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Les masses des quarks légers sont désormais mieux connues

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  • Les masses des quarks légers sont désormais mieux connues

    Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

    Grâce à des calculs sur ordinateurs, les masses des quarks légers composant les protons et les neutrons sont maintenant connues avec plus de précisions. Ces nouvelles données seront précieuses pour découvrir une nouvelle physique dans les collisions de protons au LHC.

    On a coutume de dire que les protons et les neutrons sont constitués de trois quarks mais cette simplification ne rend pas compte de la complexité d’un nucléon. Ainsi, on pourrait en déduire que la masse d’un proton est à peu de chose près la masse de ses constituants, tout comme la masse d’un atome de deutérium est à une bonne approximation près la somme des masses d’un neutron, d’un proton et d’un électron. Ce serait une erreur…

    En effet, contrairement aux forces de liaisons électromagnétiques qui sont faibles et n’influent que peu sur la masse d’un atome léger, les forces nucléaire entre quarks au sein d'un nucléon sont si fortes qu’elles dominent largement par leur contribution énergétique celle des masses des quarks dit de valence.

    Les 3 quarks d'un nucléon génèrent un champ de gluons si intense que des paires de quarks-antiquarks apparaissent et disparaissent. Dans un proton, elles sont même dominantes par rapport aux quarks de valence.

    En plus, contrairement aux photons, les gluons, les particules médiatrices de l’interaction forte entre les quarks, s’attirent les uns les autres. Il en résulte que l’intérieur d’un proton ou d’un neutron est en réalité très compliqué et que des effets non-linéaires changent la nature même de ce qu’il faut entendre par une particule composée de trois quarks.

    On a ainsi découvert que la « mer » de gluons et de paires de quarks entourant les quarks de valence les faisait apparaître comme plus lourds qu’ils ne le sont en réalité. On fait donc la différence entre les quarks de valence « nus » et les quarks constituants « habillés ». Il n’est pas facile pour des hadrons légers comme le proton ou les mésons pi et K de déterminer par le calcul et à partir des mesures quelles sont les masses des quarks de valence « u », « d » et « s ». En revanche, pour des hadrons plus lourds contenant des quarks charmés (« c »), beau (« b ») ou top (« t »), il est plus facile d’obtenir ces informations.

    Lorsque des effets non-linéaires apparaissent dans des équations, il est difficile de trouver des solutions analytiques. C’est pourquoi on a recours à l’ordinateur. C'est le cas par exemple en mécanique des fluides, appliquée à la météorologie ou à l'étude des écoulements autour de surfaces portantes d'avions.

    La solution consiste alors à discrétiser (au sens mathématique de rendre discontinu) les équations sur un réseau avec des intervalles d’espace et de temps. Le même procédé peut être utilisé avec les équations de la chromodynamique quantique, la QCD, qui décrit les quarks et les gluons. A la fin de l’année 2008, un groupe de chercheurs a annoncé avoir réussi à dériver, grâce aux simulations numériques dites de QCD sur réseaux, la masse du proton et d’autres hadrons légers.

    Cette année, des chercheurs groupés autour de Christine Davies, de l’Université de Glasgow, ont en quelque sorte pris le problème dans l’autre sens. Ils ont annoncé avoir déterminer avec une précision 20 fois supérieure à celle obtenue jusque-là, la masse des quarks légers, « u », « d » et « s ».

    Ils ont bien sûr encore mobilisé la QCD sur réseaux mais surtout, au lieu de chercher à déterminer séparément les masses des quarks, ils se sont concentrés sur des rapports de masses, en particulier le rapport de celles du quark charmé « c » sur celle du quark étrange « s » que l’expérience peut fournir avec une faible incertitude. Ils ont ainsi amélioré les précédents calculs sur réseaux portant sur les masses des quarks.

    Les masses mu et md des quarks « u » et « d » étaient connues à 30% près mais dans la publication que les chercheurs viennent de publier sur arXiv, ils affirment avoir maintenant des valeurs précises à 1,5% près. Ainsi, ils donnent comme nouvelles valeurs :

    mu = 2,01 +/- 0,14 MeV
    md = 4,79 +/- 0,16 MeV

    ce qui représente respectivement 0,214 % et 0,510 % de la masse du proton.

    La prise de données a commencé dans les détecteurs du LHC avec les premières collisions à 7 TeV. Dans quelques mois, les chercheurs partiront à la chasse à des nouvelles particules au-delà du modèle standard. Le gain de précision obtenu dans la masse des quarks sera précieux pour faire ressortir un faible signal laissé par l’existence de particules supersymétriques ou d’une nouvelle force inconnue jusqu’ici.

  • #2
    slut nico
    toujours des simulations...discretiser la QCD sur un reseau
    [matrice](espace,temps)...
    S'agit-il toujours des algorithmes de Mesh?...
    sinon a-on une idee sur le "package" parce que je n'arrive pas a comprendre comment ameliorer un resultat par comparaison relative (c & s)?
    ca me rappelle Euler et son fameux e?

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    • #3
      Alex.... salut

      Pour le reste de ton intervention et de ses 3 points d'interrogation, il faudra compter sur quelqu'un d'autre parce que moi ça me rappelle pas du tout euler, même si son e est fameux

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      • #4
        justement Euler a calcule le neperien en descretisant geometriquement une fonction logarithmique...laquelle? good question.. moi aussi j'ai oublie

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        • #5
          Ca peut-être... ?

          He studied elementary geometry, trigonometric functions,
          discovered the imaginary logarithms of negative numbers,
          showed that each complex number has an infinite number
          of logarithms. He demonstrated the identity
          e^iq = cos(q) + i sin(q) , in which when carrying out,
          q=p one finds out the relation e ip + 1 = 0 . As we can
          see the most famous numbers appear
          les lettre grecques sont pas passées : p = pi, et q c'est théta

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          • #6
            la fonction en question:
            Exponential decay



            qui admet comme solution





            ...quelques applications:

            Natural sciences
            In a sample of a radionuclide that undergoes radioactive decay to a different state, the number of atoms in the original state follows exponential decay as long as the remaining number of atoms is large. The decay product is termed a radiogenic nuclide.
            If an object at one temperature is exposed to a medium of another temperature, the temperature difference between the object and the medium follows exponential decay (in the limit of slow processes; equivalent to "good" heat conduction inside the object, so that its temperature remains relatively uniform through its volume). See also Newton's law of cooling.
            The rates of certain types of chemical reactions depend on the concentration of one or another reactant. Reactions whose rate depends only on the concentration of one reactant (known as first-order reactions) consequently follow exponential decay. For instance, many enzyme-catalyzed reactions behave this way.
            Atmospheric pressure decreases approximately exponentially with increasing height above sea level, at a rate of about 12% per 1000m.
            The electric charge (or, equivalently, the potential) stored on a capacitor (capacitance C) decays exponentially, if the capacitor experiences a constant external load (resistance R). The exponential time-constant τ for the process is R C, and the half-life is therefore R C ln2. (Furthermore, the particular case of a capacitor discharging through several parallel resistors makes an interesting example of multiple decay processes, with each resistor representing a separate process. In fact, the expression for the equivalent resistance of two resistors in parallel mirrors the equation for the half-life with two decay processes.)
            Some vibrations may decay exponentially; this characteristic is often used in creating ADSR envelopes in synthesizers.
            In pharmacology and toxicology, it is found that many administered substances are distributed and metabolized (see clearance) according to exponential decay patterns. The biological half-lives "alpha half-life" and "beta half-life" of a substance measure how quickly a substance is distributed and eliminated.
            The intensity of electromagnetic radiation such as light or X-rays or gamma rays in an absorbent medium, follows an exponential decrease with distance into the absorbing medium.
            The decline in resistance of a Negative Temperature Coefficient Thermistor as temperature is increased.


            Many decay processes that are often treated as exponential, are really only exponential so long as the sample is large and the law of large numbers holds.

            Pour des petits echantillons, l'approche mathematique est differente et les simulations dependent des methodes appliquees dans la collection des data.
            Dernière modification par absent, 10 avril 2010, 14h06.

            Commentaire


            • #7
              Et ainsi va la datation C14 !

              Du coup je suis allé chercher la réponse à une question que j'ai déjà eu l'occasion de me poser (il y a fort longtemps du coup...) : pourquoi e = 2,718 et que tant de phénomènes naturels sont liés à ce nombre ???

              J'ai fouillé un peu, et bien c'est une sorte de point de rencontre entre plusieurs propriétés (enfin j'imagine que c'est plutôt différents aspect d'un même concept mathématique) :

              - e^iq = cos(q) + i sin(q), donc ça a a voir avec le cercle, avec pi aussi
              - c'est la limite de la suite (1+1/n)^n
              - c'est la somme de la suite 0->infini de (1/k!)
              - l'aire sous l'hyperbole dans l'intervalle [1;e] vaut 1

              Genre de nombre clé comme pi qui relie la réalité du monde à l'abstraction mathématique.

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              • #8



                le nombre e donc represente la base qui donne une solution pour le cas le plus simple et aussi dans sa plus simple forme c.a.d lambda=1 et le rapport relative entre une quantite (N) apres un instant t et sa valeur initiale (N0) a un instant t0 n'est autre que l'exp de -t [exp*(-t)]. Exprime en unite de temps N diminue (ou augmente) par le facteur e que justement Euler a calcule geometriquement par approximations arithmetiques. par consequent la question qui s'impose: quelle est la limite acceptable (mais tt est relatif) entre un systeme lineaire et non-lineaire et en outre la limite entre classique (continue) et quantique (discret)?

                by the way I liked these





                these five constants symbolisze the fiour major branches of classical mathematics:
                arithmetic is represented by 1 & 0;
                algebra by i;
                geometry by Pi;
                and analysis by e.
                Euler's number has been called the most famous of all formulas, "because as one textbook says it appeals equally to the mystic, the scientist, the philosopher and the mathematician"
                Dernière modification par absent, 16 avril 2010, 01h09.

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                • #9
                  quelle est la limite acceptable (mais tt est relatif) entre un systeme lineaire et non-lineaire et en outre la limite entre classique (continue) et quantique (discret)?
                  C'est une excellente question (qui nous ramène un peu à l'article de base). J'imagine que tu t'attends pas à ce que je réponde à ta question, hein ? ça tombe bien...
                  En tout cas sais-tu ce qu'envisagent les théoriciens concernant la frontière ou plutôt la transition entre le monde quantique et classique ? D'ailleurs est-ce qu'il ont au moins un début de proposition ?

                  Quel est le rapport entre N sur le graphique animé et l'équation juste en dessous (e^ipi + 1 = 0). J'aurais peut-être dû réviser les nombres complexes pour ne pas avoir à poser la question, tu me diras ?

                  because as one textbook says it appeals equally to the mystic, the scientist, the philosopher and the mathematician
                  J'aime bien. Perso c'est plus le côté mystique pour l'instant, mais qui sais d'ici quelques posts t'auras peut-être fait progresser l'aspect mathématique et scientifique...

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                  • #10
                    bonsoir nico

                    En tout cas sais-tu ce qu'envisagent les théoriciens concernant la frontière ou plutôt la transition entre le monde quantique et classique ? D'ailleurs est-ce qu'il ont au moins un début de proposition ?
                    je presume que si le LHC ne donne rien sur les "Higgs Bosons" (or bosom... )...alors faudrait-il remettre en cause tte la theorie quantique?!!!

                    Quel est le rapport entre N sur le graphique animé et l'équation juste en dessous (e^ipi + 1 = 0).
                    I love copy&paste:
                    The exponential function e^z can be defined as the limit of (1 + z/N)^N, as N approaches infinity, and thus eiπ is the limit of (1 + iπ/N)^N. In this animation N takes various increasing values from 1 to 100. The computation of (1 + iπ/N)^N is displayed as the combined effect of N repeated multiplications in the complex plane, with the final point being the actual value of (1 + iπ/N)^N. It can be seen that as N gets larger (1 + iπ/N)^N approaches a limit of −1

                    en quelques sorte ca resume ton poste precedent:

                    - e^iq = cos(q) + i sin(q), donc ça a a voir avec le cercle, avec pi aussi
                    - c'est la limite de la suite (1+1/n)^n
                    - c'est la somme de la suite 0->infini de (1/k!)
                    - l'aire sous l'hyperbole dans l'intervalle [1;e] vaut 1
                    et donc c'est une sumilation d'"Euler formulae" (e^ipi + 1 = 0)

                    ...et ouvre le dilemme de la limite des iterations mathematiques
                    Dernière modification par absent, 17 avril 2010, 19h48.

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