Cela ne m'étonne pas, les emplettes ne font que commencer, un petit pays comme Dubaï s'attaque aux port américains et les autres comme la Chine ou l'Inde s'attaquent à d'autre secteurs stratégiques, ils attendent patiemment le bon moment, mais pour l'économie américaine et européenne, ne vaut-il pas meux vendre pour sauver les meubles et les emplois, c'est bien mieux que de devenir de la friche industrielle sans valeur.
Au rythme où les entreprises en provenance des pays émergents effectuent des acquisitions en Europe, mais aussi ailleurs en Occident, l'ordre économique mondial pourrait basculer, estime le quotidien financier The Wall Street Journal dans une analyse qui fait sa une. "Les poches pleines d'argent frais tiré des cours en hausse des matières premières et de fortes performances boursières, des sociétés basées à Dubaï, en Inde, au Mexique, en Chine et en Russie font feu de tout bois, en Europe et aux Etats-Unis, signe d'une tendance capable de renverser les pôles de l'économie mondiale."
Ce lundi 13 février ne se passera pas sans illustrer à nouveau cette tendance, selon le quotidien américain. "Les actionnaires de l'opérateur portuaire britannique Peninsular & Oriental Steam Navigation Co. doivent se prononcer aujourd'hui sur le rachat de l'entreprise, pour 6,8 milliards de dollars [5,7 milliards d'euros], par Dubaï Ports World, une firme venue de l'émirat riche en hydrocarbures. L'opération devrait être approuvée, alors qu'un concurrent de Dubaï Ports World basé à Singapour voulait lui aussi mettre la main sur l'une des plus vieilles entreprises britanniques. Une fois cet accord conclu, les trois plus grands opérateurs portuaires mondiaux seront basés en dehors de l'Europe et des Etats-Unis", rapporte le WSJ.
Les firmes européennes seraient des cibles de choix pour ces acteurs montants de l'économie planétaire. "L'année dernière, des entreprises venues du Proche-Orient, d'Amérique latine, d'Asie et d'ailleurs ont dépensé plus de 42 milliards de dollars [35 milliards d'euros] pour reprendre des entreprises du vieux Continent. Ces chiffres ne représentent certes qu'une fraction des sommes mises en jeu lors des fusions entre Européens ou des acquisitions d'entreprises européennes par des sociétés américaines. Il n'empêche, les pays émergents ont doublé en un an les chiffres de leurs investissements sur le continent. En 2004, ils n'avaient dépensé que 17,4 milliards de dollars [14,6 milliards d'euros] pour le rachat d'entreprises européennes."
La suite...
Au rythme où les entreprises en provenance des pays émergents effectuent des acquisitions en Europe, mais aussi ailleurs en Occident, l'ordre économique mondial pourrait basculer, estime le quotidien financier The Wall Street Journal dans une analyse qui fait sa une. "Les poches pleines d'argent frais tiré des cours en hausse des matières premières et de fortes performances boursières, des sociétés basées à Dubaï, en Inde, au Mexique, en Chine et en Russie font feu de tout bois, en Europe et aux Etats-Unis, signe d'une tendance capable de renverser les pôles de l'économie mondiale."
Ce lundi 13 février ne se passera pas sans illustrer à nouveau cette tendance, selon le quotidien américain. "Les actionnaires de l'opérateur portuaire britannique Peninsular & Oriental Steam Navigation Co. doivent se prononcer aujourd'hui sur le rachat de l'entreprise, pour 6,8 milliards de dollars [5,7 milliards d'euros], par Dubaï Ports World, une firme venue de l'émirat riche en hydrocarbures. L'opération devrait être approuvée, alors qu'un concurrent de Dubaï Ports World basé à Singapour voulait lui aussi mettre la main sur l'une des plus vieilles entreprises britanniques. Une fois cet accord conclu, les trois plus grands opérateurs portuaires mondiaux seront basés en dehors de l'Europe et des Etats-Unis", rapporte le WSJ.
Les firmes européennes seraient des cibles de choix pour ces acteurs montants de l'économie planétaire. "L'année dernière, des entreprises venues du Proche-Orient, d'Amérique latine, d'Asie et d'ailleurs ont dépensé plus de 42 milliards de dollars [35 milliards d'euros] pour reprendre des entreprises du vieux Continent. Ces chiffres ne représentent certes qu'une fraction des sommes mises en jeu lors des fusions entre Européens ou des acquisitions d'entreprises européennes par des sociétés américaines. Il n'empêche, les pays émergents ont doublé en un an les chiffres de leurs investissements sur le continent. En 2004, ils n'avaient dépensé que 17,4 milliards de dollars [14,6 milliards d'euros] pour le rachat d'entreprises européennes."
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