Retour au système des licences d'importation : une mesure de réciprocité avec le Maroc et la Tunisie
Ali Idir
TSA
L’Algérie a décidé de revenir au système de licences pour mieux contrôler ses importations émanant des pays de la zone arabe de libre échange (ZALE). Un décret exécutif paru le 4 avril au Journal officiel précise que « les importateurs doivent désormais formuler une demande auprès des services du ministère du Commerce pour importer des produits sous franchise des droits de douane ». La mesure instaure ainsi des barrières non tarifaires pour protéger l’économie nationale de l’importation massive de produits arabes.
Selon nos informations, la décision du gouvernement d’instaurer ces barrières est intervenue en représailles aux refus de plusieurs pays arabes comme le Maroc et la Tunisie d’accorder des autorisations d’entrée sur leur territoire à certains produits algériens. Plusieurs industriels se sont heurtés à ces blocages. « Le Maroc a déjà instauré des barrières non tarifaires pour choisir les produits qu’il veut importer. Nous avons tenté d’exporter vers ce pays, mais nos clients n’ont pas réussi à obtenir une réponse favorable à leur demande de franchise », a affirmé à TSA un industriel algérien.
La décision d’instaurer des barrières pour les pays de la Zale ne signifie par un retour aux licences d’importation qui étaient en vigueur dans les années 1980-1990, ajoute le même opérateur. « Le Maroc, l’Egypte, la Tunisie et d’autres pays arabes de la Zale ont mis en place des barrières non tarifaires pour pallier le démantèlement des barrières douanières et contrôler leurs importations », a-t-il expliqué.
La mise en place de barrières non tarifaires fait partie des sujets évoqués lors de la grande réunion mixte algéro-syrienne qui a commencé ce dimanche à Alger. Les Syriens veulent obtenir des autorisations d’Alger pour exporter leurs produits dans notre pays, mais l’Algérie veut également exporter des produits vers la Syrie.
Ali Idir
TSA
L’Algérie a décidé de revenir au système de licences pour mieux contrôler ses importations émanant des pays de la zone arabe de libre échange (ZALE). Un décret exécutif paru le 4 avril au Journal officiel précise que « les importateurs doivent désormais formuler une demande auprès des services du ministère du Commerce pour importer des produits sous franchise des droits de douane ». La mesure instaure ainsi des barrières non tarifaires pour protéger l’économie nationale de l’importation massive de produits arabes.
Selon nos informations, la décision du gouvernement d’instaurer ces barrières est intervenue en représailles aux refus de plusieurs pays arabes comme le Maroc et la Tunisie d’accorder des autorisations d’entrée sur leur territoire à certains produits algériens. Plusieurs industriels se sont heurtés à ces blocages. « Le Maroc a déjà instauré des barrières non tarifaires pour choisir les produits qu’il veut importer. Nous avons tenté d’exporter vers ce pays, mais nos clients n’ont pas réussi à obtenir une réponse favorable à leur demande de franchise », a affirmé à TSA un industriel algérien.
La décision d’instaurer des barrières pour les pays de la Zale ne signifie par un retour aux licences d’importation qui étaient en vigueur dans les années 1980-1990, ajoute le même opérateur. « Le Maroc, l’Egypte, la Tunisie et d’autres pays arabes de la Zale ont mis en place des barrières non tarifaires pour pallier le démantèlement des barrières douanières et contrôler leurs importations », a-t-il expliqué.
La mise en place de barrières non tarifaires fait partie des sujets évoqués lors de la grande réunion mixte algéro-syrienne qui a commencé ce dimanche à Alger. Les Syriens veulent obtenir des autorisations d’Alger pour exporter leurs produits dans notre pays, mais l’Algérie veut également exporter des produits vers la Syrie.
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