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Le khimar de Fatima Ibnatou Soumer !

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  • Le khimar de Fatima Ibnatou Soumer !

    Leçon d'histoire en 2030 dans une classe du primaire à Alger, tous les élèves sont accroupis, selon la tradition, les tables et les chaises ayant été déclarées non conformes à la Charia, depuis 2020.

    Les manuels scolaires ont été remaniés de fond en comble, et les planchettes d'antan ont déjà supplanté les cahiers, dans plusieurs écoles de Kabylie(1).

    Le livre d'histoire se réduit à quatre grands chapitres : l'avènement de l'Islam, les conquêtes arabes, les guerres des Croisades, et l'Algérie, de 1830 à 1962. L'Algérie a adopté le régime du califat, sans jamais l'avoir réellement connu ou expérimenté, depuis l'introduction du passeport biométrique en 2015. Nous sommes au paragraphe «Lis et observe» :

    - Le cheikh : «Élève Omar, lis-nous le résumé concernant Amirouche, à la page quatre de ton livre d'histoire.»

    - Omar : «Amirouche était un héros de la guerre menée contre les croisés chrétiens qui occupaient l'Algérie. C'était un grand guerrier qui rêvait de rétablir le califat, et d'appliquer la loi de Dieu sur terre.»

    - Le cheikh : «Peux-tu nous dire qui est Amirouche sur cette photographie en couleurs ?»

    - Omar : «Oui notre cheikh, c'est le premier à gauche, celui qui a la barbe la plus longue, et qui porte la chéchia d'Istanbul.»

    - Le cheikh : «Omar, que lis-tu dans le résumé de l'étage en dessous, celui réservé aux femmes ?»

    - Omar : «Oum Fatma Ibnatou Soumer était une moudjahida qui a combattu les envahisseurs infidèles, armée de son seul courage et de son érudition religieuse. Elle récitait tout le Coran par cœur, et elle avait appris 5 000 hadiths.»(2)

    - Le cheikh : «Comment est représentée Oum Fatma Ibnatou Soumer sur cette gravure d'époque ?»

    - Omar : «Ana'am ya cheikh, l'héroïne porte un khimar de couleur noire.»

    - Le cheikh : «Ce n'est pas tout. Que porte-t-elle aux pieds ?»

    - Omar : «On ne voit pas ses pieds, cheikh, sa robe la recouvre jusqu'au sol.»

    Cette saynète m'a été inspirée par le débat actuel sur le port du khimar sur les photos d'identité, un débat venu à point nommé comme pour faire diversion.

    C'est un débat qui n'aurait même pas dû être lancé si nous étions dans un pays, un État sérieux.

    Mais depuis quand, l'Algérie est-elle un Etat sérieux, par la grâce de ses dirigeants ? En tout cas, faisons comme si, et parlons d'un débat qui peut, tout au plus, jeter une lumière crue sur nos tares et nos avatars.

    En fait, trois éléments successifs m'ont incité à y participer, et je vais les traiter dans l'ordre. D'abord, il y a cette information, selon laquelle, le ministère de l'Intérieur allait obliger les femmes à enlever leur khimar, et les hommes à raser leur barbe, pour les photos du passeport biométrique. Au début, les autorités concernées laissent l'agitation et la polémique se dérouler et enfler en vase clos.

    Premier élément d'incitation, en ce qui me concerne, la réaction absurde, et disons-le habituelle, du Sieur Abderrahmane Chibane, chef de la commanderie des Uléma. Cheikh Chibane (tout le monde s'appelle cheikh dans cette galaxie) s'insurge donc contre l'obligation de retirer le khimar, pour les femmes, le temps d'une photo.

    Le khimar, c'est sacré, et le maintien des femmes à l'intérieur de ce vêtement est un acte de foi.


    Et M. Chibane en appelle au respect de la Constitution qui garantirait les libertés individuelles, y compris les plus féminines de ces libertés. En se rangeant spontanément dans le camp des «khimarisants », M. Chibane apporte un soutien, sans surprise, aux partis islamistes qui ont trouvé une tribune idéale sur la chaîne Al-Mustakila. Cette chaîne est animée par un soi-disant opposant tunisien, réfugié à Londres, qui ne porte pas la barbe, mais qui aime bien caresser les islamistes dans le sens du poil. Pour bien montrer qu'il est un super-musulman, ce douktour va jusqu'à psalmodier le Coran en direct. Et c'est là que les téléspectateurs qui se sont aventurés sur cette chaîne doivent zapper, comme on dit, car c'est un véritable attentat à la beauté du texte sacré.

    Voilà donc la chaîne Al- Mutstakila, l'indépendante (de qui ?), qui s'empare de cette atteinte «intolérable» aux libertés des Algériens, et à leurs traditions vestimentaires héritées des pères fondateurs.

    Louanges à celui qui peut tout transformer ! Oui, rendons grâce à la divine providence qui peut changer à ce point les situations et les êtres.

    En 1984, M. Chibane, alors ministre des Affaires religieuses, a provoqué une petite sensation au séminaire sur la pensée islamique de Béjaïa. Alors que des jeunes garçons et filles, originaires pour la plupart de Tazmalt, faisaient leur entrée sur scène pour y jouer une opérette à la gloire du pays et des ses combats, quelques vieux bonzes ont cru bon de déserter la salle.

    On a très vite compris que les séminaristes grincheux n'avaient pas apprécié le fait que les jeunes filles soient dévoilées.

    M. Chibane était alors monté à la tribune, pour fustiger les intolérants, alors que le sujet de l'opérette était justement à la gloire de l'Islam en Algérie.

    Finalement, les «boycotteurs» étaient revenus à la raison, et avaient même fait l'effort d'applaudir le spectacle. M. Chibane avait alors mérité l'étiquette de ministre du culte le plus moderne, hâtivement décernée par ceux qui avaient encore le cœur à gauche.

    Aujourd'hui, parce que son association veut être en première ligne pour la promotion du fondamentalisme, il défend le khimar, qui n'était même pas à l'ordre du jour à l'époque, comme si c'était une question vitale. C'est ce genre de courant, inquisiteur et opportuniste, qui est capable, non pas de changer l'histoire, mais de la travestir, et de l'habiller d'un khimar de la tête aux pieds.

  • #2
    C'est ce que rappelle opportunément, et c'est le deuxième élément déclencheur, notre ami Slimane Boussoufa, dans le magazine Elaph.

    Après avoir rappelé que le khimar n'est pas une tradition nationale, mais une mode imposée par les mouvements «islamawistes», il interroge : «Est-ce que les moudjhidate, comme Djamila Bouhired et Hassiba Benbouali, portaient le hidjab ? Est-ce que les leaders de la révolution, comme Abane, Boudiaf et d'autres, portaient la barbe ?»

    D'où la saynète en introduction.

    Quant aux Uléma, dont l'un des survivants proclame aujourd'hui la primauté du khimar, notre confrère rappelle qu'ils étaient contre le déclenchement de la Révolution en 1954. Il pense cependant que tout est fait pour détourner le peuple des vrais fléaux. Comme le fait de tricher aux concours d'accès à la magistrature, en se servant du Bluetooth.

    La directrice du quotidien Al-Fadjr, Hadda Hazem, rapporte le cas de cette candidate qui cachait un portable sous son khimar. Prise en flagrant délit, elle s'est confondue en larmes et en protestations d'innocence, alors que tout l'accablait.

    Notre consœur imagine ce qu'aurait été le destin de cette candidate si son procédé avait réussi.

    Elle aurait sans doute été amenée à juger et à condamner des délinquants, et parmi eux des faussaires. Ce qui nous rappelle opportunément l'affaire Mellouk, un homme condamné à la prison, parce qu'il avait dénoncé des «magistrats faussaires».


    (1) Contrairement aux prévisions alarmistes de certains milieux, la Kabylie fait toujours partie de l'Algérie, elle en est le cœur et les poumons, usés et atrophiés, mais qui fonctionnent encore. Grâce à la vigilance des croyants, le christianisme, sous ses diverses tendances, a été éradiqué et la Charia y est strictement appliquée.

    (2) C'est devenu la matière fondamentale dans l'enseignement, du primaire à la fin du secondaire. Celui qui n'a pas terminé son cycle des «5 000» devra redoubler, après avoir subi la «falaqa» à chaque échec.

    Par Ahmed Halli, Le Soir

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    • #3
      Yalalal yalalal !
      Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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      • #4
        «Ce n'est pas tout. Que porte-t-elle aux pieds ?»
        Elle portait "akhelkhal" en argent qui était exposé au musée de la légion d'honneur à Paris, il n'y est plus depuis une année, si quelqu'un a des infos dessus je suis preneur !
        Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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        • #5
          Par Ahmed Halli, Le Soir
          gonflé le mec!!!
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            le khimar n'est pas une tradition nationale, mais une mode imposée par les mouvements «islamawistes»
            Y en a qui ne comprendront jamais rien !
            J'étais là...

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            • #7
              Y en a qui ne comprendront jamais rien ! tout comme toi

              il ya un voile typiquement algerien tre beau délaissé par quelque chose venant d'une region qui na rien a voir avec nous culturellement.

              Si dans certaines régions d’Algérie, de nombreuses femmes portent encore le voile traditionnel, dans d’autres, surtout dans l’Algérois, le haïk mrema (un tissu satiné ou carrément en satin ou en soie qui couvre le corps) et laâdjar (le bout de tissu bien brodé qui couvre le visage de la femme), ont complètement disparu. Pourtant, jadis, il faisait leur beauté et sensualité ; aujourd’hui considéré comme démodé, il est remplacé par un “patchwork” de tenues importées d’ailleurs.

              El-haïk mrema ouelâadjar, mlaya noire, el-ksaa, melh'fa, tissaghnest, bouaâwina et la fouta kabyle sont les habits traditionnels (voile traditionnel des femmes algériennes), qui ont reflété pendant des années la personnalité algérienne. Aujourd’hui, si dans certaines régions de l’Algérie, de nombreuses femmes portent ce fameux voile, dans d’autres, surtout dans l’Algérois, le haïk mrema (un tissu satiné ou carrément en satin ou en soie qui couvre le corps) et laâdjar (le bout de tissu bien brodé qui couvre le visage de la femme), habit traditionnel typiquement algérois, ont complètement disparu. Porté par les Algéroises, le haïk faisait leur beauté et sensualité ; aujourd’hui, considéré comme démodé, “on ne le voit que rarement dans la rue, particulièrement à la Casbah d’Alger, dans les campagnes et les petits villages porté par des femmes d’un certain âge. J’aurais aimé que le haïk fasse toujours partie de nos traditions. Qu’il soit porté au moins par nos mariées. Actuellement, il est remplacé par la robe blanche”, nous racontera Noura, une mère de quatre filles. “Ma fille aînée est fiancée. Sa belle-famille lui a ramené un haïk dans son trousseau, et je suis très fière que ma fille sorte du domicile familial avec un habit traditionnel. Elle portera la robe blanche après.” “Je ne suis pas contre le hidjab ou autres habits, seulement, cela fait toujours plaisir de voir une femme avec un haïk et laâdjar qui nous font rappeler une époque lointaine, où les femmes étaient plus que belles avec cet habit qui marquait leur identité. Nous avons notre patrimoine que nous devons sauvegarder. Il y a certaines traditions dans les pays européens qui n’ont jamais disparu. Nous, nous préférons copier tout ce qui vient des autres pays. Dernièrement, j’ai vu un tableau en France qui représente une femme voilée d’un haïk et laâdjer, j’étais ému”, nous dira Mohamed, jeune médecin. “Aujourd'hui, les femmes ont adopté le hidjab pour sa commodité, il leur permet de vivre leur vie libres de leurs mouvements ; avec le haïk, elles sont obligées de le tenir et de le retenir, ce qui n’est pas très commode pour la vie active. Mais nous devons le garder comme habit traditionnel dans les occasions telles que les mariages”, nous expliquera un autre jeune homme.

              Khalti Fatoum est l’une des anciennes habitantes de la Casbah, âgée de 70 ans, elle n’a jamais renoncé à son haïk et laâdjer. “Mes filles ont beau essayer de me convaincre de porter le hidjab et de retirer laâdjar pour sortir, m’expliquant que je suis âgée, mais j’ai toujours refusé. Je porte cet habit depuis l’âge de 15 ans et je ne suis prête à l’enlever, jusqu’à la mort. Il y a beaucoup de femmes ici à la Casbah qui le porte ; nous exigeons que nos mariées le portent au moins le jour du mariage”, avouera-t-elle avec fierté. “Ma mère continue toujours de porter son haïk mrema pour les mariages. Elle le porte si bien que je suis constamment ému”, nous dira un jeune homme. Pourtant, il nous reste toujours l’opportunité d’admirer ce voile puisqu’il nous arrive encore de remarquer, dans un souk ou dans une rue, ces rares silhouettes blanches se faufilant, de manière gracieuse et fière, au milieu de la foule, nous rappelant ainsi notre identité et notre histoire qu’il ne faut pas effacer.

              Rencontrée au bord de la mer, Houria est une jeune étudiante à l’université de Boumerdès. “Beaucoup de femmes au centre-ville de Boumerdès et aux alentours portent le hidjab. Chacune à sa façon bien sûr. Il n’y a pas de tenue traditionnelle propre à la région. Je pense que chaque chose à son temps. L’essentiel est de porter un habit de ‘vertu’ et de pudeur”.
              D’autres témoignages nous révèlent également que la “mlaya” résiste encore dans certaines régions de l’Est. “Je suis très content de constater que beaucoup de femmes à Sétif, Constantine et Annaba portent toujours la mlaya. Ça fait plaisir de se sentir chez soi et pas dans un pays du Moyen-Orient, mais c'est vrai que l'utile a tué le traditionnel et la culture algérienne”, selon Malik, natif de Sétif.

              Le haïk à Oran est nommé “el-ksaa” ; contrairement aux jeunes femmes, les plus âgées le portent toujours. “C’est un honneur et un plaisir pour nous de voir une femme porter el-ksaa ; c’est une façon de préserver notre tradition”, selon une mère de famille venue d’Oran. Elle soulignera également que “dans la wilaya de Mila, les vieilles et même les femmes mariées plus jeunes, sauf les femmes non mariées, portent toujours la mlaya”.
              Pour les femmes du Sud algérien, le port de “tissaghnest” est primordial. La majorité des femmes sont voilées d’un long tissu de différentes couleurs qui couvre leurs corps. Pour les plus jeunes, c’est le hidjab. “Il est plus conforme, surtout pour les étudiantes”, nous dira-t-on. “bouaâwina” est une autre forme de voile que portent les femmes de Ghardaïa. “Nous ne pouvons sortir sans cet habit. Nous portons un haïk qui cache tout le corps et qui ne laisse apparaître qu’un seul œil. C’est notre tradition et aucune femme ne peut faire exception à la règle. Nous tenons à la préserver”, ont révélé une mère et sa fille habillées d’une kachabia, foulard et surtout laâdjar, l’élément le plus important.
              l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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              • #8
                Y en a qui ne comprendront jamais rien ! tout comme toi
                Et voilà, ça recommence.

                Pour résumer tout : le voile n'est pas un habit, c'est une pratique religieuse.

                Alors le comparer au hayek c'est comme comparer la prière à ta cravate, si tu saisis le sens.

                Le haîk et ce blabla, tu peux en parler dans la rubrique mode.
                J'étais là...

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                • #9
                  on dirait que les jeunes veulent apprendre l'islam au anciens
                  pour ta gouverne le khimar et la burqua etait pré islamique
                  va dder aux ancins d'algérie qui pratiquait un islam plus pur que maintenant ce qu'ils pensent du Haik
                  quelques fois j'hallucine dans cette jeunesse qui regarde aljazeera et qui viennent presque refaire l'éducation des anciens pieux
                  l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                  • #10
                    quelques fois j'hallucine dans cette jeunesse qui regarde aljazeera et qui viennent presque refaire l'éducation des anciens pieux
                    Oui, selon nos nouveaux prophètes!...

                    Dans un Islam talibanisé, concocté par les cerveaux frustes et torturés des "savants" pakistano-afghans et amplifié par les chantre du Wahabisme à coup de millions de pétro-dollars!

                    Oui, à l'époque où les adeptes de l'Islam, émancipateur, de nos pères se cachent derrière l'islam des sectes et des gourous!

                    Les vociférateurs ont le même but, instaurer la république des moutons et mener la religion de l'Islam, jadis libératrice, à son crépuscule, à savoir, l'aliénation et le servage de la société.
                    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                    • #11
                      Pour résumer tout : le voile n'est pas un habit, c'est une pratique religieuse.

                      Alors le comparer au hayek c'est comme comparer la prière à ta cravate, si tu saisis le sens.

                      Le haîk et ce blabla, tu peux en parler dans la rubrique mode.
                      c'est quoi la différence? les deux habits sont conformes au principe de se couvrir le corps et les cheuveux sauf visage et mains et parfois même juste les yeux et les mains avec la3djar. Alors En quoi el hayek c'est de l'ordre de mode et el hidjab façon oriental c'est religieux? ahh ouiii c'est que el hayek et autre habits mestourines c'est du traditionel algérien et "hidjab" c'est chikh flan ibn 3elan qui l'a instauré??? du coup machi kifkif. Ou est ce que j'ai mal compris ce que tu dis ??
                      Dernière modification par mimi, 12 avril 2010, 19h52.
                      Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

                      Vive Tayri, Vive JSK

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                      • #12
                        quelques fois j'hallucine dans cette jeunesse qui regarde aljazeera et qui viennent presque refaire l'éducation des anciens pieux
                        Que vient faire Al Jazeera là-dedans ? Elle gène grave cette chaine... de l'aveu même des occidentaux (les maitres à penser de pas mal de FAistes), c'est l'une des meilleures chaines d'information au monde...
                        Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                        • #13
                          M. Chibane était alors monté à la tribune, pour fustiger les intolérants, alors que le sujet de l'opérette était justement à la gloire de l'Islam en Algérie.

                          Finalement, les «boycotteurs» étaient revenus à la raison, et avaient même fait l'effort d'applaudir le spectacle. M. Chibane avait alors mérité l'étiquette de ministre du culte le plus moderne, hâtivement décernée par ceux qui avaient encore le cœur à gauche.

                          Aujourd'hui, parce que son association veut être en première ligne pour la promotion du fondamentalisme, il défend le khimar, qui n'était même pas à l'ordre du jour à l'époque, comme si c'était une question vitale. C'est ce genre de courant, inquisiteur et opportuniste, qui est capable, non pas de changer l'histoire, mais de la travestir, et de l'habiller d'un khimar de la tête aux pieds.
                          ca ne t'est passé par ta tete de con qu'il n'a fait que respecter les choix des uns, il a fait preuve de tolerence envers les filles qui ne portent pas le voile, alors apprenez toi et tes semblables a respecter le choix des autres.
                          pour le reste du blabla, bien que nous sommes fiers d'eux et et nous ne leur temoignons que gratitude et considération, mais ni fatima n'soumer, ni Djamila Bouhird ni amirouche ni aucune autre personne sont des references ou des modeles pour nos choix vestimentaires ou religieux.

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                          • #14
                            amicalrment
                            en 1984 je repete en 1984

                            le hidjab -cet accoutrement ISLAMISTE-n existait pas en algerie
                            il etait tres minoritaire encore une fois en 1984

                            le journaliste parle de chibane a BOUGIE BEJAIA VGAYETH en 1984

                            me trouver une fille hidjabisee a bougie a cette epoque et aujourdhui effet de mode oblige ou par contrition imposee on les compte sur les bouts des doigts

                            la sortie de chibane n avait pas lieu d etre
                            si des femmes sont montees au maquis c etait justement pour enlever ce "voile" dont laquelle notre societe retrograde a accule le statut de la femme dans un role qui a amene notre colonisation
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                            Commentaire


                            • #15
                              mais ni fatima n'soumer, ni Djamila Bouhird ni amirouche ni aucune autre personne sont des references ou des modeles pour nos choix vestimentaires ou religieux.
                              Tout à fait, ils ont eu la bonne idée de libérer vos pères du joug du khamassat et aujourd'hui vos modèle sont les kardaoui et autre tantaoui!!! Au point que l'Algérie n'a de sens pour vous que si elle est une lointaine et vassale province de vos maîtres wahabites! ou même pire, une basse-cour pour Talibans et autre Päsdarans!
                              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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