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Automobile : Le Maroc vise les assembleurs spécialisés

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  • Automobile : Le Maroc vise les assembleurs spécialisés

    · Des offres pour les poids lourds, bus et cars

    · Des formations à la carte


    Le secteur de l’automobile s’en est plutôt bien tiré en 2009. Le chiffre d’affaire a atteint 12 milliards de DH et devrait, selon Larbi Belarbi, président de la Fédération de l’automobile au sein de la Cgem, être «multiplié par deux, d’ici 4 ans». Le secteur a connu sur les cinq dernières années un fort développement aussi bien sur les segments équipementiers que constructeurs.

    Lors des premières assises nationales de l’industrie (voir nos éditions des 7, 8 et 9 avril 2010), les professionnels ont déclaré que le secteur présente des opportunités de développement encore plus importantes pour la prochaine décennie. Le Royaume a connu le plus grand investissement industriel, en comparaison avec ses concurrents sur la région, avec l’implantation à Tanger d’un site d’assemblage de 400.000 véhicules par an à terme. Ce projet industriel de 1 milliard d’euros d’investissements, soit plus de 11 milliards de DH, devrait créer plus de 36.000 emplois directs et indirects et contribuer au développement massif et accéléré de l’industrie automobile marocaine.
    Pour cela, le Pacte pour l’émergence industrielle (2009-2015), fait la part belle au secteur. Le défi pour cette nouvelle stratégie qui s’articule sur le partenariat public/privé est construit autour de trois axes. Attirer des équipementiers de 2e et 3e rang sur les différentes plateformes, car «ce segment s’inscrit dans un mouvement de globalisation accélérée, par lequel les équipementiers et constructeurs élargissent leur rayon d’approvisionnement, vers les pays à bas coûts», explique le ministre de l’Industrie, Ahmed Réda Chami. Le second axe consiste à séduire les assembleurs spécialisés (poids-lourds, bus, cars, carrosserie et d’autres spécialités de niche). Pour nombre d’observateurs, ces derniers représentent un potentiel important. Il s’agit aussi d’attirer un second constructeur majeur à s’installer sur nos terres, après Renault et concrétiser ainsi le potentiel de l’offre marocaine.
    L’objectif affiché est d’atteindre 12 milliards de DH de PIB additionnels et de créer 70.000 nouveaux emplois dans le secteur à l’horizon 2015. Pour forcer le destin, les pouvoirs publics ont mis en place des mesures pour «ériger le Maroc en une future base industrielle automobile mondiale». Avec des offres dédiées aux équipementiers, aux constructeurs, aux assembleurs spécialisés, un programme de formation à la carte et des plateformes industrielles intégrées dédiées.

    B. T.
    L'economiste
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