Annonce

Réduire
Aucune annonce.

la part de "féminité" chez l'homme

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • la part de "féminité" chez l'homme

    Quelle part de féminité habite le cœur des hommes ?

    En n'avons-nous conscience… ?

    comment se traduit elle chez vous messieurs et chez vos hommes, mesdames ??
    « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
    Boris Vian

  • #2
    ce que les hommes m'ont appris d'eux

    CE n'est pas leur part "féminine " mais leur part d'humanisme qu'ils laissent à voir .

    à voir ... mais pas de suite ....

    là où je tempête ou exprime mes émotions de suite
    eux ne disent rien sur le moment et donnent l'impression d'être imperméable
    mais
    ils sont encore bouleversés des jours après et en parle plus tard ...

    du coup .. moi j'ai déjà oublié ...

    Commentaire


    • #3
      Parlez Vous Des Hormones ?

      Commentaire


      • #4
        C'est quoi cette féminité au juste?

        Commentaire


        • #5
          voila un article que je trouve pas mal pour faire comprendre le sujet du thread

          Certains hommes se sentent fragiles et féminisés face à des femmes qui les disqualifient et les culpabilisent par le pouvoir de la parole, parce qu’elles osent aujourd’hui dire tout haut ce que leurs grand-mères pensaient tout bas.

          De leur côté, les femmes sont amères et vivent dans une solitude profonde, se sentant incomprises par des hommes dont elles-mêmes ne savent plus quoi attendre, ni quel rôle elles souhaitent les voir jouer.

          D’où vient le malentendu ?

          Dossier réalisé par
          Walid Salem

          Lorsque Omar parle des femmes, ce professeur de français de 40 ans, féru de Flaubert, Balzac et Baudelaire, fait état de sa perplexité. Marié? «Pas encore». Il attend de trouver un fil conducteur, une sorte de «mode d’emploi» pour comprendre les femmes d’aujourd’hui. Non sans humour, il avoue que cette question le taraude depuis plusieurs années. Perplexe, c’est le cas de le dire, puisque notre homme se proclame de cette catégorie de personnes qui ont le courage de lire un livre dans le métro sans être gênées par le regard de ceux qui les considèrent comme des «extraterrestres.» Cette catégorie ouverte sur le monde qui respecte toutes les religions et qui adhère en même temps à l’idée de l’émancipation féminine. En un mot, l’«intello» dans toute sa splendeur.

          Aujourd’hui, sa solitude lui pèse mais il ne trouve pas «chaussure à son pied» et avoue son incompréhension.

          «Quel comportement faut-il adopter face aux femmes? Lorsque, face à leur déni, vous le leur demandez, elles sont incapables d’exprimer leurs désirs ou leurs attentes, à part des exigences de confort et de loisirs…

          Que faire pour les satisfaire? Si vous êtes romantique, vous passez pour un faible ou pour un bouffon. Si vous êtes viril et autoritaire, vous passez pour un ‘macho’ ou un rétro. C’est une situation où je patauge. Il faut à la fois jouer un rôle et être soi-même. Quand on change pour plaire, on n’est plus soi-même.

          On est dans la comédie... et, dans ce cas-là, dans une espèce de prison.»

          De nature romantique, il a aujourd’hui le sentiment d’avoir été exploité et n’ignore pas qu’il est passé pour un faible… Sa tentative d’endosser un rôle plus viril n’a pas eu le succès escompté. Pour finir, il s’est résigné, persuadé que le mariage ne changerait pas grand-chose aux a priori des femmes qu’il a connues.

          Cet exemple illustre celui de tant d’autres qui, face à la nouvelle femme tunisienne, trois ou quatre générations après la promulgation du Code du statut personnel, a du mal elle-même à endosser un rôle qui ne s’accorde plus avec la vie d’aujourd’hui. Se heurtant à de nouveaux codes qu’ils trouvent indéchiffrables, ils peinent à «comprendre» les attentes féminines (féministes?). Face à l’émancipation et au discours qui en découle, les hommes ont aussi peur de décevoir.

          Aujourd’hui, l’enquête menée auprès de plusieurs d’entre eux montre que ceux-ci éprouvent un malaise face à l’incompréhension de celle avec laquelle ils envisagent de construire une relation durable. Il en ressort un malaise accentué par les attentes de leur partenaire. Les hommes se plaignent que les femmes attendent trop d’eux, les effraient par leurs paroles, en les disqualifiant et en les excluant de l’éducation des enfants.

          Ali, 40 ans, aime écouter les gens assis à l’arrière de son taxi.

          Il a aussi l’habitude de leur parler. De leur parler beaucoup parce qu’il a beaucoup de choses à dire sur les rapports hommes femmes et sur leur évolution: «Avant, je voyais les hommes de l’ancienne génération qui monopolisaient souvent la conversation, dit-il. Aujourd’hui, c’est l’inverse: les femmes vont monopoliser la conversation avec le chauffeur de taxi, lui indiquer la destination et les raccourcis s’il le faut.

          Quand il a l’occasion de placer un mot, l’homme est souvent contredit par sa femme. C’est très significatif et cela prouve que nous sommes passés d’un extrême à l’autre. Il y a une sorte de masculinisation des femmes… comme si elles avaient une revanche à prendre.»

          Revanche! Le mot est dit. D’aucuns vous l’affirment, «les femmes ont dans la tête l’image de siècles d’humiliation à laquelle elles ne veulent plus correspondre… Elles veulent se venger!»

          Wassila est enseignante: «Je garde gravées les paroles de ma mère me recommandant de ne pas me ‘faire avoir’ comme elle, d’être plus forte!». En effet, les femmes se sont battues pendant des siècles contre un pouvoir masculin extrêmement violent.

          Dans le couple, il existe toujours une relation de pouvoir, un désir de prendre le dessus. Les femmes modérées n’exercent pas ou rarement la violence physique mais elles ont une autre stratégie qui fait peur aux hommes: la parole. «Les femmes exercent aujourd’hui une terrible violence par la disqualification, nous confie un réalisateur de cinéma. Brandissant l’arme du discours: ‘Tu n’es bon à rien!’, avec son corollaire le plus dramatique: le déni du père devant les enfants.» Or, comme nous vivons dans une société «matricentrée», l’homme a du mal à quitter le cocon maternel.

          Du coup, ils ne savent plus prendre cette place qu’ils sont sensés tenir. Et l’artiste de poursuivre: «La nouveauté, me semble-t-il, c’est qu’ils ont peur de leur violence. Dès lors, ils n’osent plus être intrusifs, pénétrants. Ils n’osent plus se positionner dans leur virilité. Il ne faut pas s’étonner que certains souffrent d’éjaculation précoce ou soient confrontés à une certaine baisse du désir.» Une autorité féminine qui conduit parfois jusqu’à l’infidélité conjugale. Histoire de chercher sa virilité ailleurs…

          Hommes féminisés contre femmes masculinisées? Ce n’est pas aussi simple que l’on croit, car si le modèle était calqué sur la société des amazones, il y aurait au moins des repères et une logique, tandis que là, le déni de la différence qui crée cette féminisation ne fonctionne pas seulement du féminin vers le masculin.

          Il va dans les deux sens. Les femmes cherchent à féminiser les hommes en leur demandant d’être dans la parole et la logique féminine.

          Et certains hommes s’attendent à des femmes plus masculines qui assument un discours conquérant sur la sexualité. Des deux côtés, nous voilà face à un discours unisexe qui rend malheureux les deux sexes. Dans ce bouleversement des rôles, les hommes n’ont pas le droit d’en vouloir aux femmes qui, ayant perdu ou renoncé aux repères hérités de leur mère ou de leurs grand-mères, se réfèrent quasi exclusivement au modèle masculin pour trouver leur place dans cette nouvelle société. Inévitablement, elles se perdent dans ces modèles qui ne leur correspondent pas et, qui plus est, nient ce qu’elles sont.

          Cela dit, elles réalisent qu’elles ne séduisent pas les hommes, leur faisant parfois peur. De leur côté, les hommes tentent de révéler leur part féminine pour séduire les femmes et se perdent à leur tour. «Les femmes qui se plaignent de leur mari parce qu’il ne parle pas, parce qu’il n’est pas gentil, demandent à leur conjoint d’être la femme qu’elles ne sont plus,» soupire ce journaliste de 50 ans. «Pour ma part, je reproche à certains hommes de rentrer dans le jeu féminin, de ne pas s’accrocher à leurs repères. Cela finirait pourtant par payer car il existe encore des femmes qui ont des repères solides… Ces hommes qui se féminisent finissent toujours par le payer très cher et leur partenaire demeure insatisfaite!» Lorsque J. Gray expliquait, dans son best-seller «Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus» - un classique de la relation hommes-femmes - comment ces derniers pouvaient mieux vivre leur relation en prenant conscience de leurs différences, se rendait-il compte du caractère intemporel d’une question qui ne sera peut-être jamais résolue tant qu’hommes et femmes ne feront qu’exiger avant de donner?La différence qui les déchire pourrait les unir pour peu qu’ils (ré)apprennent à vivre naturellement. Ce serait une erreur de croire que cette différence des identités sexuelles engendre nécessairement le conflit… Il y a seulement deux fantasmes, deux rêveries… et toute la richesse de la complémentarité.

          Temoignage

          « Les femmes lisent en nous, mais… mal »

          Les femmes se sont émancipées et c’est tant mieux! Elles ont pris la parole et c’est bien. Aujourd’hui, le problème est qu’elles ne font pas bon usage de cette parole dont elles usent avec agressivité. D’autre part, elles n’arrêtent pas d’interpréter la parole masculine. Le pire, chez certaines, c’est cette interprétation incessante qu’elles font des actes ou des paroles de leur conjoint, et qui peut s’avérer d’une violence extrême. Même dans le cadre d’une analyse, un psy ne se permet pas d’interprétations sauvages n’importe quand. Pour la femme, c’est une façon de lire dans le monde intérieur de son homme… C’est une manière de nous pénétrer pour nous découvrir et je trouve cette représentation fragilisante, castratrice, parce qu’elle n’est pas naturelle.

          Foued M., 43 ans, journaliste



          « Cherche maman désespérément »

          Les hommes ne savent pas ce qu’ils veulent au fond… ils ont peut-être besoin d’une maman… ils n’ont pas réussi à dépasser ce stade… Or, je ne suis pas prête à jouer la maman pour mon mari! J’ai besoin d’un homme dont la virilité dépasse mon autorité et mes exigences, que je reconnais. Mais voici qu’ils manquent de courage. C’est pour cela qu’ils n’arrêtent pas de pleurnicher… Ce n’est pas ma faute s’ils sont faibles et masochistes quelque part!

          Leyla H., 26 ans, sans emploi

          « Un terrain de jeu»

          Je vois le nouvel ordre sexuel comme un terrain de jeu où on peut s’amuser à loisir. Les jeunes filles de mon âge cherchent un homme moitié «mou», moitié solide. Elles n’ont pas froid aux yeux quand il s’agit de plaisir. Ce n’est pas difficile de les comprendre: il faut deviner les moments où elles recherchent notre tendresse, voire notre part de féminité, et ceux où il faut faire preuve de virilité...

          Moncef L., 23 ans, étudiant

          « Dégoûté »

          Dans ma jeunesse, mon plaisir était axé sur ma propre personne. Lorsque je me suis marié, j’ai voulu combler sexuellement ma partenaire. Par des paroles pernicieuses, elle m’a culpabilisé, prétendant que j’étais égoïste. J’ai tenté de donner encore et encore jusqu’à oublier mon propre plaisir… Pour finir, j’ai perdu complètement goût à notre sexualité, surtout lorsque sa manière de prendre plaisir est devenue presque masculine… Je ne ressens même plus de plaisir… C’est dire! C’est ce dégoût-là qui m’a conduit au divorce.

          Hamdi Z., 40 ans, enseignant
          « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
          Boris Vian

          Commentaire


          • #6
            la suite ...........

            « Arrêtons la victimisation »

            Les hommes doivent arrêter de tenir un discours de «victimes». Ils ne sont pas les seuls à souffrir de ce «malentendu». Il a fallu des siècles pour que les femmes arrivent là où elles sont aujourd’hui, socialement et professionnellement parlant! Une femme essaie d’avancer malgré tout. Elle ne reste pas dans l’immobilisme et refuse la victimisation.

            Souad L., 25 ans, chargée de communication



            « Les femmes ont horreur du vide »

            Pour les hommes, dès lors que l’organisation du couple fonctionne, tout va bien! Les femmes, elles, ne s’en contentent pas. Elles peuvent remettre en question leur vie parce qu’elles se sentent insatisfaites dans leur existence intérieure. Parce que le vide ressenti dans la relation les renvoie à un sentiment de vide interne. Quand une femme est exigeante, elle raconte ses doutes de femme, sa peur de ne pas être. Ce que l’on demande aux hommes, c’est d’avoir assez de sensibilité pour comprendre ce genre de choses.

            Hayet R., 40 ans, universitaire



            « Les femmes veulent jouer au papa »

            «Je ne sais pas pourquoi ma femme a changé à ce point après avoir mis au monde nos deux enfants. J’ai l’impression que c’est courant de nos jours: dès qu’elles mettent un enfant au monde, elles veulent subtiliser le rôle du père. Je ne suis pas contre l’émancipation des femmes mais je trouve qu’elles mettent trop d’autorité et de pression dans le couple jusqu’à vouloir jouer les deux rôles en même temps. Résultat: je ne fais que financer la famille et je vis en rasant les murs. Aujourd’hui, je crains de passer pour un mauvais père ou un mauvais mari. Je vis dans la terreur de ne pas être à la hauteur mais je n’ai pas le courage de rompre à cause de mes enfants.»

            Riadh, 40 ans,fonctionnaire

            L’avis du psy
            Dr. Kamel Abdelhak,
            psychothérapeute et sexothérapeute
            [email protected]tte adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.



            La guerre des sexes aura-t-elle lieu ?

            Libérer l’homme ou réinventer la femme !

            La mutation naturelle qu’entraîne notre société cause des changements au sein même du couple. Les changements de modèle et de rôle constituent un danger pour l’équilibre psychologique et affectif de l’individu, du couple et de la famille.

            Le discours conjugal se perd entre les normes anciennes et les repères de la modernité. La dialectique de maître-esclave d’une part et de l’égalité des chances, des droits et des devoirs d’autre part s’entrechoquent dans une tentative de rivalité. L’homme réagit par le mépris, la dérision, la haine ou la peur. Effrayé, il fuit sur tous les plans. De son côté, certaines femmes fuient dans une parodie de « femme enfant » ou de «femme homme».



            La répartition des rôles dans le couple constitue de nos jours un facteur de conflits qui est loin d’être négligeable. Le principe du partage des tâches entre les conjoints est désormais mieux accepté. La naissance des enfants est fréquemment programmée en fonction des exigences que posent la profession et la maternité, et que l’on cherche à concilier. Pourtant, ce couple moderne, dont la relation obéit à une structure symétrique, n’est pas exempt de conflits de compétition et de rivalité professionnelles qui peuvent mettre à rude épreuve la cohésion de la cellule conjugale.

            Des femmes écartelées entre deux mondes.

            La condition de la femme n’a peut-être jamais été plus difficile qu’en cette période de mutations des rôles. La femme d’aujourd’hui doit pourvoir à de nombreuses «fonctions». En tant que maîtresse de son «seigneur et maître», il lui faut faire preuve de disponibilité et d’aptitude à se présenter comme un objet sexuel stimulant, être cultivée et éviter les pièges de la routine et de la monotonie quotidienne.

            La femme maîtresse se sent plus concernée par le plaisir érotique de son compagnon que par ses tâches ménagères, tandis que, en tant que jeune mère, elle se découvre souvent tendue, épuisée, submergée par ses obligations.

            Freinée dans sa vocation professionnelle, dans la poursuite de ses études ou dans la pratique de ses sports favoris, elle sombre souvent dans une dépression réactionnelle mêlée d’agressivité à l’égard de ce rejeton qui limite sa liberté, son ambition, ses ébats érotiques et, qui plus est, a pu modifier son image corporelle. Une telle hostilité, ne manque pas de la culpabiliser.

            Cette culpabilité maternelle peut se trouver accrue plus tard par la «maladie de l’enfant». On sait aujourd’hui que certains symptômes pathologiques présentés par l’enfant ne font que traduire les tensions conjugales, et notamment l’angoisse maternelle. Pour guérir l’enfant, bouc émissaire vulnérable du conflit conjugal, la mère est toujours en première ligne. Dans la période de transition que nous vivons, la confusion des rôles que chacun est censé tenir, alimente le conflit conjugal. La femme à la recherche de son autonomie, de son identité, de son nom même, confisqué par l’époux, se sent prise au piège d’une situation sans issue par les images contraignantes et divergentes que notre société lui impose comme modèles.

            Elle vit en conflit ouvert avec elle-même, coincée entre ses pulsions biologiques et sa volonté de se réaliser, entre ses tentations de soumission et son désir de révolte, entre le passé traditionnel et l’avenir plein d’embûches. Comme toutes les minorités exploitées, elle se sent écartelée entre deux mondes.

            Elle voudrait échapper aux travaux ménagers qui la dévalorisent sans pour autant déserter sa caste d’origine. Elle aspire à rivaliser avec l’homme, sans pouvoir se défendre d’une sourde agressivité contre son compagnon.

            L’un des problèmes fondamentaux de la femme d’aujourd’hui consiste à trouver un équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle.

            Prisonnière du foyer, elle est généralement confinée dans ses rôles de soutien affectif et de maternité, ce qui souvent la désexualise. Compagne de plaisir, elle risque d’être réduite par l’homme à l’état d’objet sexuel ou de piment occasionnel pour assaisonner ses aventures érotiques. Rivale professionnelle, économiquement indépendante, elle risque d’effrayer et d’humilier le mâle.



            Libérer l’homme de ses peurs

            En vérité, l’homme ne se sent pas à la hauteur des mythes de virilité auxquels la tradition lui demande de se conformer. Sur le plan sexuel, une telle tradition exige de lui une disponibilité permanente; elle lui demande de prendre l’initiative, de contrôler le déroulement de la trajectoire érotique et de se conduire en partenaire «supérieur».

            L’avènement du désir, chez l’homme comme chez la femme, implique certaines conditions, tels un certain climat de détente, une absence de pression exercée par le partenaire ou par soi-même et une tendresse réciproque qui favorise le sentiment d’être accepté et non jugé. Dans cette même sphère, un autre mythe incite l’homme à penser que, contrairement à la femme, ses propres réponses sexuelles ne nécessitent aucune stimulation de la part de sa partenaire.

            Les caresses, les préludes, les étreintes et les baisers ne sont destinés qu’à l’éveil de la femme. Un tel mythe est générateur d’un bon nombre de cas d’impuissance.

            Les mythes sévissent aussi dans d’autres domaines. Sur le plan des émotions, l’homme doit savoir ne pas exprimer ou laisser transparaître ses sentiments, qu’il s’agisse de tristesse, de tendresse, d’amour, d’angoisse, de dépression, de colère ou de plaisir sexuel. Son scénario de petit garçon lui a enseigné très tôt à contrôler ses émotions, qui pourtant sont primordiales dans le domaine de l’art, de la religion ou des sciences humaines.

            Sur le plan de la pensée, l’homme vit sur le mythe qu’il ne doit faire confiance qu’à son intelligence et ne pas accorder de crédit à son intuition. Or, les plus grandes découvertes ont jailli d’intuitions fulgurantes avant d’être mises à l’épreuve de l’expérience et de la raison.

            Il n’en reste pas moins que ces mythes de virilité constituent pour l’homme autant d’obstacles à surmonter pour se trouver lui-même.

            Pour se vivre indépendant, résolu, puissant, sûr de lui, comme le veut le mythe, il lui faut maintenir sa compagne dans un rôle subalterne qui perpétue la guerre des sexes. L’un des critères de maturité pourrait être que l’homme fort accepte de pleurer et qu’il ne considère plus l’intérêt envers l’art ou la musique comme un signe de féminité ou d’homosexualité.

            La libération de la femme passe par la libération de l’homme. Tant que ces mythes de virilité persisteront, la femme se verra contrainte d’assumer les archétypes féminins complémentaires. La solution du conflit conjugal serait donc à chercher dans un changement radical de notre société qui devrait garder en ligne de mire, comme objectif prioritaire, la qualité de la vie.

            livre et santé
            « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
            Boris Vian

            Commentaire


            • #7
              Qu'est ce que tu as avec ça aujourd'hui lilha, c'est ta période de questions existentielles?

              Tout dépend ce qu'on définit dans la "féminité", si on peut parler de féminité au sens physique, je ne vois vraiment pas ce qu'elle signifie au sens psychologique, au sens du caractère. Il y a des hommes très sensibles, il y a des hommes durs, les préjugés font qu'on trouve le premier plus proche des femmes, mais je crois que c'est une erreur de voir les choses sous un angle binaire de la sorte, parceque dans ce cas, si on suit les préjugés, on risque aussi de classer, et donc généraliser tous les caractères pour l'un ou l'autre des sexes. La gentillesse, la sagesse, l'égoisme, la méchanceté, la cruauté, l'audace, le courage etc....chaque homme et chaque femme en a une part, et la fréquence au sein des genres diffère totalement, donc je ne pense pas qu'on puisse dire que c'est de la féminité ou de la masculinité. Maintenant les préjugés sont là et ils sont bien parti pour l'être tant que les humains sont là. Le tout est de ne pas leur accorder trop d'importance, au point d'avoir un esprit borné qui généralise et ne tolère pas les différences.

              Commentaire


              • #8
                Qu'est ce que tu as avec ça aujourd'hui lilha, c'est ta période de questions existentielles?
                oui moha je me cherche

                sinon merci pour ton intervention ( qui est intéressante )qui va en faire pâmer plus d'une

                pfffffffff elles vont encore demander a se qu'on te clone ti exagère quand même
                « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
                Boris Vian

                Commentaire


                • #9
                  Rooooo mais je ne fais que rapporter ce qu'on m'a dit

                  oui moha je me cherche
                  Ah pas trop loin alors j'espère

                  Commentaire


                  • #10
                    sa dépendra des réponse que j'aurais obtenus
                    « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
                    Boris Vian

                    Commentaire


                    • #11
                      On est dans la comédie.
                      que chacun assume ce qu'il EST vraiment sans se soucier de la norme et basta !

                      les femmes ne sont pas dupes des comédiens ...

                      Elle aspire à rivaliser avec l’homme
                      NON ! elle aspire à la coopération:
                      tu sais faire la cuisine
                      je sais poser le papier peint.
                      chacun ses dons . ceux ci ne sont pas forcèment ceux de la norme SOCIALE;
                      EN CELA c'est une avancée

                      «Les femmes exercent aujourd’hui une terrible violence par la disqualification
                      ce harcèlement moral existe . il est dangereux pour les enfants de ces hommes.

                      le fait que des hommes ont traité leur femme de " bonne à rien " eux aussi , n'est pas une excuse pour agir de même.
                      c'est nuisible pour tout le monde.

                      Commentaire


                      • #12
                        Il faut à la fois jouer un rôle et être soi-même. Quand on change pour plaire, on n’est plus soi-même.
                        ... et quand on est soi-même, on plaît rarement !
                        c'est là tout le paradoxe...
                        et c'est cela la comédie
                        Dernière modification par Hidhabi, 12 avril 2010, 17h36.

                        Commentaire


                        • #13
                          "féminité" chez l'homme
                          b3id echar

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par Myst
                            "féminité" chez l'homme
                            b3id echar
                            Déjà tu as plus de 99% de leur chromosomes !, ton Y ne t'as pas sauvé pour autant! Car tu produit malgré ta virilité la totalité des hormones dites "féminine" !
                            Dernière modification par GLP, 12 avril 2010, 22h20.
                            ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X