Le gouvernement algérien a transmis, fin mars, ses remarques concernant les propositions françaises visant à réviser les accords migratoires entre les deux pays. Ces derniers qui datent de décembre 1968, offrent aux Algériens vivant en France un statut particulier, avec de nombreux privilèges par rapport aux autres ressortissants étrangers non issus de la communauté européenne. Mais depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, la France souhaite les modifier, avec comme objectif d’aligner l’Algérie sur le régime commun à tous les étrangers vivant sur le territoire français.
Selon une source diplomatique algérienne, Alger a rejeté les principales propositions contenues dans le document transmis par Paris et dévoilé par TSA en exclusivité le 8 mars dernier. Dans le document, Paris propose une révision globale des accords bilatéraux sur l’immigration. Les changements concernent presque tous les aspects, y compris le préambule qui ne fait plus aucune référence aux accords d’Evian.
Selon une source proche des négociations, les Algériens ont reproché aux Français d’avoir cherché à présenter comme des avantages des changements défavorables aux Algériens. « Les Français ne veulent pas tenir compte des liens historiques. Or, ces liens sont importants pour expliquer beaucoup de choses liées à l’immigration », souligne notre source. Le gouvernement français devrait formuler de nouvelles propositions dans les prochaines semaines. Mais l’issue des négociations sur les accords de 1968 va notamment dépendre de l’évolution des relations bilatérales, actuellement au point mort. Le numéro deux de l’Elysée, Claude Guéant, devrait effectuer une visite à Alger dans les prochains jours pour tenter de relancer ces relations.
Sonia Lyes
TSA
Selon une source diplomatique algérienne, Alger a rejeté les principales propositions contenues dans le document transmis par Paris et dévoilé par TSA en exclusivité le 8 mars dernier. Dans le document, Paris propose une révision globale des accords bilatéraux sur l’immigration. Les changements concernent presque tous les aspects, y compris le préambule qui ne fait plus aucune référence aux accords d’Evian.
Selon une source proche des négociations, les Algériens ont reproché aux Français d’avoir cherché à présenter comme des avantages des changements défavorables aux Algériens. « Les Français ne veulent pas tenir compte des liens historiques. Or, ces liens sont importants pour expliquer beaucoup de choses liées à l’immigration », souligne notre source. Le gouvernement français devrait formuler de nouvelles propositions dans les prochaines semaines. Mais l’issue des négociations sur les accords de 1968 va notamment dépendre de l’évolution des relations bilatérales, actuellement au point mort. Le numéro deux de l’Elysée, Claude Guéant, devrait effectuer une visite à Alger dans les prochains jours pour tenter de relancer ces relations.
Sonia Lyes
TSA
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