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Un parmi les centaines d'enfants (victimes de la dictature en Argentine), enlevés par les militaires au pouvoir entre 1976 et 1983, retrouve sa apres 27 ans de séparation.
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Vingt-sept ans après avoir été enlevé, un fils de victimes de la dictature en Argentine a retrouvé sa vraie famille. Il avait été confié dès sa naissance à des proches de militaires.
Cette annonce a été faite mardi par les Grand-Mères de la place de mai, qui se battent pour identifier des centaines d'enfants enlevés par les militaires au pouvoir entre 1976 et 1983.
Sebastian José est le fils de Gaspar Onofre Casado et d'Adriana Leonor Tasca, enlevés par des agents du régime en décembre 1977 à Buenos Aires.
Adriana était alors enceinte de cinq mois. Selon des témoignages de survivants, elle a été aperçue pour la dernière fois dans un centre clandestin de détention tandis que son compagnon Gaspar a été vu à l'Ecole de mécanique de la Marine, un des centres de torture les plus redoutables de la dictature.
Tous deux font partie des quelque 30.000 personnes portées "disparues" sous le régime militaire, la plupart assassinées après avoir été torturées.
La presidente des Grand-Mères de la place de mai, Estela de Carlotto, a précisé que les parents qui avaient "adopté" Sebastian n'étaient pas des tortionnaires mais des "civils qui étaient en relation avec les forces armées".
Sebastian n'a pas voulu assister à la conférence de presse et a fait savoir qu'il souhaitait que l'identité de ses parents "adoptifs" ne soit pas révélée.
Mme de Carlotto a expliqué que le jeune homme avait commencé à avoir des doutes quant à sa véritable identité en janvier 2005 et qu'il avait lui-même contacté les Grand-Mères de la place de mai. C'est en voyant une photo de son père présumé qu'il s'est décidé à accepter des tests ADN.
Sebastian est le 82e enfant de disparus identifié par les Grands-Mères de la place de mai. Celles-ci estiment à environ 500 le nombre d'enfants ainsi privés de leur famille par la dictature.
- SwisInfo.
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Vingt-sept ans après avoir été enlevé, un fils de victimes de la dictature en Argentine a retrouvé sa vraie famille. Il avait été confié dès sa naissance à des proches de militaires.
Cette annonce a été faite mardi par les Grand-Mères de la place de mai, qui se battent pour identifier des centaines d'enfants enlevés par les militaires au pouvoir entre 1976 et 1983.
Sebastian José est le fils de Gaspar Onofre Casado et d'Adriana Leonor Tasca, enlevés par des agents du régime en décembre 1977 à Buenos Aires.
Adriana était alors enceinte de cinq mois. Selon des témoignages de survivants, elle a été aperçue pour la dernière fois dans un centre clandestin de détention tandis que son compagnon Gaspar a été vu à l'Ecole de mécanique de la Marine, un des centres de torture les plus redoutables de la dictature.
Tous deux font partie des quelque 30.000 personnes portées "disparues" sous le régime militaire, la plupart assassinées après avoir été torturées.
La presidente des Grand-Mères de la place de mai, Estela de Carlotto, a précisé que les parents qui avaient "adopté" Sebastian n'étaient pas des tortionnaires mais des "civils qui étaient en relation avec les forces armées".
Sebastian n'a pas voulu assister à la conférence de presse et a fait savoir qu'il souhaitait que l'identité de ses parents "adoptifs" ne soit pas révélée.
Mme de Carlotto a expliqué que le jeune homme avait commencé à avoir des doutes quant à sa véritable identité en janvier 2005 et qu'il avait lui-même contacté les Grand-Mères de la place de mai. C'est en voyant une photo de son père présumé qu'il s'est décidé à accepter des tests ADN.
Sebastian est le 82e enfant de disparus identifié par les Grands-Mères de la place de mai. Celles-ci estiment à environ 500 le nombre d'enfants ainsi privés de leur famille par la dictature.
- SwisInfo.