Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un an après la réélection du président Bouteflika

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un an après la réélection du président Bouteflika

    Il y a une année, une énorme machine s’était mise en branle pour plébisciter le président Bouteflika, candidat à sa propre succession : floraison de comités de soutien, membres du gouvernement en campagne, dons généreux d’institutions publiques et d’hommes d’affaires privés, etc. Dépouillés de moyens, la plupart sans aura politique, ses adversaires furent écrasés par les résultats du scrutin boycotté par l’ensemble des « grosses pointures » politiques nationales : aucun des candidats malheureux ne dépassa les 2%, Bouteflika se voyant gratifié du « score nord-coréen » de 97%.

    Cette élection ne fut en fait qu’une formalité. Il fut décidé, bien avant, non pas d’un troisième mandat mais d’une présidence à vie, le préalable étant la révision de la Constitution. Ce qui a été fait. Vers le Palais d’El Mouradia furent basculés tous les pouvoirs exécutifs, principalement ceux détenus par le chef du gouvernement. Ce dernier se vit privé de la prérogative de disposer de son propre programme politique qu’il engage devant le Parlement. La refonte de la loi fondamentale fut qualifiée de grave recul constitutionnel, spécialement dans le volet de la non-limitation du mandat présidentiel.

    Une fois passée l’euphorie du plébiscite, la réalité reprit très vite le dessus. Le pays renoua avec une de ses tares : l’immobilisme politique. Alors qu’il prit l’engagement, en campagne électorale, d’accélérer les réformes, le président de la République s’effaça quasi totalement de la scène publique, n’apparaissant que lors de rares cérémonies protocolaires. Les Conseils des ministres s’espacèrent sur de long mois, au point où la session parlementaire d’automne se déroula à blanc. Aucun projet de loi ne fut soumis aux députés durant toute la session d’automne, une aberration au vu des immenses besoins législatifs de tous les secteurs d’activité du pays et de l’urgence d’accélérer les réformes timidement engagées auparavant. Le gouvernement se contenta, par le biais des lois de finances, de replâtrer ce qu’il pouvait au niveau de la sphère économique dont la fragilité extrême fut mise à nu par la chute des prix des hydrocarbures.

    Au plan politique, le contrôle d’une main de fer du parti FLN lors de son neuvième congrès a remis au goût du jour un des plus vieux archaïsmes du système qu’est la cooptation. Les scandales touchant de plein fouet Sonatrach et l’autoroute Est-Ouest révélèrent de leur côté l’ampleur de la corruption gangrenant pratiquement tous les secteurs d’activité. Des sommes colossales avaient été détournées, souvent vers l’étranger, au moment où la population subissait les effets désastreux de la paupérisation. La montée en force des revendications sociales ne rencontra, elle, qu’une écoute limitée du côté gouvernemental. Le dernier mot revint à la répression, ce qui remit sur le tapis la question cruciale de la préservation des libertés fondamentales.


    Par Ali Bahmane El Watan
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Je me rappelle les topics longs comme une journée sans pain où certains soutenaient mordicus que hors Bouteff, c'est le chaos...
    Dernière modification par hben, 08 avril 2010, 19h25.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      C'est honteux de lire ça, c'est du mensonge, tout va bien, le roi s'occupe de tout, et l'Algérie hésite juste à devenir première puissance mondiale.

      Commentaire


      • #4
        salut moha !!!!
        eh oui ca fait un an deja et finalement on a pas eu tord a ce que je voit bouhef est resté bouhef
        PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

        Commentaire


        • #5
          vous avez les gouvernants que vous méritez ils sont à votre image.
          Et encore vous êtes gâtés vous pouvez les critiquer sans aucun risque
          Ça ne risque pas de changer, c pas le waf waf qui aidera, c le vivre ensemble dans cité le service commun.
          Trop de " campagnards" dans ce pays
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

          Commentaire


          • #6
            ******************/****************************
            Dernière modification par hben, 08 avril 2010, 23h23.
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

            Commentaire


            • #7
              vous avez les gouvernants que vous méritez ils sont à votre image.
              Et encore vous êtes gâtés vous pouvez les critiquer sans aucun risque
              Ça ne risque pas de changer, c pas le waf waf qui aidera, c le vivre ensemble dans cité le service commun.
              Trop de " campagnards" dans ce pays
              Très fort! la danseuse du ventre qui se rebiffe! y a du progrès!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

              Commentaire


              • #8
                Le peuple est responsable des actes du gouvernement. Le premier doit subir les erreurs du second et vice-versa.

                Commentaire


                • #9
                  C’est maintenant que les journalistes d'El-Watan se réveillent ! Ils étaient où le 9 avril 2009 ?

                  Cette série d’articles de dénonciation d’El-Watan est un mauvais présage. Quelque chose se prépare en coulisse.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                  Commentaire


                  • #10
                    Je me rappelle les topics longs comme une journée sans pain où certains soutenaient mordicus que hors Bouteff, c'est le chaos...
                    T'as raison Hben. Ces mêmes supporteurs d'hier vont incriminer le peuple et les anti- boutef aujourd'hui. Ah oui, ils vont encore nous ressortir de ''Si c'est pas boutef, il n y a personne d'autre''
                    Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

                    Commentaire


                    • #11
                      Salut taurus, toujours le même depuis 1999

                      Eh oui tout le monde a appris la chansonnette apparemment, de toute façon si il part, viendra quelqu'un qui sera pire que lui de toute façon c'est le peuple qui est fénéant il n'y a personne pour l'aider, il ne trouve aucun homme intègre (celle là c'est ma préférée) et quand aucune ne fonctionne on sort les attaques du genre "et vous, que faites vous pour l'Algérie" "Nous" on est pas présidents.

                      Par contre j'avoue que ce constat même si il a été réalisé déjà par tous les journaux, arrive un peu tard, toute l'Algérie sait ça, le tout est de savoir comment virer quelqu'un qui s'accroche avec mains et pieds de façon illégitime au pouvoir.

                      Commentaire


                      • #12
                        ouai tout a fait d'accord avec toi moha et meme si il doit decrocher il aimerait bien y accrocher le pti said lol heu pardon SI SAID ........
                        PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

                        Commentaire


                        • #13
                          Moha

                          Eh oui tout le monde a appris la chansonnette apparemment, de toute façon si il part, viendra quelqu'un qui sera pire que lui de toute façon c'est le peuple qui est fénéant il n'y a personne pour l'aider, il ne trouve aucun homme intègre (celle là c'est ma préférée) et quand aucune ne fonctionne on sort les attaques du genre "et vous, que faites vous pour l'Algérie" "Nous" on est pas présidents.
                          Pire que ce que l'Algérie a déjà connu cela peut exister ? Espèrons que le sang arrêtera de couler et que les fondements du congrès de la Soummam seront un jour effectifs. Certains sont plus patients que d'autres
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • #14
                            ça fait déja un an....enfin onze, héhéhé

                            reste que 4 , ou un peu moins, sait-on jamais...

                            mais said est là en train d'attendre son tour

                            hier c'etait mieux qu'aujourd'hui, aujourd'hui ce sera mieux que demain...c'était mieux avant

                            Commentaire


                            • #15
                              Carlos

                              Avant quand ?
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X