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Le plan "vidéoprotection" d'Hortefeux pour les transports

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  • Le plan "vidéoprotection" d'Hortefeux pour les transports

    Le ministre de l'Intérieur doit annoncer ce jeudi son "plan de sécurisation des transports" alors que trois bus ont été de nouveau caillassés à Tremblay-en-France. Un axe principal: la vidéosurveillance.



    Depuis le caillassage et l'incendie de bus à Tremblay-en-France au mois de mars, Brice Hortefeux travaille à un "plan de sécurisation des transports" en commun. Un projet qu'il a de nouveau mentionné, lundi, en déplacement à Grenoble, après le lynchage d'un jeune homme de 24 ans à la sortie du tramway et qui arrivera à point nommé ce jeudi après le caillassage de trois bus à Tremblay. L'annonce officielle pourrait tomber lors de la conférence de presse du ministre de l'Intérieur sur le bilan de la délinquance au premier trimestre 2010, une occasion parfaite.


    Pour préparer son plan, Brice Hortefeux recevait le 1er avril le président de la SNCF, Guillaume Pépy, et le 13 avril celui de la RATP, Pierre Mongin. Les propositions devaient être soumises mercredi à Nicolas Sarkozy.

    Rebaptiser la vidéosurveillance

    Le plan porte sur "l'ensemble des transports collectifs terrestres", précise l'entourage de Brice Hortefeux. Fil conducteur du projet? La vidéosurveilllance probablement, rebaptisée "vidéoprotection" par le ministre depuis quelques mois. Commentant lundi l'enquête sur le lynchage de Grenoble, Brice Hortefeux avait d'ailleurs annoncé que cette affaire "confirme une nouvelle fois la très grande efficacité de la vidéoprotection", puisque les caméras du tramway auraient permis d'identifier plusieurs suspects. Une opinion qu'il affirmait déjà fin mars: alors qu'il rencontrait Guillaume Pépy, il avait avançait: "[Il] faut qu'il y ait 25 000 caméras installées dans les rames, avec trois caméras par voiture pour qu'elles soient sécurisées".

    Le sujet tient à cœur au Président de la République. En 2007 déjà, Nicolas Sarkozy préconise l'installation d'un vaste réseau de caméras dans les transports en commun. Fin 2009, il revient à la charge en annonçant que l'équipement des villes en caméras de vidéosurveillance doit "tripler" et la France "rattraper son retard". Quitte à courcicuiter les prérogatives des maires en passant par les préfets. Plus récemment encore, en mars, ce sont les lycées et les gares ferroviaires que Xavier Bertrand veut équiper en vidéosurveillance.

    Un système coûteux

    Un tel dispositif pourrait coûter cher. Le blogspécialisé Bug Brother tente le calcul: l'installation d'une caméra revient à 20 000 euros par an, auxquels il faut ajouter 28 000 euros chaque année par agent recruté. Et le système peine à prouver son efficacité aux yeux du public, non seulement dans les villes françaises, mais aussi en Grande Bretagne, exemple pourtant cher à Nicolas Sarkozy.

    Parmi les autres pistes que devrait esquisser Brice Hortefeux, la question des renforts de police. A l'instar du système mis en place au Tremblay, la présence des forces de l'ordre a été accrue dans le centre de Grenoble et dans les transports de la ville. En Seine-Saint-Denis, le dispositif de sécurisation permet l'escorte par 80 agents sur les "10 lignes les plus sensibles" du département. "L'un des bus était pourtant précédé d'un véhicule de police, mais ça n'a pas empêché le caillassage", a remarqué après le caillassage de ce jeudi Ben Abdelmalek, délégué du personnel de la société de bus.

    Le dispositif pourrait mobiliser de nombreux policiers, alors même que les syndicats s'inquiètent du manque d'effectifs et des coupes budgétaires. Brice Hortefeux va devoir jongler avec les chiffres.

    Source : lexpress.fr
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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