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L’Algérie va développer le nucléaire mais veut miser sur une diversification maximale

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  • L’Algérie va développer le nucléaire mais veut miser sur une diversification maximale

    Alors que s'ouvre le sommet de Washington sur la sécurité nucléaire en présence de 47 pays, l'Algérie, qui y participe, entend développer à moyen terme ses propres centrales. « Le nucléaire a des propriétés exceptionnelles dans le domaine civil, comme la production d'électricité, l'industrie et même le stockage alimentaire, etc... Il est bien cadré par la législation et nous avons une ressource humaine qualifiée qui suit l'évolution des techniques dans ce domaine », a déclaré Maiouf Belhamel, directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), lundi sur la radio Chaîne III. Cependant, selon lui, le pays doit au maximum diversifier ses sources d'énergies pour préparer l'après-pétrole car « le nucléaire a aussi beaucoup de défauts, comme la question des déchets et les problèmes de l'enrichissement de l'uranium », a-t-il déclaré.

    Les deux axes de diversification énergétique choisis par l'Algérie sont l'éolien et le solaire. Concernant ce dernier, dont le potentiel est très important pour l'Algérie qui connaît 3000 heures d'ensoleillement par an, Maiouf Belhamel a annoncé que Sonelgaz va réaliser une usine de production des équipements de conversion d'énergie solaire à Rouiba. L'objectif est de « maîtriser les dispositifs de conversion », et non d'importer les structures toutes faites depuis l'étranger. « Les capacités sont très fortes, les besoins sont identifiés, le programme présenté par le CDER lors des assises de la recherche en juin 2009 est réaliste et réalisable ».

    En ce qui concerne l'éolien, le CDER a identifié sept sites les plus ventés qui pourront accueillir cette énergie, a indiqué Maiouf Belhamel. Il s'agit notamment de Bejaia, Sétif, Tiaret et Adrar. La première centrale éolienne pilote, d'une capacité de 10 mégawatts sera fabriquée à Adrar. « C'est une capacité modeste, mais le programme algérien est réaliste avec la construction de petites centrales », a indiqué le directeur du CDER qui a estimé le coût de développement d'une centrale autour de 30 millions d'euros.
    Hakim Arous
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