En attendant la fin des polémiques religieuses L’islamisme politique est de retour
Les déclarations tenues par le président du MSP, rapportées par la presse nationale, appelant le peuple à rejeter les décisions du ministère de l'Intérieur, sont un exemple édifiant. Boudjerra Soltani a volontairement enfoncé le clou en soutenant que le peuple «doit défendre ses valeurs et son identité».
Les partis islamistes occupent la scène politique nationale, en faveur des sujets de polémique qu’ils surexploitent à outrance. Après des échecs à répétition, lors des dernières échéances électorales, les islamistes politiques, reliés par des intégristes de tous bords, entretiennent incompréhension et radicalisme concernant des sujets sensibles, à l’image de la peine de mort et récemment les caractéristiques de la photo à utiliser pour le passeport et carte d’identité biométriques. A vrai dire, il s’agit d’une aubaine pour ces partis qui se mettent au devant de la scène et monopolisent les débats pour prêcher leurs idées. Les déclarations tenues par le président du MSP, rapportées par la presse nationale, appelant le peuple à rejeter les décisions du ministère de l’Intérieur, en est l’exemple édifiant. Boudjerra Soltani a volontairement enfoncé le clou en soutenant que le peuple «doit défendre ses valeurs et son identité».
Lui qui aurait dû faire dans l’apaisement pour tenter de rassurer les petites gens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Pourtant, le discours du
M. Soltani n’est qu’une réponse purement politique à son allié de l’Alliance présidentielle, le RND, dont le porte-parole a qualifié le débat en cours d’«inacceptable» et soulignant que des procédures et mesures ont été prises par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales à cet effet. Le MSP, maillon faible de l’Alliance présidentielle, parti politique usé par les querelles intestines et dont le président est loin de faire l’unanimité parmi les siens, a bien exploité une tribune inespérée pour se faire médiatiser et marquer sa présence sur le terrain.
Aussi, l’on assiste à un retour d’autres partis islamistes, plutôt microscopiques et à faible assise politique, prétextant, eux aussi, cette polémique qu’on tarde à trancher. D’ailleurs, force est de relever que les dernières déclarations du ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, ont été différemment interprétées et par la presse et par les politiques. Alors que certains parlent de «recul», d’autres avancent le contraire et affirment que le ministre a «remis les islamistes à leur place». Les affirmations des uns et des autres, des intégristes agissant dans le noir, font feu de tout bois, en prêchant sans ménage des arguments à même d’influer et dissuader les plus volontaires. Et c’est là que le bât blesse. Confortés par le discours politique des formations islamistes qui rechignent toute clarté dans le traitement de cette «question», des individus appellent sans ambages, dans les marchés, les cafés, les hammams…etc au refus de se faire prendre en photo selon les standards internationaux.
Cela demeure incompréhensible, dans la mesure où ce sont la majorité de ces mêmes prêcheurs et politiques qui seraient les premiers à accepter ces mêmes mesures pour leurs déplacements à l’étranger. Les simples citoyens, eux, sont résignés à écouter les prédications des uns et des autres. Cela risque de fausser leurs convictions et croyances, confrontées à la fermeté des intégristes qui profitent à merveille de l’amalgame actuel pour faire connaître leurs idées, souvent radicales et injustifiées.
le jour d'algérie
Les déclarations tenues par le président du MSP, rapportées par la presse nationale, appelant le peuple à rejeter les décisions du ministère de l'Intérieur, sont un exemple édifiant. Boudjerra Soltani a volontairement enfoncé le clou en soutenant que le peuple «doit défendre ses valeurs et son identité».
Les partis islamistes occupent la scène politique nationale, en faveur des sujets de polémique qu’ils surexploitent à outrance. Après des échecs à répétition, lors des dernières échéances électorales, les islamistes politiques, reliés par des intégristes de tous bords, entretiennent incompréhension et radicalisme concernant des sujets sensibles, à l’image de la peine de mort et récemment les caractéristiques de la photo à utiliser pour le passeport et carte d’identité biométriques. A vrai dire, il s’agit d’une aubaine pour ces partis qui se mettent au devant de la scène et monopolisent les débats pour prêcher leurs idées. Les déclarations tenues par le président du MSP, rapportées par la presse nationale, appelant le peuple à rejeter les décisions du ministère de l’Intérieur, en est l’exemple édifiant. Boudjerra Soltani a volontairement enfoncé le clou en soutenant que le peuple «doit défendre ses valeurs et son identité».
Lui qui aurait dû faire dans l’apaisement pour tenter de rassurer les petites gens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Pourtant, le discours du
M. Soltani n’est qu’une réponse purement politique à son allié de l’Alliance présidentielle, le RND, dont le porte-parole a qualifié le débat en cours d’«inacceptable» et soulignant que des procédures et mesures ont été prises par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales à cet effet. Le MSP, maillon faible de l’Alliance présidentielle, parti politique usé par les querelles intestines et dont le président est loin de faire l’unanimité parmi les siens, a bien exploité une tribune inespérée pour se faire médiatiser et marquer sa présence sur le terrain.
Aussi, l’on assiste à un retour d’autres partis islamistes, plutôt microscopiques et à faible assise politique, prétextant, eux aussi, cette polémique qu’on tarde à trancher. D’ailleurs, force est de relever que les dernières déclarations du ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, ont été différemment interprétées et par la presse et par les politiques. Alors que certains parlent de «recul», d’autres avancent le contraire et affirment que le ministre a «remis les islamistes à leur place». Les affirmations des uns et des autres, des intégristes agissant dans le noir, font feu de tout bois, en prêchant sans ménage des arguments à même d’influer et dissuader les plus volontaires. Et c’est là que le bât blesse. Confortés par le discours politique des formations islamistes qui rechignent toute clarté dans le traitement de cette «question», des individus appellent sans ambages, dans les marchés, les cafés, les hammams…etc au refus de se faire prendre en photo selon les standards internationaux.
Cela demeure incompréhensible, dans la mesure où ce sont la majorité de ces mêmes prêcheurs et politiques qui seraient les premiers à accepter ces mêmes mesures pour leurs déplacements à l’étranger. Les simples citoyens, eux, sont résignés à écouter les prédications des uns et des autres. Cela risque de fausser leurs convictions et croyances, confrontées à la fermeté des intégristes qui profitent à merveille de l’amalgame actuel pour faire connaître leurs idées, souvent radicales et injustifiées.
le jour d'algérie
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