain aurait d'ailleurs reconnu auprès de la chaîne ABC « qu'il y avait eu un énorme malentendu ».
Mercredi soir, ABC news, reprise rapidement par NBC news, avait présenté cette affaire comme un attentat manqué à la «bombe-chaussure». Les Américains restent très marqués par la tentative d'attentat à bord d'un avion en décembre, au cours duquel un jeune Nigérian avait cherché à allumer des explosifs cachés sous ses vêtements. Le 2 avril, les Etats-Unis avaient d'ailleurs annoncé un important renforcement des protocoles de sécurité dans les transports aériens.
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