La France n'a toujours pas pris de décision concernant sa liste des «pays à risque terroriste». Une liste dans laquelle l'Algérie était inscrite aux côtés de 13 pays dont les ressortissants seront soumis à un contrôle spécifique qui touche à «la dignité de l'être humain».
Depuis que les Etats-Unis ont annoncé la suppression de leur liste noire en matière de sécurité dans le transport aérien, ce sont «tous les voyageurs, y compris américains, qui seront soumis aux mêmes procédures de contrôle avant de prendre un vol vers les Etats-Unis». La France n’a toujours pas pris de décision concernant sa liste des «pays à risque terroriste». Une liste dans laquelle l’Algérie était inscrite aux côtés de 13 pays dont les ressortissants seront soumis à un contrôle spécifique qui touche «la dignité de l’être humain».
A rappeler que la France a suivi l’exemple américain quand le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, avait annoncé en janvier dernier l’instauration d’une liste noire des pays à risque.
Mais concernant la suppression de cette liste, Paris préfère jouer les prolongations d’une part, et d’autre part, continuer les provocations dont la dernière est relative à l’affaire du diplomate algérien Hasseni. Une position qui a poussé le ministère des Affaires étrangères à convoquer l’ambassadeur français à Alger pour lui transmettre la protestation officielle algérienne.
Il faut dire qu’avec cette attitude suivie par Paris, la France se trouve isolée et tenu de faire marche arrière mais vu «la complexité entre l’Algérie et la France», la fameuse liste noire figure parmi de nombreuses cartes de provocation que Paris a fait sortir ces derniers temps.
Ainsi, si Paris maintient sa liste noire, l’Algérie pourrait probablement aller vers la réciprocité même si les enjeux de la relation bilatérale sont importants notamment, politiques, économiques sans oublier l’importance de la communauté algérienne établie en France. Pour rappel, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères français, avait défendu la décision de son pays portant l’inscription de l’Algérie sur la liste des pays à risque terroriste. Dans une précédente déclaration à l’hebdomadaire français Le Journal du Dimanche, ce responsable français dira que : «C’est une norme de sécurité et l’Algérie n’est pas seule en cause. Les Algériens sont choqués, et c’est vrai qu’ils se battent courageusement contre Al-Qaïda. Mais nous appliquons des règles de sécurité».
Il faut savoir que ce sont les Etats Unis qui avaient avancé comme argument la menace terroriste dans leurs aéroports et qui les avait poussé à instaurer la liste noire et malgré cela ils ont décidé de la supprimer. La réflexion française, selon certains observateurs, «ne tient pas la route et ne se base pas sur des justifications claires». Sachant que la menace terroriste en France reste moins importante que celle connue aux Etats-Unis.
Par ailleurs et dans le cadre du chaud et froid qui souffle sur les relations algéro-françaises, on parle déjà d’une nouvelle visite officielle de Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, à Alger. Il s’agit d’un second déplacement d’un employé de la Présidence française. Cependant, aucune date n’a été fixée pour cette visite.
Ainsi, Paris veut garder le dialogue avec Alger tout en pratiquant «une politique de provocation».
Pour rappel, M. Guéant avait effectué une visite à Alger le 21 février dernier. Il avait été reçu par le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Une visite qui a traité de tous les points chauds qui existent entre les deux pays sans aboutir à des résultats ou des réponses sur notamment l’affaire Hasseni, la liste noire, l’immigration, la libre circulation des personnes et enfin l’attitude négative des entreprises françaises en Algérie en matière d’investissements.
Par Nacera Chenafi
Depuis que les Etats-Unis ont annoncé la suppression de leur liste noire en matière de sécurité dans le transport aérien, ce sont «tous les voyageurs, y compris américains, qui seront soumis aux mêmes procédures de contrôle avant de prendre un vol vers les Etats-Unis». La France n’a toujours pas pris de décision concernant sa liste des «pays à risque terroriste». Une liste dans laquelle l’Algérie était inscrite aux côtés de 13 pays dont les ressortissants seront soumis à un contrôle spécifique qui touche «la dignité de l’être humain».
A rappeler que la France a suivi l’exemple américain quand le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, avait annoncé en janvier dernier l’instauration d’une liste noire des pays à risque.
Mais concernant la suppression de cette liste, Paris préfère jouer les prolongations d’une part, et d’autre part, continuer les provocations dont la dernière est relative à l’affaire du diplomate algérien Hasseni. Une position qui a poussé le ministère des Affaires étrangères à convoquer l’ambassadeur français à Alger pour lui transmettre la protestation officielle algérienne.
Il faut dire qu’avec cette attitude suivie par Paris, la France se trouve isolée et tenu de faire marche arrière mais vu «la complexité entre l’Algérie et la France», la fameuse liste noire figure parmi de nombreuses cartes de provocation que Paris a fait sortir ces derniers temps.
Ainsi, si Paris maintient sa liste noire, l’Algérie pourrait probablement aller vers la réciprocité même si les enjeux de la relation bilatérale sont importants notamment, politiques, économiques sans oublier l’importance de la communauté algérienne établie en France. Pour rappel, Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères français, avait défendu la décision de son pays portant l’inscription de l’Algérie sur la liste des pays à risque terroriste. Dans une précédente déclaration à l’hebdomadaire français Le Journal du Dimanche, ce responsable français dira que : «C’est une norme de sécurité et l’Algérie n’est pas seule en cause. Les Algériens sont choqués, et c’est vrai qu’ils se battent courageusement contre Al-Qaïda. Mais nous appliquons des règles de sécurité».
Il faut savoir que ce sont les Etats Unis qui avaient avancé comme argument la menace terroriste dans leurs aéroports et qui les avait poussé à instaurer la liste noire et malgré cela ils ont décidé de la supprimer. La réflexion française, selon certains observateurs, «ne tient pas la route et ne se base pas sur des justifications claires». Sachant que la menace terroriste en France reste moins importante que celle connue aux Etats-Unis.
Par ailleurs et dans le cadre du chaud et froid qui souffle sur les relations algéro-françaises, on parle déjà d’une nouvelle visite officielle de Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, à Alger. Il s’agit d’un second déplacement d’un employé de la Présidence française. Cependant, aucune date n’a été fixée pour cette visite.
Ainsi, Paris veut garder le dialogue avec Alger tout en pratiquant «une politique de provocation».
Pour rappel, M. Guéant avait effectué une visite à Alger le 21 février dernier. Il avait été reçu par le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Une visite qui a traité de tous les points chauds qui existent entre les deux pays sans aboutir à des résultats ou des réponses sur notamment l’affaire Hasseni, la liste noire, l’immigration, la libre circulation des personnes et enfin l’attitude négative des entreprises françaises en Algérie en matière d’investissements.
Par Nacera Chenafi
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