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Obama: "le risque d'une attaque nucléaire a augmenté"

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    Obama: "le risque d'une attaque nucléaire a augmenté"



    Le président américain Barack Obama a estimé mardi que le "risque d'une attaque nucléaire" avait "augmenté", dans un discours prononcé au second et dernier jour de la Conférence sur la sécurité nucléaire à Washington.





    M. Obama a par ailleurs annoncé que le prochain sommet sur la sécurité nucléaire se tiendrait en Corée du Sud en 2012, ce qu'a confirmé le président sud-coréen Lee Myung-bak.
    "Le risque d'une attaque nucléaire a augmenté", a déclaré M. Obama devant les dirigeants d'une cinquantaine de pays et d'organisations internationales. Et ce danger ne provient pas d'un pays ennemi mais de mouvements terroristes, qui cherchent à s'emparer d'armes atomiques, a-t-il ajouté, qualifiant cette menace accrue, malgré la fin de la Guerre froide, d'"ironie cruelle de l'histoire".
    Le président américain avait ouvert cette seconde journée de conférence en demandant aux dirigeants mondiaux présents d'observer une minute de silence en hommage au président polonais Lech Kaczynski, à sa femme Maria et aux autres hauts dignitaires polonais tués dans un accident d'avion samedi en Russie. M. Obama a précisé qu'il assisterait aux funérailles nationales du couple présidentiel dimanche à Cracovie. Son homologue russe Dimitri Medvedev a annoncé sa présence également.
    La journée de lundi avait été marquée par des avancées: l'Ukraine a annoncé qu'elle allait se défaire de tout son uranium hautement enrichi, comme l'ont promis le Canada et le Mexique. La Chine a de son côté accepté de travailler avec les Etats-Unis sur des sanctions éventuelles contre l'Iran, lors d'une rencontre entre Barack Obama et son homologue chinois Hu Jintao en marge du sommet.
    Les Etats-Unis sont favorables à un nouveau durcissement du régime de sanctions envers l'Iran, qu'ils accusent de dissimuler un programme nucléaire militaire. Téhéran maintient que ses objectifs sont uniquement civils et refuse de suspendre ses activités suspectes, comme l'enrichissement d'uranium.
    La Chine peut empêcher l'adoption de nouvelles sanctions en utilisant le veto dont elle dispose au Conseil de sécurité des Nations unies.
    Mardi, Téhéran a réagi en disant douter du soutien de la Chine à la position américaine favorable à de nouvelles sanctions. Washington peut d'ores et déjà compter sur l'appui de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne et probablement de la Russie, seul autre membre permanent avec la Chine susceptible d'user de son droit de veto dans ce genre d'affaire.
    Barack Obama cherche à obtenir le soutien de la communauté internationale à son objectif de sécuriser d'ici à quatre ans l'ensemble des matières nucléaires susceptibles d'être détournées et utilisées par des groupements criminels ou terroristes.
    Les Etats-Unis et la Russie ont ainsi signé un accord mardi sur l'élimination dans leurs stocks de 68 tonnes de plutonium de qualité militaire, à compter de 2018. Cette quantité représente de quoi fabriquer environ 17.000 armes atomiques.
    Le sommet doit s'achever par une déclaration commune mardi soir. Les 47 pays participants devraient y déclarer que tous les pays sont responsables de la sécurité des matières nucléaires et doivent les empêcher de tomber entre les mains de terroristes.
    Ils devraient aussi appeler à une mobilisation de la communauté internationale contre la vente ou le vol de matières nucléaires, et au renforcement de la coopération avec les Nations unies et leur Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
    Le président permanent du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a appelé mardi tous les pays à signer et ratifier la Convention sur la protection physique des matières nucléaires de 1980, amendée en 2005, qui combat l'appropriation et l'usage illicites de matériels nucléaires. "Le terrorisme nucléaire (...) représente une menace très sérieuse pour la sécurité internationale avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour nos sociétés", a déclaré M. Van Rompuy.
    En marge du sommet, la chancelière allemande Angela Merkel s'est déclarée "très satisfaite des progrès enregistrés". "C'est un premier pas important pour réagir à des menaces nouvelles et inconnues jusqu'ici", a-t-elle dit à l'agence de presse allemande DAPD. AP
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