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Goethe

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  • Goethe

    Goethe est un grand poète, écrivain et dramaturge allemand son œuvre est considérée comme l’une des plus importantes de la littérature mondiale.
    Il a écrit les Souffrances du jeune Werther et Faust I et FaustII. Il a eu une grande influence sur les écrivains de son époque, il a été aussi attiré par les oeuvres orientales notamment arabes et persanes et sur ces dernière il invite ses contemporains à en admirer la richesse.
    Personnellement, j'ai aimé son ce qu'il a écrit sur le jeune Wether et voici le texte :

    Dieu le sait ! Je me mets souvent au lit avec le désir, parfois même avec l’espoir de ne pas me réveiller : et le matin, en ouvrant les yeux, je revois le soleil et je me sens misérable. Ah ! Que ne puis-je avoir l’humeur fantasque, rejeter la faute sur le temps, sur un tiers, sur l’échec d’une entreprise ! Alors l’insupportable fardeau d’une vie vécue à contrecœur ne reposerait du moins qu’à demi sur moi. Malheur à moi ! Je ne le sens que trop, c’est à moi qu’incombe toute la faute... La faute ? Non. C’est bien assez qu’en moi se trouve cachée la source de toute misère, comme jadis la source de toute félicité. Ne suis-je donc plus le même, ne suis-je plus celui qui jadis planait dans toute la plénitude du sentiment, qui voyait sur chacun de ses pas surgir un paradis, qui avait un cœur assez riche d’amour pour étreindre tout un monde ? Et ce cœur à présent est mort, nul ravissement ne s’en épanche plus ; mes yeux sont desséchés, mes sens ne sont plus réconfortés par des larmes rafraîchissantes et mon front se contracte d’angoisse. Je souffre beaucoup, car j’ai perdu les seuls délices de mon cœur, la sainte force de vie qui me permettait de créer des mondes autour de moi ; elle m’a fui. Quand de ma fenêtre je porte mes regards vers la colline lointaine et vois au-dessus d’elle le soleil du matin transpercer la brume et son éclat descendre sur les prairies paisibles, quand je vois le calme fleuve serpenter jusqu’à moi entre ses saules sans feuillage, oh ! Quand cette magnifique nature s’étend devant moi aussi glacée qu’une image sous son vernis. Sans que toutes ces délices puissent faire monter de mon cœur à mon cerveau une seule goutte de félicité ; quand tout mon être devant la face de Dieu reste semblable à une source tarie, à un seau d’où l’eau a fui, souvent alors je me suis jeté à terre et j’ai demandé à Dieu des larmes, comme un paysan la pluie, quand au-dessus de lui le ciel est d’airain et qu’autour de lui la terre se consume de soif.
    Mais hélas, je le sens, Dieu n’accorde à nos prières impétueuses ni pluie ni soleil, et ces temps dont le souvenir me torture, pourquoi furent-ils si heureux, sinon parce que j’attendais avec patience que son esprit soufflât et mon cœur tout entier recueillait ainsi avec une profonde reconnaissance la félicité qu’il répandait sur moi.
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  • #2
    Merci pour cette puissante évocation !
    Faudrait que je me mette à redécouvir "les souffrances du jeune werther" tant sa lecture m'avait transpercé le coeur d'émotions ! De cet oeuvre, j'ai gardé spécialement un propos que je trouve trés révélateur du drame qui s'y noue :

    "Pourquoi ce qui fait la félicité de l'homme est il la source de son tourment ?"

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    • #3
      les Souffrances du jeune Werther est un roman épistolaire qui la rendu très célèbre. Cette histoire tragiquement sentimentale relate l’amour impossible qu’il a éprouvé pour Charlotte Buff, la fiancée de l’un de ses amis.
      C'est à Werther qu'il prète ses états d’âme et fait de lui un jeune homme vivant son amour pour Lotte comme une souffrance à en mourir et qui le pousse au suicide même. Le personnage est une inspiration autobiographique qui montre aussi le déchirement et la mélancolie d’une génération :
      à l'époque en lisant le roman, les jeunes s'identifient à ce fameux jeune Wether ce qui a entrainer une vague de suicide ! J'espère qu'il n'en fera pas d'avantage
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      • #4
        Salut Samir et merci pour le sujet !!

        j'aime bien Goethe et je l'admire meme ! j'a moi meme deja ouvert un topic traitant d'un coté particulier du personnage. Si ca t'interesse tu peux y jeter un coup d'oeil

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        • #5
          Ah! que c'est c'est bien écrit merci Tzinissa, je trouve aussi très intéressant ce que tu as écrit sur ce sujet du point de vu de la religion...j'ai lu ton premier topique et je continue ma lecture plus tard pour les autres...
          Thanks
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          • #6
            Derien Samir, bonne lecture

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            • #7
              Poème : "A son regard... de J.W. Goethe"

              A son regard, comme au feu du soleil,
              Comme au vent printanier, à son haleine,
              La glace fond, de l'amour de soi-même,
              Qui résistait, aux longs hivers pareil.
              Et l'égoïsme, autant que l'intérêt.
              Lorsqu'Elle vient, frissonne et disparait.


              Texte tiré de Elégie de Marienbad
              Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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              • #8
                Tres belle la traduction Stranger 011 !!

                en faite sais tu si le livre "Diwan" de Goethe est traduit en francais !! j'aimerais bien voir la traduction en francais des poemes de Goethe que j'ai cité dans mon message a Davi (en haut)

                Merci

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