Prisonniers sahraouis au Maroc : le président Abdelaziz appelle l'Union africaine à intervenir
Rafik Tadjer
Le président du Sahara occidental Mohamed Abdelaziz continue de réclamer la libération des prisonniers sahraouis au Maroc. Samedi, il a demandé dans une lettre adressée au président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, d'"intervenir d'urgence" pour sauver la vie de ces détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis le 18 mars dernier dans des prisons marocaines, selon l'agence de presse sahraouie (SPS).
"Je vous écris pour attirer votre attention et vous faire part de notre profonde préoccupation dans la République sahraouie quant à la vie de nombreux détenus politiques sahraouis en grève de la faim dans plusieurs prisons marocaines devant l'indifférence affichée par le gouvernement marocain à l'égard de leur vie et de leurs revendications légitimes", a écrit notamment le chef d'Etat sahraoui dans sa lettre.
M. Abdelaziz, qui a mis en garde contre l'éminence "d'un drame humanitaire", a insisté sur la nécessité "absolue de prendre des mesures urgentes pour sauver la vie de personnes innocentes désarmées dont le seul tort est de défendre la liberté, la dignité humaine et les exigences de la légalité internationale et au premier plan le droit des peuples à l'autodétermination et au respect des frontières héritées de la colonisation".
Au total, 36 détenus politiques sahraouis sont en grève de la faim dans les prisons marocaines de Salé, Tiznit, Inzegane, Taroudante, Benliman, Ait Melloul, Kenitra et dans la ville d'El Ayoun occupée. Ces militants revendiquent un procès équitable ou leur libération inconditionnelle.
Rafik Tadjer
Le président du Sahara occidental Mohamed Abdelaziz continue de réclamer la libération des prisonniers sahraouis au Maroc. Samedi, il a demandé dans une lettre adressée au président de la commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, d'"intervenir d'urgence" pour sauver la vie de ces détenus politiques sahraouis en grève de la faim depuis le 18 mars dernier dans des prisons marocaines, selon l'agence de presse sahraouie (SPS).
"Je vous écris pour attirer votre attention et vous faire part de notre profonde préoccupation dans la République sahraouie quant à la vie de nombreux détenus politiques sahraouis en grève de la faim dans plusieurs prisons marocaines devant l'indifférence affichée par le gouvernement marocain à l'égard de leur vie et de leurs revendications légitimes", a écrit notamment le chef d'Etat sahraoui dans sa lettre.
M. Abdelaziz, qui a mis en garde contre l'éminence "d'un drame humanitaire", a insisté sur la nécessité "absolue de prendre des mesures urgentes pour sauver la vie de personnes innocentes désarmées dont le seul tort est de défendre la liberté, la dignité humaine et les exigences de la légalité internationale et au premier plan le droit des peuples à l'autodétermination et au respect des frontières héritées de la colonisation".
Au total, 36 détenus politiques sahraouis sont en grève de la faim dans les prisons marocaines de Salé, Tiznit, Inzegane, Taroudante, Benliman, Ait Melloul, Kenitra et dans la ville d'El Ayoun occupée. Ces militants revendiquent un procès équitable ou leur libération inconditionnelle.
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