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Les démocrates et les humoristes en rêvaient, Dieu leur a offert une bonne : Dick Cheney, le vice-président des Etats-Unis, a avoué avoir tiré sur son ami de chasse (78 ans), un avocat influent au Texas. Fidèle à sa tradition du secret, Cheney a préféré ne pas révéler lui même l'affaire.
Résultat : toute la gauche (presse et politiques) a sauté sur l'occasion pour l'enfoncer et lui apprendre les règles de la démocratie (transparence). Pareil pour les humoristes pro-démocrates (Jon Stewart, David Letterman...etc), ils ont réglés leur compte avec Cheney à coups de blagues succulentes!
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Dick Cheney assume la responsabilité d'un accident de chasse embarrassant
Le vice-président américain Dick Cheney a assumé mercredi l'entière responsabilité de l'accident de chasse qui a mis la Maison Blanche et la majorité républicaine dans une position délicate.
"Au bout du compte, je suis celui qui a appuyé sur la détente", a déclaré M. Cheney à la chaîne de télévision Fox News, brisant quatre jours de silence.
"On peut toujours discuter de toutes les circonstances alentour; la réalité est là. Ce n'est pas la faute de Harry, on ne peut blâmer personne, je suis celui qui a appuyé sur la détente et qui a tiré sur son ami", a dit le vice-président avec des accents de contrition.
M. Cheney, connu pour être peu enclin à exprimer ses émotions, a décrit cette journée comme "un des pires jours de ma vie".
"Je n'oublierai jamais cet instant", a-t-il dit.
M. Cheney a malencontreusement déchargé son arme sur Harry Whittington, avocat millionnaire et fidèle républicain, lors d'un partie de chasse à la caille dans un ranch privé du Texas (sud) samedi.
La victime, âgée de 78 ans, a été sérieusement blessée mais ses jours ne sont pas en danger, en dépit d'un accident cardiaque mineur causé par l'accident.
Ce dernier faisait depuis trois jours la une des journaux et attirait une vague de critiques et de sarcasmes à l'encontre d'une administration déjà aux prises avec les controverses.
M. Cheney, l'un des personnages les plus puissants mais aussi les plus controversés de l'administration Bush, était pressé de toutes parts de s'expliquer publiquement.
La vice-présidence s'était contentée depuis dimanche de publier deux brefs communiqués.
M. Cheney est réputé pour ne pas faire grand cas des médias. Mais son silence menaçait de devenir gênant. L'opposition démocrate a commencé à s'en emparer.
Il confortait ceux qui accusent la Maison Blanche de mener une politique du secret. Il laissait soupçonner que M. Cheney, dirigeant à l'image contestée pour sa défense ardente de la guerre en Irak, avait quelque chose à cacher.
Il devait surtout expliquer les raisons pour lesquelles l'accident n'avait pas été rendu public le jour même, samedi, mais le lendemain, par l'intérmédiaire de la propriétaire du ranch.
M. Cheney a dit à Fox continuer à croire que c'était la meilleure façon de procéder. Il a souligné que la propriétaire avait été témoin des faits, qu'elle était à la fois son amie et celle de la victime et que la précision des informations fournies à la presse était d'une "importance énorme".
Par AFP
Résultat : toute la gauche (presse et politiques) a sauté sur l'occasion pour l'enfoncer et lui apprendre les règles de la démocratie (transparence). Pareil pour les humoristes pro-démocrates (Jon Stewart, David Letterman...etc), ils ont réglés leur compte avec Cheney à coups de blagues succulentes!
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Dick Cheney assume la responsabilité d'un accident de chasse embarrassant
Le vice-président américain Dick Cheney a assumé mercredi l'entière responsabilité de l'accident de chasse qui a mis la Maison Blanche et la majorité républicaine dans une position délicate.
"Au bout du compte, je suis celui qui a appuyé sur la détente", a déclaré M. Cheney à la chaîne de télévision Fox News, brisant quatre jours de silence.
"On peut toujours discuter de toutes les circonstances alentour; la réalité est là. Ce n'est pas la faute de Harry, on ne peut blâmer personne, je suis celui qui a appuyé sur la détente et qui a tiré sur son ami", a dit le vice-président avec des accents de contrition.
M. Cheney, connu pour être peu enclin à exprimer ses émotions, a décrit cette journée comme "un des pires jours de ma vie".
"Je n'oublierai jamais cet instant", a-t-il dit.
M. Cheney a malencontreusement déchargé son arme sur Harry Whittington, avocat millionnaire et fidèle républicain, lors d'un partie de chasse à la caille dans un ranch privé du Texas (sud) samedi.
La victime, âgée de 78 ans, a été sérieusement blessée mais ses jours ne sont pas en danger, en dépit d'un accident cardiaque mineur causé par l'accident.
Ce dernier faisait depuis trois jours la une des journaux et attirait une vague de critiques et de sarcasmes à l'encontre d'une administration déjà aux prises avec les controverses.
M. Cheney, l'un des personnages les plus puissants mais aussi les plus controversés de l'administration Bush, était pressé de toutes parts de s'expliquer publiquement.
La vice-présidence s'était contentée depuis dimanche de publier deux brefs communiqués.
M. Cheney est réputé pour ne pas faire grand cas des médias. Mais son silence menaçait de devenir gênant. L'opposition démocrate a commencé à s'en emparer.
Il confortait ceux qui accusent la Maison Blanche de mener une politique du secret. Il laissait soupçonner que M. Cheney, dirigeant à l'image contestée pour sa défense ardente de la guerre en Irak, avait quelque chose à cacher.
Il devait surtout expliquer les raisons pour lesquelles l'accident n'avait pas été rendu public le jour même, samedi, mais le lendemain, par l'intérmédiaire de la propriétaire du ranch.
M. Cheney a dit à Fox continuer à croire que c'était la meilleure façon de procéder. Il a souligné que la propriétaire avait été témoin des faits, qu'elle était à la fois son amie et celle de la victime et que la précision des informations fournies à la presse était d'une "importance énorme".
Par AFP
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