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40% de la main-d’oeuvre travaille au noir

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    EL HADI KHALDI
    «40% de la main-d’oeuvre travaille au noir»



    Le secteur le plus ciblé est la construction car c’est plus lucratif.

    Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, El Hadi Khaldi, a soulevé la problématique de la main-d’oeuvre locale qui préfère travailler au noir. Invité hier à l’émission «Tahaoulete», diffusée sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, M.Khaldi a indiqué que «40% de la main-d’oeuvre locale travaille à titre non déclaré».
    Et de souligner que «le secteur le plus ciblé est la construction car c’est plus lucratif. Quant à la main-d’oeuvre étrangère, celle-ci ne touche que 7% donc elle ne constitue pas de menace». Ce qui remet au goût du jour la lutte contre la fausse déclaration et la sous-déclaration des travailleurs et le faible taux de recouvrement des cotisations. Ainsi, de nombreux employeurs ne déclarent pas le nombre réel des employés et ce, afin de réduire les charges fiscales de leur entreprise.
    Sur un autre registre, l’invité de la Radio nationale a fait savoir que «le nouveau Code du travail va contenir deux lois, à savoir, une sur l’apprentissage et une autre sur la formation professionnelle. L’introduction de ces deux lois vise à garantir l’insertion professionnelle des stagiaires. C’est ce que nous avons convenu avec le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh. Ce nouveau Code sera présenté prochainement au gouvernement pour adoption», a indiqué le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, El Hadi Khaldi.
    Le responsable du secteur a insisté sur l’importance de la qualité de la formation professionnelle afin de «soutenir les progrès réalisés par le secteur au cours de ces dernières années».
    A ce titre, le premier responsable du secteur a fait savoir que «nous devons finaliser 19 décrets portant sur la formation professionnelle, notamment la loi sur l’apprentissage car l’actuelle loi datant de 1980 est obsolète au vu des changements introduits dans le secteur». Plus explicite, il précisera: «Nous n’avons élaboré que 10 décrets dont l’un porte sur l’apprentissage des femmes avec une nouveauté, le prolongement de l’âge de la gent féminine à 30 ans au lieu de 25 ans».
    Faisant le bilan de son secteur, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels a indiqué «que d’ici 2015, les centres professionnels vont passer à 1600 à l’échelle nationale. Quant aux formateurs, ils étaient 28.000 en 1999 pour passer à 51.000 au début de cette année. S’agissant des postes de travail ouverts dans ce secteur, l’on compte 6777 postes», rappelant au passage que «l’Etat injecte chaque année pas moins de 700 millions de dinars pour couvrir le secteur.
    S’ajoutent à cela, 50 milliards de dinars pour équiper les bibliothèques de manuels et d’Internet».
    Au chapitre des conflits sociaux, et en réponse à certains syndicats autonomes non déclarés relevant du secteur de la formation professionnelle et qui se préparent pour une manifestation dans les prochains jours, M.Khaldi a tenu à préciser que «le secteur ne reconnaît qu’un seul syndicat agréé, en l’occurrence l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta)». Et d’enchaîner: «Je rassure tous les travailleurs relevant de ce secteur qu’ils auront leurs indemnités avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008 donc ils n’ont pas à recourir à un acte de protestation».
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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