Pour paraphraser l'ancien fourbe ministre marocain., de la même trempe que Driss Basri, Filali qui lors de son livre "Le Maroc et le monde arabe" avait supputé: "mais qu'a fait donc le Maroc au bon dieu pour mériter un tel voisin?", je propose aux forumistes un débat serein afin d'expliciter les inimités-flagrantes- entre deux peuples si semblables et pourtant si différents que sont ceux marocain et algérien.
Rien davantage et ceci humblement.
_________________________________
Mohammed VI, je ne le toucherai jamais !
Driss Basri, il le dit et le répète, connaît le roi depuis que ce dernier a eu 5 ans. « C'est le fils de Hassan II, c'est mon roi, je le respecte, il est sacré. » Pour un militant de la monarchie, c'est le moins que l'on puisse attendre. Soucieux d'exonérer le monarque des agissements de son entourage, l'ex-vizir en rajoute toutefois dans les comparaisons, au point de donner dans l'emphase : « J'aurai toujours besoin de lui ; le roi, c'est notre bijou, notre diamant, la cerise sur le gâteau. Je le glorifie, je l'embellis, je lui fais tous les liftings. Jamais je ne toucherai à sa personne. »
Tout de même, croit-il vraiment en la fable d'un Mohammed VI détaché de tout et maintenu dans l'ignorance de la guéguerre que se livrent ses collaborateurs et l'ancien bras droit de son père ? Non, bien sûr. Mais, pour des raisons tactiques, Driss Basri préfère s'en tenir là. « Je n'ai pas eu de discussion à ce sujet avec Sa Majesté, je ne peux donc rien dire d'Elle. Ce que je sais, par contre, c'est que c'est Laanegri qui contrôle la police. Et que celui qui, à l'entendre, dicte sa politique au roi et parle en son nom, c'est Himma. »
Pour l'instant, donc, M6 reste, aux yeux de Basri, le recours suprême et ultime. « Il y a contre moi un acharnement que je ne puis plus supporter. Comment en sortir ? Je ne trouve personne à qui parler. Autour du roi, c'est le vide. Alors, je m'adresse à lui. Et je lui lance un appel pour que cette campagne indigne cesse, pour qu'il ordonne au tandem de cesser de me nuire. Ces gens-là donnent de la monarchie une image honteuse, médiévale. Je n'ai jamais été un félon ni un traître et voilà que l'on s'en prend à moi, serviteur loyal, pour des raisons indicibles. Cela doit cesser. »
Driss Basri n'ira pas plus loin, et la ligne rouge, celle qui ferait de lui un opposant au roi, ne sera pas franchie. Lui, dont le rôle, autrefois, consistait aussi à surveiller les fréquentations et l'entourage du prince héritier Sidi Mohammed, sait pourtant qu'il a toujours inspiré à ce dernier une quasi-répulsion. Il n'en dira rien. « Avez-vous fait espionner le futur roi pour le compte de son père ? » lui ai-je demandé. « Non. Mais si Sa Majesté Hassan II me l'avait demandé, je l'aurais fait... »
Une seule fois Basri laissera percer une pointe d'agacement. Interrogé sur les récentes révélations d'un hebdomadaire marocain à propos du « salaire du roi », il éclate de rire. « C'est de l'intox, de la désinformation ; ce qu'on vous a annoncé là [l'équivalent de 36 000 euros par mois, NDLR] ne couvre même pas les frais d'une seule sortie du roi, depuis ses appartements jusqu'à trois cents mètres du Palais. Et dire qu'on a pris ça pour un exercice de transparence ! Multipliez ce chiffre par 365 et vous approcherez de la vérité... »
Source: Jeune Afrique
Rien davantage et ceci humblement.
_________________________________
Mohammed VI, je ne le toucherai jamais !
Driss Basri, il le dit et le répète, connaît le roi depuis que ce dernier a eu 5 ans. « C'est le fils de Hassan II, c'est mon roi, je le respecte, il est sacré. » Pour un militant de la monarchie, c'est le moins que l'on puisse attendre. Soucieux d'exonérer le monarque des agissements de son entourage, l'ex-vizir en rajoute toutefois dans les comparaisons, au point de donner dans l'emphase : « J'aurai toujours besoin de lui ; le roi, c'est notre bijou, notre diamant, la cerise sur le gâteau. Je le glorifie, je l'embellis, je lui fais tous les liftings. Jamais je ne toucherai à sa personne. »
Tout de même, croit-il vraiment en la fable d'un Mohammed VI détaché de tout et maintenu dans l'ignorance de la guéguerre que se livrent ses collaborateurs et l'ancien bras droit de son père ? Non, bien sûr. Mais, pour des raisons tactiques, Driss Basri préfère s'en tenir là. « Je n'ai pas eu de discussion à ce sujet avec Sa Majesté, je ne peux donc rien dire d'Elle. Ce que je sais, par contre, c'est que c'est Laanegri qui contrôle la police. Et que celui qui, à l'entendre, dicte sa politique au roi et parle en son nom, c'est Himma. »
Pour l'instant, donc, M6 reste, aux yeux de Basri, le recours suprême et ultime. « Il y a contre moi un acharnement que je ne puis plus supporter. Comment en sortir ? Je ne trouve personne à qui parler. Autour du roi, c'est le vide. Alors, je m'adresse à lui. Et je lui lance un appel pour que cette campagne indigne cesse, pour qu'il ordonne au tandem de cesser de me nuire. Ces gens-là donnent de la monarchie une image honteuse, médiévale. Je n'ai jamais été un félon ni un traître et voilà que l'on s'en prend à moi, serviteur loyal, pour des raisons indicibles. Cela doit cesser. »
Driss Basri n'ira pas plus loin, et la ligne rouge, celle qui ferait de lui un opposant au roi, ne sera pas franchie. Lui, dont le rôle, autrefois, consistait aussi à surveiller les fréquentations et l'entourage du prince héritier Sidi Mohammed, sait pourtant qu'il a toujours inspiré à ce dernier une quasi-répulsion. Il n'en dira rien. « Avez-vous fait espionner le futur roi pour le compte de son père ? » lui ai-je demandé. « Non. Mais si Sa Majesté Hassan II me l'avait demandé, je l'aurais fait... »
Une seule fois Basri laissera percer une pointe d'agacement. Interrogé sur les récentes révélations d'un hebdomadaire marocain à propos du « salaire du roi », il éclate de rire. « C'est de l'intox, de la désinformation ; ce qu'on vous a annoncé là [l'équivalent de 36 000 euros par mois, NDLR] ne couvre même pas les frais d'une seule sortie du roi, depuis ses appartements jusqu'à trois cents mètres du Palais. Et dire qu'on a pris ça pour un exercice de transparence ! Multipliez ce chiffre par 365 et vous approcherez de la vérité... »
Source: Jeune Afrique
Commentaire