Notre classement a été réalisé à partir des données recueillies auprès de 24 écoles. Chacune a reçu un questionnaire portant sur 40 points, allant du coût des études au nombre d’ouvrages disponibles dans la bibliothèque, en passant par les partenariats avec d’autres écoles et avec les entreprises, la qualification des enseignants ou encore les contrats de recherche en cours. L’Essem d’Alger, les Ihec de Sousse et de Sfax, en Tunisie, Sup de Co Marrakech et l’Iscae, au Maroc, n’ont pas donné suite. Tous les autres questionnaires nous ont permis d’analyser la performance de chaque école, que nous traduisons par une note sur 20 (voir tableau p. 122). Le système de pondération valorise, dans cet ordre : la reconnaissance globale de l’institution, les liens avec l’entreprise, l’ouverture à l’international, la pédagogie et le niveau de la recherche académique ou appliquée. Mais ce classement révèle encore des faiblesses, communes à presque toutes les écoles : l’inexistence d’un réseau d’anciens élèves et le mauvais suivi de l’embauche des jeunes diplômés. Deux carences à corriger pour l’avenir.
Jeune Afrique
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