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Benbouzid impose le couvre-feu aux syndicats de l'éducation en Algérie

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  • Benbouzid impose le couvre-feu aux syndicats de l'éducation en Algérie

    Une note ministérielle datée du 2 mars dernier a été envoyée aux directeurs de wilaya de l’éducation pour geler momentanément les activités syndicales au sein de l’ensemble des établissements scolaires en Algérie.

    Une note que certains directeurs de l’éducation affirment n’avoir pas reçue. « C’est une procédure lancée pendant les journées de grève. C’est tout à fait normal d’interdire l’accès aux syndicalistes dans la mesure où la relation de travail est rompue et de ce fait ils ne peuvent pas avoir une autorisation d’accès, particulièrement ceux qui ne font pas partie de l’établissement », explique un directeur de l’éducation.

    Côté syndicat, c’est autre un son de cloche. Hier, à titre d’exemple, plusieurs syndicalistes, munis de leurs autorisations habituelles délivrées par leurs académie respectives, ont été interdits d’accès à l’intérieur des établissements, apprend-on de sources syndicales.

    Un fait que Boudjenah, président du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), dénonce énergiquement. Tout en affirmant que les syndicats n’ont absolument rien reçu comme notification, il parle « de grave entraves aux libertés syndicales consacrée par la Constitution ». « Il est inadmissible, selon le président du SNTE, que la tutelle prenne une décision aussi grave et prononce le divorce avec des syndicats qui ne sont pas en litige avec elle ». « Nous allons rédiger un écrit qui sera remis au ministère de l’Education pour demander de reprendre les relations de travail et le dialogue, notamment sur les dossiers des corps communs et des adjoints d’éducation.

    Si aucune réponse ne nous est accordée, nous allons évidemment passer à d’autres actions », affirme t-il. Certains syndicalistes qualifient la démarche de la tutelle de « vengeance » en expliquant qu’il est « révoltant que tous les syndicats payent à la place de certains n’ayant probablement pas respecté la loi ».

    Autre entrave à l’activité et à la liberté syndicales : l’annulation pure et simple des adhésions des enseignants au sein du syndicat opérée pendant les jours de grève ainsi que tous les PV d’installation. Cette décision ministérielle vient enfreindre plusieurs textes de loi internationaux et la Constitution algérienne. Le préambule de la Constitution fait référence aux libertés syndicales. La convention internationale n° 87 et 98 de l’Organisation internationale du travail, la Déclaration universelle des droits de l’homme, la loi 90-14 du 2 juin 1990 relative aux modalités du droit syndical, modifiée et complétée par la loi 91-30 du 21 décembre 1991 et l’ordonnance 96-12 du 10 juin 1996 sont autant d’instruments juridiques garantissant les libertés syndicales et le droit de grève.


    Par Nassima Oulebsir, El Watan

  • #2
    Si aucune réponse ne nous est accordée, nous allons évidemment passer à d’autres actions », affirme t-il.
    SNTE, inconnu au bataillon ou si, il a appelé une fois à une journée de protestation qu'il a annulé dans l'heure!...

    Certains syndicalistes qualifient la démarche de la tutelle de « vengeance » en expliquant qu’il est « révoltant que tous les syndicats payent à la place de certains n’ayant probablement pas respecté la loi ».
    C'est vrai qu'il respecte la loi de benbouzid et même plus!... Un vrai toutou!
    Akhi miziria!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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