Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Amirouche a été donné aux Français par Boussouf et Boumediène

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Amirouche a été donné aux Français par Boussouf et Boumediène

    A l’occasion de la prochaine sortie du livre qui fait polémique de Saïd Sadi sur le colonel Amirouche, son fils, Noureddine Aït Hamouda, député RCD, se confie à El Watan Week-end. Pour lui, le colonel Amirouche a été donné par le MALG à l’armée française.

    - Une vie, deux morts, un testament, c’est le livre qui va paraître ces jours-ci et il fait déjà polémique. L’auteur, Saïd Sadi, le patron du RCD, retrace la vie de votre père, le défunt colonel Amirouche, tombé sous les balles françaises le 28 mars 1959. D’abord, avez-vous participé à l’écriture de cette biographie ?

    Non, l’écriture est l’œuvre exclusive de Saïd Sadi. Cela fait quarante ans que je connais Saïd Sadi et cela fait quarante ans que l’on parle de Amirouche. Ce livre a cogité dans sa tête au minimum 30 ans. Je l’ai aidé dans la mesure où je connais de nombreux détails sur Amirouche, j’ai pu avoir accès à certains documents, lui faire rencontrer des maquisards qui connaissaient bien mon père. Voilà ma contribution, c’est tout.

    - Qu’apprend-on de nouveau dans ce livre sur le colonel Amirouche ?

    Il ne faut pas se leurrer : il y a une quinzaine d’années, le pouvoir censurait le nom de Amirouche. Lors de la sortie du film L’Opium et le bâton, en 1971, Boumediène en personne est intervenu pour enlever le nom de Amirouche du scénario. Dans ce livre, Sadi retrace toute la vie de Amirouche, tout son combat est relaté (à Oued Fodda, à Oran, Relizane, à Paris, à la Wilaya III, à Tunis, etc.). Ce livre démontre et prouve une thèse fondamentale : Amirouche a été abattu lors d’une embuscade tendue par l’armée française, mais il a été donné, vendu aux Français par le MALG (ministère de l’Armement et des liaisons générales), c’est-à-dire par Boussouf et Boumediène en personne.

    - Ces affirmations sont graves. Avez-vous des preuves de ce que vous énoncez ?

    Oui, je l’affirme haut et fort ! L’équipe du MALG préparait l’après-Indépendance. Une dépêche de l’AFP du 30 mars 1959 annonce que « le colonel Amirouche a été éliminé par une grenade, reste maintenant à tuer la légende ». La France l’a abattu, puis a caché son corps pour qu’il ne soit pas une légende. Le corps a été rendu aux Algériens en 1964, déterré d’une caserne près de Bou Saâda. Ensuite, le corps a été caché une seconde fois par Boumediène, cette fois au siège de l’état-major de la Gendarmerie nationale. C’est la même méthode que les Français : un système de vases communicants entre l’armée française et l’armée algérienne.

    - Boumediène, c’est quand même un mythe de l’Algérie indépendante, un personnage aimé de beaucoup de nos compatriotes. Pour vous, il se réduit à un vulgaire assassin...

    Vous savez, et vous l’apprendrez dans le livre, Boumediène a fait pire que cela. Amirouche devait être tué en 1957 (soit deux ans avant sa mort) au Maroc. Nous avons des preuves. Au moment où à l’intérieur du pays d’authentiques militants se battaient pour l’indépendance, ceux qui étaient planqués, particulièrement au Maroc, avaient pour objectif la prise du pouvoir après l’indépendance. Il voulait donc éliminer tous les gens qui, après l’indépendance, pouvaient leur poser problème. C’est comme cela que Abane Ramdane a été éliminé, c’est comme cela que Amirouche devait être éliminé. A la dernière minute, il avait décidé de ne pas aller au Maroc, il échappait ainsi à la mort, pour deux ans seulement. Boumediène a fait pire, il a tué les fameux colonels de la Wilaya I avec l’aide de Bencherif !

    - Pourquoi Boumediène aurait-il voulu cacher le corps de votre père et celui du héros des Aurès Si El Haouès ?

    Un des survivants de cette histoire, c’est le colonel Bencherif, patron de la Gendarmerie nationale à l’époque et responsable de la mise au secret du corps de mon père à l’état-major de la gendarmerie de 1964 à 1982. Je constate qu’aucun journaliste ne lui a demandé pourquoi il avait fait cela, personne ne l’a inquiété, ni la justice ni personne. J’ai moi-même rencontré le colonel Benechrif, je lui ai demandé : « Pourquoi avez-vous fait cela à Amirouche ? » Il m’a répondu : « Je n’en sais rien, Boumediène m’a ramené les corps, il m’a demandé de les cacher, je les ai cachés. » J’ai rétorqué : « Mais alors, pourquoi après la mort de Boumediène, tu n’as pas parlé ? » « Le moment n’était pas encore arrivé... », m’a-t-il répondu.

    - Finalement, ne serait-ce pas le procès de Boumediène que l’on fait dans ce livre ?


    Non, ce livre n’a pas été fait pour régler des comptes. Il a été écrit pour rétablir une vérité historique que tout le monde a tenté de nier. Pourquoi n’aurait-on pas le droit de critiquer ce qu’a fait Boumediène ? Je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de parler de l’armée. C’est une institution de la République. Il faut parler de Boumediène, mythe ou pas ! Pourquoi dans ce pays il y a des niches qu’on ne doit pas voir ? C’est insupportable à la fin ! Pourquoi Boumediène avait le droit de vie ou de mort sur les gens et moi pas la possibilité d’apporter ma critique ? Nous avons le droit de nous poser cette question : « Le bilan de Boumediène est-il positif ? Ou globalement négatif ? »

    - Et votre bilan, est-il positif ou négatif ?

    Depuis 1962, à ce jour où je vous parle, le bilan est globalement plus que négatif : il est catastrophique ! Jamais l’Etat algérien n’a été aussi riche qu’aujourd’hui avec un pétrole avoisinant les 85 dollars. Mais jamais les Algériens n’ont été aussi pauvres que maintenant. Nos amis marocains et tunisiens sont en train de construire leur pays avec un développement largement plus important que le nôtre.

    - Les autorités algériennes préparent la riposte à ce livre sulfureux, des témoignages contredisant votre thèse et celle de Saïd Sadi. A l’heure où je vous parle, êtes-vous sûr de vos accusations ?

    Vous savez, Khalida Toumi, une ancienne de notre formation politique devenue ministre de la Culture, a dit récemment : « Tant que je serai ministre, ce livre ne paraîtra jamais. » J’ai dû faire des pieds et des mains en haut lieu pour obtenir le numéro d’ISBN permettant sa publication. Et nous l’avons obtenu ! C’est déjà une victoire. Reste une interrogation sur mon père. Je peux essayer de comprendre qu’en temps de guerre, il y avait ce genre de liquidation d’hommes qui pouvaient faire de l’ombre, même si je ne les approuve pas. Des luttes intestines pour prendre le pouvoir existaient. Mais ce que je ne comprends pas — et c’est un mystère jusqu’à aujourd’hui pour moi — c’est qu’on cache le corps de mon père pour effacer une légende. Même mort, Amirouche leur faisait peur !

    Bio express :

    Noureddine Aït Hamouda est né le 15 juillet 1949 à Tassaft Ouguemoun, daïra d’Ath Yenni, Tizi Ouzou. Issu d’une famille modeste, son père est militant du mouvement national à l’ouest du pays puis en France dans les années 1950. Sa mère l’emmène chez ses grands-parents à Oued Fodda (Chlef).

    A 27 ans, sa mère décède. Trois ans plus tard, son père, le colonel Amirouche, figure historique de la Révolution, est tué dans une embuscade tendue par l’armée française le 28 mars 1959.

    Elevé par ses grands-parents maternels, le jeune Noureddine rencontre Saïd Sadi en 1978. Il s’engage dans le Mouvement culturel berbère (MCB) et fait face aux arrestations policières pour ses engagements politiques. Viennent les années de prison : 12 ans de prison entre Tizi Ouzou, Berrouaghia, Médéa et Blida.

    Membre fondateur du RCD en février 1989, il est député de cette formation politique et, malgré la censure de l’ENTV, il ne cesse de perturber les séances publiques de l’APN.


    Par El Watan

  • #2
    On ne sait plus a quel imam se vouer, légion de sa région disent que Amirouche n'était pas un héros, il tuait les intellectuels etc.
    Viens ce politicard a sa défense soutenu par son fils, est-ce de l'intox politique ou y-a-t-il anguille sous roche pour capitaliser sur ce glorieux shahid, Allah yerhamou.
    Dernière modification par djamal 2008, 09 avril 2010, 22h06.
    Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

    J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

    Commentaire


    • #3
      On ne sait plus a quel imam se vouer, légion de sa région disent que Amirouche n'était pas un héros, il tuait les intellectuels etc.
      Viens ce politicard a sa défense soutenu par son fils, est-ce de l'intox politique ou y-a-t-il anguille sous roche pour capitaliser sur ce glorieux shahid, Allah yerhamou.
      wach dakhlek ce qu'en dise les gens de sa région ... est ce le sujet de la vidéo ?
      quand ça t'arrange tu fais ta tête de linotte qui comprend rien za3ma ... mais tu es assez "fute fute" pour voire en une cravate bleu un clin d'œil a Israël
      ce qu'il y'a a comprendre c'est que Boumedien était une ordure.

      Commentaire


      • #4
        une ordure et un harki,appelons un chat,un chat.
        Le fait de vendre "ses frères" à l'ennemi fait du "rouquin des frontières" un vendu
        "Que choisir entre la vie et l'honneur?
        La première est plus belle mais l'honneur est plus eternel!"
        Ali Gouasmi (Allah y rahmou)

        Commentaire


        • #5
          Les harkis se sont ceux qui travestissent l'Histoire selon leurs désirs.
          Laisons le monde a sa place et Allah Yarham Amirouche et Boumedienne qui se trouvait à la frontière Ouest et la trahison venait de l'ESt.

          Né le 31 octobre 1926 à Tassaft Ouguemoun - (Commune des Iboudraren), petite localité du Djurdjura, Amirouche est issu d'une famille modeste, fils posthume d'Amirouche Aït Hamouda et de Fatima Aït Mendès. Son père sympathise avec les idées culturelles et politiques des oulémas et il reçoit une éducation en arabe.[1] Initié au militantisme par Bachir Boumaza au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sur le chantier de construction du barrage de Kherrata. D'une intelligence vive et d'un caractère décidé, encore âgé de moins de trente ans, il avait pris de sa propre initiative le commandement de la wilaya III.
          Amirouche s'installe à Relizane (ouest du pays) là où il monte un petit atelier de bijouterie . Adhérant du P.P.A. - M.T.L.D. en 1947, il quitte Kherrata pour Relizane. Il intègre l'O.S. en 1948 sous les ordres de Ouadah Benattia dir Ounès. Amirouche est arrêté et incarcéré en 1950 lorsque la répression s'abat sur les militants de l'O.S. Libéré en 1952, il est interdit de séjour à Alger et surveillé de près par la police de Relizane, En 1950 sur ordre de ses chefs, et dans le cadre de la crise profonde qui secoue alors le mouvement national, il décide de se rendre en France. Il milite à Paris dans la Kasma du quinzième arrondissement du M.T.L.D. qui, après le 1er novembre 1954, sera l'une des premières à adhérer à la Fédération de France lorsque celle-ci sera constituée par Terbouche.
          Son engagement dans les rangs des durs lui vaut un passage à tabac qui le laisse pour mort après un meeting houleux à la Mutualité à Paris. Rentré en Algérie en septembre 1954 pour participer à la préparation de la lutte armée aux environs de l'Arbâa des Ouacifs, il y recevra de Mokhtar Kaci-Abdallah, une instruction sur le maniement des explosifs.
          Le 1er novembre 1954, il entre dans la clandestinité sous les ordres de Amar Aït Chikh et assiste en 1955, impuissant, au simulacre de procès, organisé, à l'instigation de Krim Belkacem, qui aboutit à l'assassinat d'Amar Ould Hamouda (figure connue du mouvement national). Amirouche y arrive à un moment crucial, puisque le chef du maquis de la zone de Michelet Amar Ait Cheikh vient d'être tué dans un accrochage avec une unité française. Les djounoud (combattants) sont démoralisés, hésitants. Amirouche leur donne des conseils pour se réorganiser. Il le fait avec une telle autorité et un tel ascendant que les maquisards lui demandent de prendre la place d'Amar Ait Cheikh. Partageant entièrement la vie de ses djounouds, rapidement il leur imposa une discipline de fer et de marche forcées de soixante-dix kilomètres par jour. En six mois il avait placé sous son commandement huis cents hommes bien entrainés et exceptionnellement mobiles. Habile tacticien de guérilla, il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie jusqu'au grade de commandant et sur proposition de Krim Belkacem, il devient responsable du F.L.N. de toute la vallée de la Soummam, de Sidi-Aïch à Bouira. Il engage, en 1955 dans la vallée de la Soummam, le combat contre les maquis M.N.A. de Bellounis qu'il réussit à repousser dans le Sud algérien. Il établit son quartier général à l'est du Djurdjura, dans la région des Bibans et se hisse au rang de principal adjoint de Krim Belkacem ce dernier le chargea d'assurer la sécurité de la tenue du Congrès de La Soummam le 20 août 1956, concentrant dans la zone de l'endroit où devait avoir lieu la rencontre plusieurs centaines d'hommes tout en mettant au point une habile diversion pour attirer les forces d'occupation dans une autre partie de la Kabylie. Il était d'un tempérament brutal car préoccupé par les possibilités « d'infiltration » et de trahison dans ses rangs.
          Lors de la crise de la wilaya I, après la mort de Mostefa Ben Boulaïd et la liquidation de chefs prestigieux tels qu'Abbas Laghrour, Bachir Chihani et quelques autres, il est chargé par le CNRA de remettre de l'ordre dans les rangs des combattants. Il s'acquitte de cette mission et redonne à la Wilaya I son unité perdue et sauvera la vie, du futur colonel Si El Haouès (Ahmed Ben Abderrazzak).
          Lors du départ de Mohammedi Said, le conseil de la Wilaya, le désigne comme successeur, qu'il refusera pour appliquer la règle établie par l'ALN qui exige que le poste revienne à l'officier le plus ancien dans le grade, en l'occurrence, Saïd Yazouren dit Vrirouche. Ce dernier, envoyé à Tunis, sera maintenu à son poste pour permettre la désignation d'Amirouche au grade de colonel.
          Durant l'été 1957, il fut nommé chef de la wilaya III après que Krim Belkacem et Mohammedi Saïd eurent rejoint le Comité de coordination et d'exécution (CCE) à Tunis.
          L'épisode de la « bleuite » 1958-1959 qu'apparait le terrible fléau de « bleuite », des appréhensions de trahisons ou de prétendus trahisons utilisées avec une extrême habilité par les services de renseignements français pour démoraliser le maquis.
          Amirouche et son entourage appelèrent l'infiltration dont ils se croyaient victimes la « bleuite » par allusion au bleus de chauffe, des auxiliaires musulmans retournés et recrutés par les Français dans la Casbah d'Alger durant la bataille d'Alger. En lui donnant ce nom qui a la consonance d'une maladie, ils ne croyaient pas si bien dire: ils étaient, en effet, les victimes d'une gigantesque intoxication née d'une ruse de guerre « contre révolutionnaire » planifiée par le GRE (Groupe de renseignements et d'exploitation) du capitaine parachutiste Paul-Alain Léger aux ordres de Godard commandant du secteur Alger Sahel.
          Cette opération d'intoxication fut à l'origine d'une campagne de purges dévastatrices dans la wilaya, qui causa plus de pertes à l'ALN que les combats eux-mêmes, et provoqua le ralliement de nombreux combattants affolés. Le principe du cloisonnement dans l'ALN et le devoir de réserve des principaux concernés aggravent la situation.
          La wilaya crispée par la méfiance se replie sur elle même.

          Commentaire


          • #6
            Le colonel Amirouche adresse un circulaire aux autres chefs des wilayas voisines[2] :
            « J'ai découvert des complots dans ma zone, mais il y a des ramifications dans toutes les wilayas, Il faut prendre des mesures et vous amputer de tous ces membres gangrenés, sans quoi, nous crèverons! J'ai le devoir de vous informer en priant Dieu pour que ce message vous parvienne à temps, de la découverte en notre wilaya d'un vaste complot ourdi depuis des longs mois par les services français contre la révolution algérienne. Grâce à Dieu, tout danger est maintenant écarté, car nous avons agi très rapidement et énergiquement. Des les premiers indices, des mesures draconiennes étaient prises en même temps : arrêt du recrutement et contrôle des personnes déjà recrutés, arrestation des goumiers et soldats « ayant déserté », arrestation de tous les djounoud (soldats) originaire d'Alger, arrestation de tous les suspects, de toutes les personnes dénoncées de quelque grade qu'elles soient et interrogatoire énergique de ceux dont la situation ne paraissait pas très régulière, le réseau tissé dans notre wilaya vient d'être pratiquement hors d'état de nuire après une enquête d'autant plus ardue que ses chefs étaient en apparence au-dessus de tout soupçons. »
            Les arrestations, les dénonciations se multiplient en quelques semaines. A ce régime, les suspects racontent n'importe quoi et Amirouche se sent renforcé dans son espionnite.
            Cette vague d'épuration coûtera la vie à environ de deux à six mille cadres et militants FLN. Amirouche précise que les traitres sont surtout des personnes instruites, intellectuels, étudiants, collégiens, médecins et enseignants.
            Lettre ouverte au colonel Godard[3]
            Par une lettre ouverte au colonel Godard, le colonel Amirouche s'adresse à lui pour lui faire savoir qu'il a découvert le prétendu complot... ce qui revient à lui annoncer triomphalement qu'il est tombé dans le piège. Cette lettre, intéressante à plus d'un titre, témoigne inopinément du respect que les officiers de l'A.L.N. ressentent pour un officier français. Leurs notions de l'honneur d'un officier français est telle qu'Amirouche est scandalisé que Godard, qu'il croit l'artisan du prétendu complot contre-révolutionnaire, et qui est, en fait, l'auteur d'une entreprise encore plus subtile, recoure à des moyens aussi tortueux.

            Ya gero lis ce qui suit................
            « Au lieu d'aller combattre loyalement les vrais Moudjahidines, vous, Godard, qui prétendez être officier ... vous avez préféré travailler dans l'ombre ... vous avez renié votre métier de combattant pour embrasser la profession de flic ... oui, colonel Godard, vous étiez né, élevé et grandi dans l'amour patriotique d'une nation civilisée et même civilisatrice, vous étiez destiné à jouer un rôle toujours grandissant dans l'armée en exposant votre vie, vos poitrines aux balles des Allemands, ou de toute autre nation, égale tout au moins à la vôtre, qui vous déclarerait là guerre. Jusqu'au jour où vous avez rejoint l'armée colonialiste, je n'ai rien à vous reprocher étant donné votre zèle et votre amour pour votre pays en le servant dans l'honneur et la gloire, et par tous les moyens appropriés ... Vous venez de ravaler votre honneur à celui d'un simple mouchard au service d'une poignée de colonialistes. Ce travail serait à l'honneur si c'était en France. dans votre propre pays que vous ayez accepté de nettoyer votre nation d'éléments tels que la Ve Colonne, avant la guerre de 1940. Les dirigeants de la D.S.P. et de ses subdivisions en France peuvent être demain des grands chefs respectés, honorés et glorifiés, car ils collaborent à la grandeur de leur nation. Mais vous, colonel Godard, que venez-vous faire dans cette galerie « d'ultras rebelles» à votre patrie même, vous Qui êtes né et élevé dans les principes de la révolution de 1789, vous souillez l'honneur d'une carrière déjà belle. »
            Mort

            Amirouche voulait rétablir la primauté d'un gouvernement de « l'intérieur » sur celui de « l'extérieur » et souhaitait que le GPRA donne l'ordre de reprendre les assauts contre les barrages électrifiés afin de fixer le maximum de troupes françaises le long des frontières et alléger ainsi la pression sur les wilayas. Une importante réunion devait avoir lieu en Tunisie afin de prendre des décisions sur ces importantes questions.
            Le 6 mars 1959, Amirouche se met en route pour Tunis, entraînant avec lui Si El Haouès, chef de la wilaya VI, escortés par le commandant Amor Driss, accompagnés par 40 djounouds. Ils sortent de Kabylie et passent vers le sud, entre Djelfa et Boussada avant de rejoindre la frontière tunisienne. Mais malheureusement pour lui, son itinéraire fut communiqué au commandement français par un opérateur radio aux ordres de Boussouf patron de la fameuse Sécurité militaire du FLN qui désirait se débarrasser de ces deux « contestataires » !
            Le colonel Ducasse du 6e RPlMA, informé de l'itinéraire et des horaires, décide de leur tendre une embuscade entre le djebel Tsameur et le djebel Djininibia, à 75 kilomètres au sud de Boussada. Les quarante hommes de l'escorte résistent avec courage aux attaques de nombreux soldats français qui les encerclent. Les rebelles se cachent dans des grottes des falaises et il est impossible de s'approcher. Il faut faire venir la Légion, le 2e escadron du 1er régiment de spahis, et un régiment d'infanterie en renfort.
            L'aviation et les canons des EBR Panhard pilonnent les grottes et, le 29 mars, les troupes qui s'avancent vers les centres de résistance ne découvrent que des cadavres dont ceux d'Arnirouche et de Si El Haouès.
            La fouille des documents trouvés confirment que c'est bien Amirouche.
            L'inventaire des musettes révèle l'état moral de la Wilaya. Mademba Sy et Bole du Chaumont trouvent même un million et demi en billets, somme qui trouvera place dans la caisse noire du régiment. Ducasse, ne veut croire que ce qu'il voit, avant de transmettre la nouvelle à Alger. Un hélicoptère Sikorsky H-19 se pose en fin d'après-midi, pour ramasser les corps « importants », ils seront présentés à la presse. Les survivants suivront. Ould Hammouda, cousin d'Amirouche, ramené de Tassaft, identifiera avec certitude le corps du colonel Amirouche, devant les journalistes.
            L'examen des documents trouvés dans les musettes, révéla un certain état d'esprit régnant dans les Wilayas, fortement éprouvées par les opérations successives, sans avoir d'aide, ni soutien de la part des états-majors de l'ALN de Tunisie. Amirouche se permettait d'inciter le GPRA, à Tunis, à lancer des séries d'opérations en France, avec le soutien, la complicité, des « porteurs de valises ».

            Commentaire


            • #7
              Alors vous avez une morale??????????
              honte a ceux qui sont "medisant" mais qu'attendons-nous des harkis:22:

              Commentaire


              • #8
                "Les harkis se sont ceux qui travestissent l'Histoire selon leurs désirs."

                "Le rouquin des frontières" a excellé dans ce domaine donc tu fais que confirmer mes dires
                "Que choisir entre la vie et l'honneur?
                La première est plus belle mais l'honneur est plus eternel!"
                Ali Gouasmi (Allah y rahmou)

                Commentaire


                • #9
                  Au moment où à l’intérieur du pays d’authentiques militants se battaient pour l’indépendance, ceux qui étaient planqués, particulièrement au Maroc, avaient pour objectif la prise du pouvoir après l’indépendance.
                  L'histoire de la vie de boumedienne confirme cest dires ci on avait une justice boumedienne passe devant cette justice pour crime de guerre et crimes contres nos vrais moudjahidines dignes de ce nom qu'il a tué a l'étranger et dans le pays sous ces ordres a titre postume il doit passé en justice pour divers crimes

                  Commentaire


                  • #10
                    Tu as vu son nom cité dans le sujet que j'ai fais ci-dessus?

                    La médisance est une part importante dans la mecreance ;
                    Vous aimez l'histoire selon vos desirs ?
                    Non monsieur un traitre reste un traitre et le sujet les designe a moins que tu as des Oeillères ...
                    3 grand Moudjahifines ont été trahis pratiquement par la mème personne:
                    Bpumedienne n'est arrivé d'Egypte que fin 1957 .
                    ET les victimes de ces traitres furent d'abord Amar Aït Cheikh, Abane Ramdane , et Amirouche les 2 grands responsables furent en premier Krim Belkacem en ce qui concerne Aït Cheikh, et en core Krim et Bousouf pour Abane Ramdane et Amirouche le sujet donne des détailles assez claire..........

                    Commentaire


                    • #11
                      les deux sont morts et on saura sur certains sujet jamais le fin mot de l'histoire..
                      en tout cas ni boumédienne (et plein d'autre) n' a été un "tendre", ni amirouch, pour rester modérée, et combien même ils furent des moujahidines, et ont combattu le colonisateur, ça n'excusera jamais leurs exactions à eux deux, leurs paranoïas meurtrières, et leurs brutalités qui devaient tôt ou tard en faire un assassiné et un assassin

                      Commentaire


                      • #12
                        reaction

                        Des indicateurs il y en a eu de tout temps comme se Djamal2008 qui excelle dans le dénigrement de tout ce qui touche au pouvoir dont surement il fait partie j'ai bien lue ses remarques sur tout ce qui touche la remise en cause de ceux qui en la main mise sur l'État et particulièrement sur ce qui a trait au Kabyle et a la Kabylie. Ses pleutres réactions aux articles de Monsieur Arezki HAMOUDI entre autre qui sont plus que pertinents et objectifs. Alors que dire du colonel Amirouche lui qui même mort continue a déranger pour ne pas dire a faire peur :22:

                        Commentaire


                        • #13
                          Boumedienne, boussouf, aa3mirouche..tous ont fait l'algerie avec leurs actes..que se soit bien ou mauvais...de toute les façons el hamdoulah keyene el mout ....la mort est invitable pour ces personnes et pour d'autres de notre epoques...l'algerie est devenu une ordure a cause de plusieurs acteurs du projet ; desctuction de l'algerie...hamdoulah keyen el mout..moi persnnelement, je vais pas pardonner les gens qui nous gouvernait et qui nous gournenent et qui ont crée cette page noir de notre algerie...oulah men samahhoum ni denya ni akhira..en plus, nous sommes en 2010, mon dieu 20 ans passé de mon age et je ne me rend compte pas depuis les malfaiteurs des islamsites......oulah men semahoum devant dieu..encore une fois, hamdoulah keyen el mout....

                          Commentaire


                          • #14
                            Voila un extrait publiée par el Watan en 2008 le 27/décembre 2008

                            Les assassinats politiques en mode de gouvernance

                            De Khider À... Medeghri


                            Tout au long de son long règne de 13 années, Boumediène a fait gicler le sang de tous ceux qui lui contestaient sa mainmise sur l’Algérie.


                            Qu’ils soient des héros de l’indépendance, des cadres du jeune Etat algérien, des berbéristes, des militants politiques ou des acteurs associatifs, l’omnipotent Président les a fait exécuter ou « suicider » sans état d’âme par son bras armé : la puissante Sécurité Militaire. Et à tout seigneur tout « honneur », ce fut son « ami » Ahmed Ben Bella qui fit connaissance avec la « méthode » Boumediène juste après l’avoir renversé le 19 juin 1965. Un coup d’Etat qui ne fut pas aussi blanc que cela dans la mesure où près de 40 personnes, qui avaient osé manifester à Annaba, furent froidement canardées. Quant à Ben Bella, il sera la première victime politique et psychologique du système Boumediène. Séquestré durant 14 années sans jugement, le Premier président ne sera même pas autorisé à assister à l’enterrement de sa vieille mère. Commence alors la longue série noire des années Boumediène durant laquelle la liquidation physique tenait lieu de pratique politique. Première cible : Mohamed Khider. Ce dirigeant de la révolution, qui s’était pourtant allié à Ben Bella à la prise du pouvoir en 62, est tué le 4 janvier 1967 à Madrid, où il s’était exilé en 1963. Son péché ? Avoir dénoncé le coup d’Etat du 19 juin 1965 et le pouvoir autocratique de Boumediène. Hocine Aït Ahmed désigne Youssef Dakhmouche comme étant l’exécutant du forfait. Le 14 décembre 1967, le coup d’Etat avorté du colonel Zbiri contre le pouvoir de Boumediène est réprimé dans le sang. Des Mig pilotés par des soviétiques bombardent les blindés de Tahar Zbiri, faisant près d’un millier de morts, dont de très nombreux civils, notamment à El Affroun, selon plusieurs témoignages.
                            Accidents domestiques, suicides…
                            Le 16 décembre 1967, le colonel Saïd Abid, évoqué récemment par l’ex-président Chadli, est déclaré « suicidé » dans son quartier général de Blida. En janvier 1968, le régime de Boumediène « innove » dans son entreprise criminelle en inaugurant les « disparitions ». C’est ainsi que le colonel Abbès meurt mystérieusement sur la route Cherchell-Alger. Personne ne saura s’il a été enlevé chemin faisant ou s’il a été tout simplement « accidenté ». Mais avec le meurtre de cet homme soupçonné d’avoir soutenu le putsh de Zbiri, il était clair que l’heure des règlements de comptes avec les opposants politiques a sonné. Le 7 avril 1969, la Cour dite « révolutionnaire » d’Oran (tribunal d’exception) condamne à mort par contumace une icône de la révolution, Krim Belkacem. Le « Lion des djebels » et négociateur en chef des accords d’Evian, que la France coloniale n’a pu tuer, est étranglé dans sa chambre à l’hôtel Intercontinental de Francfort (Allemagne). Des tueurs à gage de la sinistre Police politique de Boumediène ont exécuté la sale besogne le 18 octobre 1970. Là aussi, Hocine Aït Ahmed, l’un des rares opposants de Boumediène encore en vie, désigne un coupable : le commandant H’mida Aït Mesbah, chef du service opérationnel de la SM (actuelle DRSA). Quatre ans plus tard, Boumediène se débarrasse de l’un des plus brillants cadres de l’Algérie indépendante, Ahmed Medeghri. Ce ministre de l’Intérieur auteur des premiers découpages territoriaux de l’après-indépendance et fondateur de l’Ecole nationale d’administration, a été liquidé par un « décès accidentel » chez lui, à El Biar, selon la formule tragicomique de l’agence APS. Avec Boumediène, on peut en effet être victime d’un accident, y compris chez soi… Mais en réalité, Ahmed Medeghri, dont la mort hante encore ses bourreaux à ce jour, a payé son opposition à la première charte nationale des années 1970, lui préférant une constitution démocratique. Hocine Aït Ahmed rapporte, en effet, dans sa nouvelle préface pour la réédition de son livre L’Affaire Mecili la teneur d’une discussion qu’il a eue avec Claude Julien, l’ancien directeur du Monde Diplomatique. Il raconte que quelques jours avant sa disparition tragique le 10 décembre 1974, Ahmed Medeghri l’avait appelé pour annuler un rendez-vous déjà convenu entre les deux hommes à Alger.
                            Crime de « lèse-Boumediène »
                            Motif ? Selon Aït Ahmed, le ministre Medeghri aurait précisé à son interlocuteur au bout du fil qu’il se sentait « vraiment menacé ». Et avec Boumediène, la menace était systématiquement suivie de l’acte. Ce crime politique n’est bien sûr jamais assumé, tout comme les autres assassinats d’opposants. Seul le nom de cet illustre personnage, trônant sur le fronton de l’hôpital de Aïn Témouchent, rafraîchit un peu la mémoire. Le meurtre de Medeghri est le dernier de la longue liste noire des victimes très connues de Boumediène. Mais ce n’est pas fini. Il a juste changé de mode opératoire pour corriger ses adversaires. Ferhat Abbas, Benyoucef Benkhedda, Hocine Lahouel et Mohamed Kheireddine, les dernières brebis galeuses résiduelles de la Révolution, l’ont vérifié à leurs dépens. Ils ont été placés en résidence surveillée et leurs biens confisqués pour avoir osé un crime de « lèse-Boumediène » en publiant un manifeste dénonçant son pouvoir personnel. Que retenir donc de Boumediène sinon qu’il avait la gâchette particulièrement facile pour éliminer physiquement tous ceux qui bougent dans le sens opposé au sien. L’histoire retiendra que le président Houari Boumediène a érigé l’assassinat politique en mode de gouvernance dans la pure tradition du chef du clan de Oujda qu’il fut.

                            Hassan Moali
                            27 décembre 2008

                            Commentaire


                            • #15
                              Le sujet parle de Amirouche c'est a dire d'avant 1962............

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X