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Relance de la copération intramaghrébine
L’institut Thomas More, Think Tank paneuropéen installé à Paris et à Bruxelles publie aujourd’hui son rapport spécial sur la sécurité au Maghreb, intitulé « pour une sécurité durable au Maghreb, une chance pour la région, un engagement pour l’Union Européenne ».
Attendu depuis plusieurs semaines par les experts de la question, le document disponible en trois langues passe en revue les défis sécuritaires, économiques et stratégiques de l’espace maghrébin, à l’aune de ses relations avec l’Union. L’Institut Thomas More estime en effet que le Maghreb ne peut plus être considéré uniquement comme un « bouclier » pour l’Europe, mais doit s’insérer dans un réel partenariat régional, puis dans une logique de coopération avec l’Union Européenne afin de faire face aux défis communs que sont la gestion de l’immigration, la lutte contre les trafics, l’insécurité au Sahel, ainsi que la résolution du conflit au Sahara Occidental.
Ce dernier sujet, selon les experts de l’institut, constitue la principale pomme de discorde du Maghreb, et entrave toute tentative de coopération intramaghrébine. Cette dernière étant absolument nécessaire pour le développement de la région dans son ensemble, L’institut Thomas More demande à l’Union européenne de « soutenir la proposition marocaine d’autonomie, qui semble aujourd’hui la seule option réaliste de sortie de crise ».
Les auteurs du rapport poursuivent en soulevant le risque de l’émergence d’ une zone "grise ": « Personne ne peut dire aujourd’hui si l’indépendance du Sahara Occidental constituerait une option viable, si ce territoire ne risquerait pas de se transformer en zone grise propice à tous les trafics, à la prolifération du terrorisme et in fine à la déstabilisation de la région ». De manière plus générale, le rapport pointe du doigt le besoin de mettre en place une approche globale et concertée de tous les acteurs pour une « sécurisation durable du Maghreb », à travers notamment l’appui aux réformes sociales et économiques, ainsi que le soutien du développement économique et l’acquisition de biens d’infrastructures. La présentation du rapport se déroule à Bruxelles avec une conférence organisée à l’hôtel Renaissance.
Le rapport est disponible depuis le mercredi 7 avril 2010 à 12h, sur http://www.institut-thomas-more.org/mag/index.html
Contact Caroline DUCARME [email protected]
L’institut Thomas More, Think Tank paneuropéen installé à Paris et à Bruxelles publie aujourd’hui son rapport spécial sur la sécurité au Maghreb, intitulé « pour une sécurité durable au Maghreb, une chance pour la région, un engagement pour l’Union Européenne ».
Attendu depuis plusieurs semaines par les experts de la question, le document disponible en trois langues passe en revue les défis sécuritaires, économiques et stratégiques de l’espace maghrébin, à l’aune de ses relations avec l’Union. L’Institut Thomas More estime en effet que le Maghreb ne peut plus être considéré uniquement comme un « bouclier » pour l’Europe, mais doit s’insérer dans un réel partenariat régional, puis dans une logique de coopération avec l’Union Européenne afin de faire face aux défis communs que sont la gestion de l’immigration, la lutte contre les trafics, l’insécurité au Sahel, ainsi que la résolution du conflit au Sahara Occidental.
Ce dernier sujet, selon les experts de l’institut, constitue la principale pomme de discorde du Maghreb, et entrave toute tentative de coopération intramaghrébine. Cette dernière étant absolument nécessaire pour le développement de la région dans son ensemble, L’institut Thomas More demande à l’Union européenne de « soutenir la proposition marocaine d’autonomie, qui semble aujourd’hui la seule option réaliste de sortie de crise ».
Les auteurs du rapport poursuivent en soulevant le risque de l’émergence d’ une zone "grise ": « Personne ne peut dire aujourd’hui si l’indépendance du Sahara Occidental constituerait une option viable, si ce territoire ne risquerait pas de se transformer en zone grise propice à tous les trafics, à la prolifération du terrorisme et in fine à la déstabilisation de la région ». De manière plus générale, le rapport pointe du doigt le besoin de mettre en place une approche globale et concertée de tous les acteurs pour une « sécurisation durable du Maghreb », à travers notamment l’appui aux réformes sociales et économiques, ainsi que le soutien du développement économique et l’acquisition de biens d’infrastructures. La présentation du rapport se déroule à Bruxelles avec une conférence organisée à l’hôtel Renaissance.
Le rapport est disponible depuis le mercredi 7 avril 2010 à 12h, sur http://www.institut-thomas-more.org/mag/index.html
Contact Caroline DUCARME [email protected]