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L’Algérie et la France ont perdu une soupape de sécurité

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  • L’Algérie et la France ont perdu une soupape de sécurité

    Larbi Belkheir a joué son rôle et Claude Guéant tente de lui succéder

    Depuis que le général Larbi Belkheir a cessé d’exercer ses fonctions en tant qu’autorité active dans le pays suite à sa maladie, l’Algérie et la France ont perdu l’un des plus importants points de relais entre les deux pays qui empêchait la dégradation des relations bilatérales entre Alger et Paris. Après la mort de Larbi Belkheir, les Français tentent de pousser le secrétaire général de l’Elysée, M. Claude Guéant, à rebâtir les liens détériorés entre les deux pays.
    On dit que le « Cardinal de Frenda », décédé à la fin de janvier dernier, a fait d’énormes efforts pour bâtir son grand et influent réseau d’amitié avec la France, afin de convaincre les responsables de ce pays que l’homme qui a été choisi par l’institution militaire, en 1999, serait l’homme qui conviendrait le plus à servir les intérêts économiques et politiques de la France en Algérie, en plus des privilèges de certaines personnalités françaises qui tenaient avec Belkheir des liens d’amitié et de business qui remontaient aux débuts des années 80.
    On doit, également, rappeler que Belkheir a joué un rôle très important à geler le dossier des crises diplomatiques entre les deux pays qui ont commencé dès le début de la crise sécuritaire en Algérie. Parmi les crises entre les deux pays, dans lesquelles Belkheir est intervenu et a pu les résoudre, celles du kidnapping des fonctionnaires de l’Ambassade de France à Alger, en 1993 et du détournement de l’Airbus à la fin de 1994, en plus de l’assassinat des moines de Tibhirine en 1996.
    Les hommes qui ont connu Belkheir de près témoignent qu’il fut la soupape de sécurité des intérêts de la France en Algérie, il assurait la pérennité des relations bilatérales dans leur volet économique. Certes, il a pu maintenir la continuité des investissements français en Algérie, au moment où l’ensemble des investisseurs étrangers l’avaient quittée. Les français étaient sous influences des rapports de renseignements de leurs pays qui faisaient état d’un éventuel renversement du régime en place, en Algérie, sous les frappes des groupes islamiques armés.
    Cependant, les connaisseurs des dessous des relations historiques entre les deux pays, étaient certains que la France n’allait jamais abandonner la meilleure de ses anciennes colonies, même sous la féroce concurrence des Etats-Unis et de la Chine, en Afrique du Nord. Ils savaient qu’il était un homme puissant au sein du régime algérien, même si l’on l’appelait « le faiseur des présidents », il était aussi l’homme ayant des liens solides avec les plus influents cercles économiques français. Ils savaient, également, que les liens entre l’Algérie et la France étaient plus puissants que les violentes tempêtes qui frappent leurs relations bilatérales, de temps à autre. Ils savaient surtout que les hommes du régime algérien possédaient des investissements et des résidences en France et que les enfants de la plupart d’entre eux poursuivaient leurs études en France où ils se rendent, souvent, ne serait ce que pour des maux de dents.
    Pour leurs parts, les Français connaissaient parfaitement les intérêts en plus de la nostalgie qui relient les responsables algériens à la France. Pour cette raison, ils étaient certains que quel que soit le niveau d’un conflit, il ne dépassera pas un seuil déterminé. Sur cette base, le gouvernement Français tente timidement de pousser le deuxième homme de l’Elysée, la cervelle de Nicolas Sarkozy, à améliorer les relations avec l’Algérie.
    Notons que l’expérience de Claude Guéant est riche en acquis, en termes de résolution des conflits et de crises avec les pays africains. Il a, également, le mérite d’avoir libéré les infirmières Bulgares en Lybie, dans l’affaire du virus du SIDA injecté à des enfants. On lui a également confié la mission d’apaiser la tension des algériens suite aux questions de « l’humiliation Française » de l’Algérie dans l’affaire du diplomate Mohammed Hasseni, l’accusation de l’Armée nationale populaire algérienne pour être « impliquée dans l’affaire de l’assassinat des moines de Tibhirines à Médéa », en plus des déclarations de Bernard Kouchner, faisant état de la nécessité du départ de la génération de novembre du pouvoir, et dernièrement, le complot qui a été tissé avec le Mali contre l’Algérie, dans l’affaire de la libération des membres d’Al-Qaïda contre la vie de Pierre Camate.




    El Khabar



  • #2
    Ils savaient surtout que les hommes du régime algérien possédaient des investissements et des résidences en France et que les enfants de la plupart d’entre eux poursuivaient leurs études en France où ils se rendent, souvent, ne serait ce que pour des maux de dents.
    Pour leurs parts, les Français connaissaient parfaitement les intérêts en plus de la nostalgie qui relient les responsables algériens à la France. .
    ou est notre souveraineté ?
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    • #3
      La souveraineté de l'Algérie est intacte. La diplomatie n'est pas une remise en cause de la souveraineté. Il faut raison garder.

      Par contre, ce que cet article illustre fort bien, c'est combien la demande est au fond plus algérienne que française. Ce sont les élites algériennes qui ne peuvent se passer de l'aide technique, voire privée, de la France. A ce titre, je ne comprends pas que la France tolère un discours officiel d'hostilité à son encontre quand dans les faits, les élites algériennes contemporaines mangent dans sa main. Ou plutôt si je comprends : ça s'appelle "la clémence d'Auguste".

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      • #4
        Les enfants ont toujours besoin de leur père même s'il est divorcé de leur mère. L'Algérie ne peut se passer de la France.

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        • #5
          salam

          je me suis reconnecté au forum juste pour la nouvelle que je viens d'apprendre Larbi Belkheir est mort quel soulagement ! j'espere juste qu ele gouvernement aura la genereuse idée de saisir tous ses biens dans le pays et à l'étranger et pouvoir redistribué ce bien mal acquis volé aux algeriens et gangé sur le dos des algeriens afin de redistribué au peuple cela ne sera que justice , pour les crimes qu'il a commis , et la haute trahison dont il a été l'instigateur, heureusement qu'il y a la mort et la justice de dieu est au dessus de la justice des hommes

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          • #6
            serait l’homme qui conviendrait le plus à servir les intérêts économiques et politiques de la France en Algérie,
            formuler comme ça ....j'en arrive presque a me dire ...que finalement parfois certaine chose inéluctable peuvent etre un bien
            tu tombe je tombe car mane e mane
            après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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            • #7
              il y a beaucoup d'algériens qui peuvent remplacé belkheir car la chaine qu'a laissé la france est trés trés longues (comité de salut publics et les autres qu'on appel les fils de la france)

              les europèens ne dorment jamais comme nous autres

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              • #8
                Ce sont les élites algériennes qui ne peuvent se passer de l'aide technique, voire privée, de la France. A ce titre, je ne comprends pas que la France tolère un discours officiel d'hostilité à son encontre quand dans les faits, les élites algériennes contemporaines mangent dans sa main. Ou plutôt si je comprends : ça s'appelle "la clémence d'Auguste".
                Alors là ! il n'y a absolument rien de vrai dans tout ça. ces "élites" ce sont ceux qui n'ont jamais coupé le cordon ombilical avec leurs maitres à penser,et ont voulu maintenir notre pays sous la dependance commerciale et technique d'un seul partenaire (la France) à cause de la langue utilisée et les facilités bancaires qui leur sont accordeés pour bénéficier en toute impunité de ristournes (pots de vin) qu'ils réinvestissent chez vous. La France n'a jamais fait de cadeau à l'Agerie, elle a tjr été payé rubis sur ongle.
                Souviens toi le dernier réajustement de la loi de finance 2009 chez nous a provoqué un tollé géneral dans le commerce ext. chez vous, et a faillit paralyser le port de Marseille. c'est la France qui a beaucoup plus besoin de l'Algerie et non l'inverse.
                Dernière modification par Sitchad, 11 avril 2010, 21h38.
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                • #9
                  A ce titre, je ne comprends pas que la France tolère un discours officiel d'hostilité à son encontre quand dans les faits, les élites algériennes contemporaines mangent dans sa main. Ou plutôt si je comprends : ça s'appelle "la clémence d'Auguste".
                  À la disparition subite et néanmoins mystérieuse de Boumediène , des supplétifs de la France dont Larbi Belkheir ont mis au pouvoir Chadli car trés facilement manoeuvrable , pour Mitterand c'etait un sage , normal pour quelqu'un qui n'a rien à dire et pour Hassan II , Chadli n'avait pas d'ambitions , là encore normal , Bendjedid n'a jamais pensé etre président de la République même dans ses reves les plus fous , enfin bref , tout ça pour te dire que les Algériens savent trés bien qui est qui et qui mangeait dans la main de la France , en revanche ce que tu appelles avec arrogance et mépris "la clémence d'Auguste" , moi , je l'appelle la "perte d'influence" de la France en Algérie et vivement un second mandat pour Sarkozy pour en finir avec les "résidus de l'Algérie française" !
                  Dernière modification par DZone, 12 avril 2010, 17h56.

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                  • #10
                    salam

                    et plus encore DZone ,chadli comme khaled nezhar etaient des militaires dans l'armée française, à la libération ils se sont retrouvé officier dans l'armée algerienne , c'est dire que la France etait partie mais a su placer ses serviteurs , comme le grand traitre de larbi belkheir qui a collaboré avec les colons a eteindre la revolution algerienne et a participé a faire assassiné de grands revolutionnaires algeriens, en somme quand ils ont compris qu'avec la force et les armes ils n'aboutiraient a rien , ce fut une guerre de strategie, de complot , de traitrise qui a été menée et qui est menée contre l'algerie et le peuple algerien

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                    • #11
                      et plus encore DZone ,chadli comme khaled nezhar etaient des militaires dans l'armée française
                      Wa alayka assalam shamsdine ;
                      Je ne mettrai pas tous les anciens de l'armée française dans le meme sac mais je pense que Chadli n'etait qu'une marionnette aux mains de ceux qui l'ont mis au pouvoir dont certains DAF restés loyaux à la France qui a tout fait pour garder sa mainmise sur l'Algérie mais Boumediène a contrecarré ses desseins ... jusqu' à l'arrivée de ce que la vox-populi a appelé le cabinet noir .
                      Les six hommes du cabinet noir
                      Deux d’entre eux contrôlent les services secrets. Deux autres verrouillent la présidence. Le cinquième commande les armées et le sixième, en retraite, est leur porte-parole. Ils sont les hommes-clés du régime

                      Général Larbi Belkheir
                      Directeur de cabinet du président Abdelaziz Bouteflika

                      Né en 1938 à Frenda (Ouest algérien), ce sous-lieutenant de l’armée française rejoint l’ALN en 1961. Il fait carrière dans l’ombre du colonel Chadli Bendjedid, qui deviendra président de la République en 1979. Il devient le conseiller et le confident du nouveau chef de l’Etat, puis son directeur de cabinet. Il est considéré comme l’éminence du régime.

                      Général Khaled Nezzar
                      Retraité, ancien ministre de la Défense

                      Né en 1937 à Seriana dans les Aurès, fils d’un sous-officier de l’armée française, il rejoint l’école des enfants de troupe de l’armée française à Koléa. Il devient sous-officier de Saint-Maixent. Il déserte et rejoint l’armée des frontières en 1958. En 1964, il entre à l’Académie militaire Frounze de Moscou, puis en 1975 à l’école de Guerre à Paris. En 1986, il devient chef des Forces terrestres. En 1988, il assure le commandement à Alger de l’état de siège pour réprimer les émeutes. Après cet épisode sa carrière connaît une ascension fulgurante. En juillet 1990, il devient ministre de la Défense, un poste réservé depuis 1965 au président de la République. Après le putsch du 11 janvier 1992, il est l’un des membres du Haut Comité d’Etat, l’autorité collégiale qui remplace le président Chadli évincé.

                      Général Mohamed Mediene, dit Tewfik
                      Directeur de la Direction du Renseignement et de la Sécurité (DRS, ex-Sécurité miltaire)

                      Né en 1939 à Bordj-Bou-Arreridj en Kabylie. Produit de l’armée algérienne, il suit juste après l’indépendance une formation dans les écoles du KGB. Il devient le chef de la Sécurité militaire de la deuxième région (Oranie), qui est commandée par le colonel Chadli Bendjedid, futur chef de l’Etat. En 1986, ce protégé du général Larbi Belkheir devient chef du Département Défense et Sécurité à la présidence. En 1990, Tewfik devient le chef de la DRS. En 1993, il est promu général-major.

                      Général Smaïn Lamari, dit El Hadj
                      Numéro deux de la DRS, chef de la Direction du Contre-espionnage (DCE)

                      Fils d’un chauffeur de taxi, né dans la banlieue est d’Alger, il rejoint très jeune les maquis de la wilaya IV (région d’Alger) de l’ALN. A l’exception d’un bref passage dans la police, cet homme du secret fait toute sa carrière dans la Sécurité militaire. Il est l’interlocuteur privilégié de la DST française (contre-espionnage), notamment pour la lutte contre les réseaux islamistes. Il est l’artisan de la reddition en juin 1999 de l’Armée islamique du Salut, la branche armée du FIS.

                      Général Mohamed Touati
                      Conseiller pour la Sécurité à la présidence

                      Né en Kabylie à Azzefoun. Ancien élève de l’école d’artillerie de Châlons-sur-Marne, ce lieutenant de l’armée française rejoint l’ALN 1958. Surnommé El Mokh, «le Cerveau», il est considéré comme le stratège de l’armée algérienne. On le dit proche du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie, le RCD, parti laïque de Saïd Sadi.

                      Général Mohamed Lamari
                      Chef d’état-major des armées.

                      Né le 7 juin 1939 à Alger, issu de l’armée française, formé dans la cavalerie à Saumur, il rejoint l’ALN en 1961, entre à l’Académie militaire à Moscou, puis à l’école de Guerre à Paris. En 1993, il devient le chef de file des «éradicateurs» et de lutte «antiterroriste» contre les groupes islamiques armés.

                      NouvelObs
                      Dernière modification par DZone, 12 avril 2010, 20h18.

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