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Si certains sont heureux, beaucoup finissent par «casser»
Fortunes diverses pour les mariages mixtes
Opinion n Les défenseurs de ce type de mariage partent du principe que cela peut être bénéfique sur le plan culturel et estiment qu’il n’y a aucun obstacle qui puisse freiner l’épanouissement du couple.
La question à laquelle nous espérons trouver une réponse est la suivante : les différences culturelles et religieuses sont-elles un handicap ou un atout ? Un couple mixte est tout simplement deux personnes qui s’unissent alors qu’elles sont de cultures et, souvent, de religions différentes.
Du coup, elles ne partagent pas les mêmes valeurs et repères socioculturels. Les défenseurs de ce type de mariage partent du principe que cela peut être bénéfique sur le plan culturel et estiment qu’il n’y a aucun obstacle qui puisse freiner l’épanouissement du couple, ou même entraîner un risque sur l’avenir des enfants.
Les opposants, eux, ont de solides raisons de craindre que leur conjoint emmène l'enfant pour l'installer à l'étranger sans l'accord de l'autre parent. En tout cas, le mariage mixte reste une énigme, mais très souvent contesté par un bon nombre de citoyens qui refusent de tomber dans ce piège pouvant empoisonner leur vie surtout en cas de divorce.
Bien plus, il s’est avéré que beaucoup tiennent strictement à transmettre à leur progéniture leurs propres principes culturels et religieux, et ce afin de préserver la tradition de leur pays d’origine. Outre le souci lié à l’éducation des enfants, le plus grave dans ce genre de cas, c’est que souvent, on entend parler d’enlèvements d’enfants par l’un des parents suite à un divorce. Plusieurs affaires d’enlèvements sont aujourd’hui en justice. Certains enfants ont été kidnappés par leur propre mère et finissent avec une autre nationalité et une autre religion. Les avis divergent sur la question. Interrogé sur ce sujet, Mohamed, père de quatre enfants, résidant à Alger, dira qu’au pire des cas, les enfants issus de mariage mixte doivent être éduqués selon nos traditions et coutumes.
Leïla, étudiante en droit à l’université de Ben Aknoun, ne trouve aucun inconvénient à ce que l’on se marie à un étranger.
Peu importent sa nationalité et sa culture, pourvu qu’il soit musulman, a-t-elle signifié. Rabah d’Alger ne mâche pas ses mots : «Les femmes étrangères ne sont pas comme les nôtres, en plus, à la longue si le couple est déstabilisé ou carrément en rupture, les enfants seront souvent victimes d’enlèvement ou de séquestration par l’un des deux parents.» «Je pense que très peu de mariages mixtes fonctionnent correctement, environ 80% sont voués à l’échec», révèle, Nouara, une enseignante dans un établissement scolaire à Alger.
Quant à Abdelkader, ex-directeur d’une entreprise publique, il nous confie que «les mariages mixtes sont des unions comme les autres, l’amour entre gens de cultures différentes est possible, il suffit d’être tolérant d’avoir une ouverture d’esprit réciproque, chacun devant tirer profit du meilleur de la culture de l’autre…» «Comment les parents gèrent-ils cette double culture vis-à-vis de leurs enfants ?», s’interroge une vieille qui évoque l’histoire de ses deux nièces qui vivent en France.
Le Soir d'Algérie
Fortunes diverses pour les mariages mixtes
Opinion n Les défenseurs de ce type de mariage partent du principe que cela peut être bénéfique sur le plan culturel et estiment qu’il n’y a aucun obstacle qui puisse freiner l’épanouissement du couple.
La question à laquelle nous espérons trouver une réponse est la suivante : les différences culturelles et religieuses sont-elles un handicap ou un atout ? Un couple mixte est tout simplement deux personnes qui s’unissent alors qu’elles sont de cultures et, souvent, de religions différentes.
Du coup, elles ne partagent pas les mêmes valeurs et repères socioculturels. Les défenseurs de ce type de mariage partent du principe que cela peut être bénéfique sur le plan culturel et estiment qu’il n’y a aucun obstacle qui puisse freiner l’épanouissement du couple, ou même entraîner un risque sur l’avenir des enfants.
Les opposants, eux, ont de solides raisons de craindre que leur conjoint emmène l'enfant pour l'installer à l'étranger sans l'accord de l'autre parent. En tout cas, le mariage mixte reste une énigme, mais très souvent contesté par un bon nombre de citoyens qui refusent de tomber dans ce piège pouvant empoisonner leur vie surtout en cas de divorce.
Bien plus, il s’est avéré que beaucoup tiennent strictement à transmettre à leur progéniture leurs propres principes culturels et religieux, et ce afin de préserver la tradition de leur pays d’origine. Outre le souci lié à l’éducation des enfants, le plus grave dans ce genre de cas, c’est que souvent, on entend parler d’enlèvements d’enfants par l’un des parents suite à un divorce. Plusieurs affaires d’enlèvements sont aujourd’hui en justice. Certains enfants ont été kidnappés par leur propre mère et finissent avec une autre nationalité et une autre religion. Les avis divergent sur la question. Interrogé sur ce sujet, Mohamed, père de quatre enfants, résidant à Alger, dira qu’au pire des cas, les enfants issus de mariage mixte doivent être éduqués selon nos traditions et coutumes.
Leïla, étudiante en droit à l’université de Ben Aknoun, ne trouve aucun inconvénient à ce que l’on se marie à un étranger.
Peu importent sa nationalité et sa culture, pourvu qu’il soit musulman, a-t-elle signifié. Rabah d’Alger ne mâche pas ses mots : «Les femmes étrangères ne sont pas comme les nôtres, en plus, à la longue si le couple est déstabilisé ou carrément en rupture, les enfants seront souvent victimes d’enlèvement ou de séquestration par l’un des deux parents.» «Je pense que très peu de mariages mixtes fonctionnent correctement, environ 80% sont voués à l’échec», révèle, Nouara, une enseignante dans un établissement scolaire à Alger.
Quant à Abdelkader, ex-directeur d’une entreprise publique, il nous confie que «les mariages mixtes sont des unions comme les autres, l’amour entre gens de cultures différentes est possible, il suffit d’être tolérant d’avoir une ouverture d’esprit réciproque, chacun devant tirer profit du meilleur de la culture de l’autre…» «Comment les parents gèrent-ils cette double culture vis-à-vis de leurs enfants ?», s’interroge une vieille qui évoque l’histoire de ses deux nièces qui vivent en France.
Le Soir d'Algérie
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