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A entendre les responsables marocains et à en croire leurs médias, l’Algérie est une partie dans le conflit du Sahara occidental, ce dernier serait un territoire « vacant et non gouverné » revendiqué par l’Algérie ou, pire, un territoire « historiquement » marocain dont notre pays ambitionnerait de l’en déposséder. Le roi du Maroc et le Makhzen ne ratent aucune occasion d’accabler l’Algérie et de lui faire endosser la responsabilité de tous les maux dont souffre le royaume. Ainsi, le makhzen a réponse à toutes les questions gênantes que se pose ou lui pose la communauté internationale. Le Polisario ? « C’est une fabrication de l’Algérie. » Les réfugiés sahraouis des camps de Tindouf ? « Des populations innocentes séquestrées par l’Algérie. » Qui entrave le plan de large autonomie proposé par le roi Mohammed VI du Maroc au Polisario ? « C’est bien évidemment l’Algérie. » Un délire royal qui ne dupe, à vrai dire, personne. Pire, c’est une tromperie à l’égard de la communauté internationale qui procède en réalité d’une velléité marocaine de gagner du temps, ô combien précieux, pour la poursuite du pillage, qui ne saurait être éternel, des richesses naturelles du Sahara occidental.
La plus récente cabale contre l’Algérie remonte à la dernière tournée effectuée par l’émissaire spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans la région. Contrarié certainement par l’escale silencieuse du diplomate américain à Tétouan, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain, Khalid Naciri, a accusé la diplomatie algérienne d’entraver les négociations avec le Polisario. Il a affirmé que l’Algérie était « l’un des principaux blocages de la construction maghrébine et, plus grave, de la sécurité maghrébine ». Le même ministre a récidivé à la fin du mois dernier en tenant des propos diffamatoires à l’égard de l’Algérie et en réservant le beau rôle au Maroc. « L’Algérie a fabriqué le Polisario, l’a armé et l’a installé sur son territoire et refuse au Haut-Commissariat aux réfugiés de venir enquêter et recenser la population séquestrée dans les camps de Tindouf », avait-il déclaré, concluant que « l’Algérie met ainsi en œuvre une politique agressive et contraire à la Charte des Nations unies, d’autant plus qu’elle continue à refuser d’ouvrir sa frontière malgré la main tendue du Maroc ». Mais ce que semble oublier le « ministre sujet » c’est qu’au cœur du Sahara occidental occupé, à Laâyoune, à Dakhla et ailleurs, les Sahraouis, loin de toute ingérence ou influence algériennes, continuent chaque jour à réclamer leur indépendance en bravant courageusement la prison et la torture des services marocains.
le Jeune Indépendant
La plus récente cabale contre l’Algérie remonte à la dernière tournée effectuée par l’émissaire spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans la région. Contrarié certainement par l’escale silencieuse du diplomate américain à Tétouan, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain, Khalid Naciri, a accusé la diplomatie algérienne d’entraver les négociations avec le Polisario. Il a affirmé que l’Algérie était « l’un des principaux blocages de la construction maghrébine et, plus grave, de la sécurité maghrébine ». Le même ministre a récidivé à la fin du mois dernier en tenant des propos diffamatoires à l’égard de l’Algérie et en réservant le beau rôle au Maroc. « L’Algérie a fabriqué le Polisario, l’a armé et l’a installé sur son territoire et refuse au Haut-Commissariat aux réfugiés de venir enquêter et recenser la population séquestrée dans les camps de Tindouf », avait-il déclaré, concluant que « l’Algérie met ainsi en œuvre une politique agressive et contraire à la Charte des Nations unies, d’autant plus qu’elle continue à refuser d’ouvrir sa frontière malgré la main tendue du Maroc ». Mais ce que semble oublier le « ministre sujet » c’est qu’au cœur du Sahara occidental occupé, à Laâyoune, à Dakhla et ailleurs, les Sahraouis, loin de toute ingérence ou influence algériennes, continuent chaque jour à réclamer leur indépendance en bravant courageusement la prison et la torture des services marocains.
le Jeune Indépendant
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