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Violences faites aux femmes à Hassi- Messaoud

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  • Violences faites aux femmes à Hassi- Messaoud

    Depuis des semaines, des femmes vivant et travaillant à Hassi- Messaoud sont victimes de violences inimaginables. Ces événements nous rappellent ceux de juillet 2001 vécus toujours par les femmes et toujours dans ce Hassi- Messaoud pourtant "sécurisé".

    Je poste donc l'article d'El Watan publié ce jour sous la plume de Salima Tlemçani.


    Que les uns et les autres ne disent pas "on ne savait pas".


    ==================================

    Violences à l’égard des femmes à Hassi Messaoud : Les victimes et les associations exigent une protection de l’Etat


    Dans une lettre ouverte adressée au wali d’Alger, douze femmes, victimes de violences à Hassi Messaoud, interpellent le premier responsable de la wilaya de Ouargla, dont dépend la ville de Hassi Messaoud où elles ont fait l’objet d’agression.


    Les signataires indiquent qu’« en raison de l’absence de sécurité, chaque soir des jeunes armés de couteaux, barres de fer, sabres et bâtons attaquent leurs domiciles pour voler tout ce qui a de la valeur avant de les humilier et de les tabasser ». De ce fait, elles appellent le wali à « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des citoyennes de Hassi Messaoud et celle de leurs biens ». Parallèlement, plusieurs associations ont condamné hier ces violences et interpellé aussi les autorités sur ce qu’elles qualifient de « graves dérives ». Dans un communiqué commun signé à l’issue d’une réunion tenue à Alger, mardi dernier en fin de journée, les représentants du réseau Wassila, de l’Association pour la défense et protection des droits des femmes (ADPDF), de l’Association pour l’émancipation des femmes (AEF), de l’Association du planning familial (APF), de l’Anadde, de l’Atustep, d’Amusnaw, de l’Association d’aide aux victimes de violences femmes et enfants (Avife), du Centre d’information et de documentation des droits des femmes et des enfants (Ciddef), du Collectif des femmes du printemps noir, de l’association Djazairouna, de Femmes en communication (FEC), des femmes du PLD, de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), de la Ligue algérienne des droits de l’hommes (LADH), des associations Rachda, SOS Femmes en détresse, Tharwa Fatma N’sumer, ainsi que deux victimes des attaques de 2001, à El Haïcha (un quartier de Hassi Messaoud) Fatiha Mamora et Rahmouna, ont déclaré être « profondément choqués par la nouvelle tragédie vécue par des femmes venues de différentes régions d’Algérie travaillant et vivant dans des habitations précaires à Hassi Messaoud, une des villes les plus sécurisées du pays ». Ceci et de préciser que « le martyre qu’elles viennent de subir est la répétition macabre des événements de 2001 », lorsqu’une horde de 300 hommes avait attaqué une centaine de femmes à El Haïcha, leur faisant subir les pires atrocités.
    Tout en réaffirmant leur « entière solidarité » aux victimes, les représentants du mouvement associatif ont exprimé leur « indignation et émotion face aux actes barbares que des criminels déchaînés commettent sans répit en venant et revenant plusieurs nuits de suite, depuis quelques semaines, sur les lieux de leurs forfaits (…). Des attaques relevant du même type d’agresseurs lâches et cyniques provoquant des actes méticuleusement organisés, donc mûrement prémédités sinon commandités. le même type de scénario d’horreur aussi où les criminels regroupés et encagoulés terrorisent chacune des victimes parce qu’elles sont isolées et sans défense. Encore le même type de violences extrêmes où la rapine, les injures et la torture visent à humilier et à réduire à néant les femmes parce qu’elles sont femmes. Et enfin la même volonté, via de tels actes de terreur, de dissuader toutes les femmes d’exercer librement leur droit au travail, où que ce soit sur le territoire national, et de les punir parce qu’elles vivent seules ». Selon les signataires, ces attaques « rappellent étrangement les viols collectifs des femmes par les terroristes, ce crime contre l’humanité, tache noire qui a mis en péril notre avenir et celui de toute la société ». Et d’indiquer que « cette répétition et continuité d’actes intolérables n’est possible que par la complicité et le silence non seulement des institutions et des autorités locales, mais aussi le laxisme de la société. D’ailleurs, l’absence de réaction citoyenne et de médiatisation de cet événement est frappante et inquiétante ». En conclusion, les associations ont appelé les pouvoirs publics à « assurer la protection de ces femmes victimes encore sous le coup de la menace quotidienne » et à leur garantir « une prise en charge globale (médicale, psychologique, sociale et juridique) ».



    Par Salima Tlemçani
    "Je naîtrai libre et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur..." M.D.

  • #2
    Information déjà annoncée par la chaine radio medi1, avec en prime une interview de Nadia Qaci, une intellectuelle algérienne je crois.

    Ces comportements sont inadmissibles et doivent etre réprimés sévèrement.

    Malheureusement parfois la soildarité masculine n'arrange pas les choses.

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    • #3
      La barbarie en 2010, incompréhensible.

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      • #4
        Plus j'avance dans la lecture des différents posts, plus la manipulation du pouvoir devient visible, Allah y kherredjha aala kheir!

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        • #5
          Manipulation que tu dis...

          Envoyé par Fares
          Plus j'avance dans la lecture des différents posts, plus la manipulation du pouvoir devient visible, Allah y kherredjha aala kheir!
          Fares,

          Ces femmes ont été violées, violentées, brûlées par des centaines d'hommes (de bêtes immondes, dois-je écrire), sur l'incitation de l'imam du coin. J'insiste là-dessus: l'expédition punitive est partie de la mosquée.

          Alors, peux-tu nous situer la "manipulation du pouvoir"?
          "Je naîtrai libre et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur..." M.D.

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          • #6
            finalement beaucoup courent les rues alors que leurs places seraient en pénitencier psychiatrique, section, cas lourd et extrêmement dangereux
            à perpétuité
            enfin les ratés de la nature?, de l'éducation de certains parents? il faut s'en occuper en urgence

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            • #7
              Aucun respect pour les femmes chez nous, c'est un fait. Une femme vivant seule que ce soit car elle est orpheline, veuve ou juste célibataire voulant travailler, elle est directement étiquetée comme "mauvaise" et tout dépassement est alors autorisée envers elle sous les yeux de l'état. ça donne la rage tout ça.
              Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

              Vive Tayri, Vive JSK

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              • #8
                sur l'incitation de l'imam du coin. J'insiste là-dessus: l'expédition punitive est partie de la mosquée.
                la source stp ?

                sinon, si ça ne tenait qu'à moi, je fini au napalm ces innommables qui font régner la terreur , ainsi que les responsables qui ne prennent pas leur responsabilités, et.. l'imam du coin qui ne dit rien

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                • #9
                  abominable, honteux.......on devrait tous les abattre ces soi disant hommes, des lâches de surcroit........

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                  • #10
                    Envoyé par Myst
                    la source stp ?
                    Témoignages recueillis sur place par une mission d'information ayant enquêté sur le terrain à la suite de la publication de l'info concernant les agressions commises par ces tangos à l'égard des femmes.

                    Pour mémoire, ces faits sanglants et la complicité de l'imam (pour ne pas dire commanditaire) avaient été subis par les femmes de Hassi Messaoud; celles-ci avaient déjà vécu l'enfer en juillet 2001. Des centaines d'hommes, au sortir de la prière de Al Icha, ont violée/violentée plus de 120 femmes du quartier de El Haïcha. Malheureusement, 3 d'entre elles seulement ont eu le courage/la force/l'énergie indispensables pour aller jusqu'au bout du procès. Souvenez-vous, c'est lors de ce procès que l'un des accusés fit un aveu de taille:"c'est l'imam qui nous a demandé de nettoyer le quartier..." El watan avait rapporté ces propos choquants et criminels.

                    Comme la réaction du pouvoir/Etat et de la société ne fut pas à la hauteur du drame subi par ses femmes, ces criminels ont interprété cela comme un accord tacite pour leur macabre œuvre de "pacification".

                    "Je naîtrai libre et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur..." M.D.

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                    • #11
                      Yasta

                      Dans les dernières agressions, cet imam n'a rien à voir. Il s'agit bel et bien de délinquants qui agissent en totale impunité. Que dire de la réponse d'un policier à une victime qui vient porter plainte et qui refuse de l'enregistrer : "qui te dit que je ne suis pas l'un de tes agresseurs ?". Ca fait froid dans le dos....
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Euh l'imam n'a rien à voir! Il appel les gens à adopter ce genre de comportement sous-humain et tu dis qu'il n'a rien à voir?

                        Je te rappel que le mouvement est parti de la mosquée. Un rappel:

                        Ainsi, en juillet 2001, l’imam d’El-Haïcha, toujours à Hassi Messaoud, avait chauffé à bloc des centaines de jeunes pour mener une « expédition punitive » envers les travailleuses, qu’il avait qualifiées de « fornicatrices porteuses du sida », ces mécréantes qui « excitaient » les hommes en se « pavanant nues », autrement dit, sans le hidjab. L’imam intégriste incitait donc les fidèles à donner une leçon à ces femmes qui « salissent la réputation » de la ville.

                        l'Humanité
                        Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                        • #13
                          Arbefracom

                          Pour les agressions de 2001 mais pas pour les dernières où ce sont des délinquants. D'ailleurs même en 2001, la plupart n'était pas religieux mais ont profité de l'occasion pour assouvir leurs pulsions.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            Il existe toujours des hommes qui battent leurs propres épouses malgré l'alphabétisation et les progrès des techniques d'enseignement. C'est quand même horrible et écoeurant.

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                            • #15
                              La meme chose s'est passe a Tichy en Kabylie,les gens ne veulent pas de celibataire,qui viennent roder dans leur region pour trouver un mari,un petit copain,une courte affaire extra-conjugale.

                              On ne peut pas vivre a Oulan Bator et se comporter comme a Gelsenkirchen.

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