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Vers la modification du calendrier vaccinal en Algérie?

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  • Vers la modification du calendrier vaccinal en Algérie?

    La vaccination constitue la meilleure protection contre les maladies infectieuses. En Algérie, les participants au 6e Forum national de l’omnipraticien, qui se tient depuis hier au centre de formation de Ben Aknoun, ont insisté sur l’importance de la vaccination pour prévenir diverses maladies.

    Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’importance du respect du programme de vaccination, le plus souvent le seul moyen de garantir une protection efficace. Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus et les condylomes ainsi que le rotavirus, qui provoque des diarrhées sévères chez l’enfant, ont été au centre des débats lors de cette première journée.

    Le professeur Chawki Kaddache a évoqué à cette occasion la nécessité demodifier le calendrier vaccinal, «aussi bien sur le plan des dates que des vaccins», a t-il dit.

    Il faut savoir que chez les nourrissons et les jeunes enfants, les diarrhées peuvent être extrêmement graves, voire même mortelles. Depuis peu, de nouveaux vaccins existent pour protéger les tout-petits de ces gastro-entérites aiguës causées par le rotavirus.

    Le rotavirus est un virus particulièrement tenace et très contagieux. La transmission de ces gastro-entérites est particulièrement difficile à contrôler dans les lieux collectifs. L’hôpital n’est pas épargné puisque l’infection à rotavirus est une cause majeure d’infections nosocomiales.

    Le professeur Chawki Kaddache a préconisé l’introduction du vaccin contre le rotavirus qui fait des ravages chez les tout- petits.

    Il a souligné que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé en 2009 son entrée dans le calendrier vaccinal. Toutefois, dans notre pays, les enfants infectés par le rotavirus continuent de mourir.

    Il y a lieu de rappeler qu’au moment où l’on parle de l’importance de respecter le calendrier vaccinal, des praticiens évoquent des pénuries de certains vaccins pour bébés, défrayant la chronique depuis quelque temps, dont celui contre la polio et l’hépatite B.

    La vaccination est également l’un des moyens essentiels de prévenir le cancer du col de l’utérus, qui enregistre 3 000 nouveaux cas annuellement en Algérie. L’introduction de la vaccination pour la prévention contre le cancer du col de l’utérus constitue aujourd’hui une nécessité, selon les experts de la prévention.

    Le professeur Kamel Bouzid, président de la Société algérienne d’oncologie médicale (SAOM) plaide fermement pour son introduction en Algérie. «Le cancer du col de l’utérus arrive en deuxième position après celui du sein», a affirmé le spécialiste. Son introduction permettrait d’éradiquer le cancer du col de l’utérus sur une période de 25 ans. Il a ajouté que les médecins praticiens doivent être en première ligne en matière de sensibilisation. Concernant les facteurs déclenchant cette pathologie, le professeur Bouzid a fait référence à une infection par le virus papillomavirus de type 16 et 18.

    Cette maladie est silencieuse puisqu’elle ne peut être détectée qu’à travers un diagnostic précoce et ses symptômes n’apparaissent que tardivement, d’où les incessants appels des spécialistes en direction des pouvoirs publics sur l’ampleur de cette pathologie qui ne cesse d’augmenter et évoquent un vaccin quadrivalent, c’est-à-dire qui traite les HPV16 et 18 responsables de plus de 70% des cancers du col de l’utérus et les HPV 6 et 11 responsables d’un important nombre de condylomes.

    S’agissant du cancer du sein, qui enregistre, selon les derniers chiffres de l’Institut national de la santé (INSP), 9 000 nouveaux cas chaque année, le professeur a mis en exergue l’intérêt crucial du dépistage précoce. Il a souligné qu’«une femme sur deux décède dans les cinq années qui suivent le diagnostic».

    Le professeur ajoutera que malgré les efforts réalisés en matière de prise en charge, beaucoup reste à faire, notamment pour ce qui est de l’accès aux soins et à la radiothérapie. Il a précisé à ce sujet que le dépistage est inexistant dans les structures spécialisées.

    En tout, 22 communications médicales sont programmées lors de cette manifestation scientifique, qui s’inscrit dans le cadre de la formation continue des praticiens, selon le docteur Salah Laouar, président du comité d’organisation.

    Par La Tribune

  • #2
    les connards..ils parlent presentement de vaccination ; on dirait que nous savons rien du tout... un manque flagrant de ces derniers pour les bébés innocents au niveau de nos centres hospitaiers ez****** hachakoum..ils se manquent de nous ces tohu bohu laiche botte..qu'ils aille tous au diable !!!!

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