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Menace de grève au Complexe sidérurgique ArcelorMittal d’El-Hadjar

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  • Menace de grève au Complexe sidérurgique ArcelorMittal d’El-Hadjar

    La tension est de retour au Complexe sidérurgique ArcelorMittal d’El-Hadjar. En effet, le partenaire social menace de recourir, de nouveau, à une grève générale et illimitée dans le cas où l’employeur ne lancerait pas le plan d’investissement relatif notamment à la réhabilitation de la cokerie et au renouvellement des installations du complexe. Ces menaces ont été proférées ce jeudi lors d’un meeting organisé par le syndicat d’entreprise devant le siège de la direction générale de cette unité du leader mondial de la sidérurgie.

    Prenant la parole devant des centaines de travailleurs, le secrétaire général du syndicat, Smaïl Kouadria, a reproché aux responsables du Complexe de n’avoir rien entrepris depuis l’accord intervenu entre les représentants du groupe de l’Indien Lakshmi Mittal et ceux du gouvernement et de la centrale syndicale de l’UGTA, à la fin du mois de janvier dernier, à Alger, suite à une grève générale de neuf jours.

    «Si d’ici la fin du mois d’avril en cours, aucun signe n’est perceptible dans le lancement du plan d’investissement, nous entamerons un mouvement de grève générale et illimitée», a averti Kouadria qui a tenu à informer de sa démarche le partenaire étatique du groupe indien, l’entreprise Sider en l’occurrence, qui détient 30 % du capital social de cette société.

    Cet accord prévoyait, en effet, un investissement de 160 millions de dollars sur la période allant de 2010 à 2014, incluant la réhabilitation ou le renouvellement de la cokerie, laquelle présentait un risque d’explosion. Cette situation est à l’origine de sa fermeture intervenue à la fin l’année 2009, pour des raisons évidentes de sécurité des employés et des riverains du Complexe.

    Au cours du même meeting, le secrétaire général du syndicat a également révélé les pratiques de l’employeur qu’il a qualifiées de clandestines, incitant des centaines de travailleurs à un départ volontaire avec un pécule insignifiant. «Nous refusons dans le fond et dans la forme cette manière de procéder, que nous assimilons à une forme de compression d’effectifs», a tonné Kouadria.

    Estimant que la situation qui prévaut au sein du Complexe est marquée par de profonds bouleversements, le représentant du partenaire social a renouvelé les revendications syndicales, notamment celle relative à l’ouverture du dossier du départ à la retraite avant l’âge légal. «Nous avons tenu nos promesses par une augmentation de la production et une réduction des dépenses, ce qui n’est pas le cas de la direction qui continue dans ses tergiversations », a souligné l’intervenant devant la nombreuse assistance, des travailleurs acquis au discours du premier responsable du syndicat de l’entreprise ArcelorMittal d’El-Hadjar.

    Par Le Soir
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