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40 Sahraouis en grève de la faim illimitée, qui s’en soucie ?

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  • 40 Sahraouis en grève de la faim illimitée, qui s’en soucie ?

    mercredi 14 avril 2010 (01h11)

    Cela fait 10, 24, 25, 26 ou 27 jours qu’ils sont en grève de la faim illimitée dans les prisons marocaines. Ils sont Sahraouis et emprisonnés pour leurs opinions en faveur de l’autodétermination de leur pays, le Sahara Occidental. Ils sont emprisonnés à Salé pour avoir visité leurs familles dans les campements de réfugiés, de l’autre côté du mur. Ceux-ci ont été torturés et sont en attente d’un jugement, depuis octobre 2009. Ils demandent à êtres jugés, équitablement ou libérés immédiatement. Les autres, en grève de la faim solidaire, revendiquent que soient respectés leurs droits fondamentaux de prisonniers d’opinion. 24 d’entre eux sont très faibles.

    Les militants pacifiques pour la défense des droits de l’homme et la défense de l’autodétermination, pansent leurs blessures en territoires occupés après avoir été attaqués violemment par les colons et les policiers Marocains les 6, 7, 8 et 9 avril derniers à El Aaiun. Tous les jours, il y a au Sahara Occidental occupé des violences, tortures, viols et abus divers, des colonisateurs marocains sur les légitimes habitants du pays, les Sahraouis.

    De cette violence et de ces cris, qui s’en soucie ?

    Etat de santé des prisonniers le 12 avril 2010

    Prison de Salé Les 6 prisonniers ne peuvent plus marcher, ne bougent pas et ont des difficultés à parler. Ils ont des douleurs au dos, aux articulations, des nausées constantes, et des pertes de conscience. Ils ne peuvent pas se concentrer, leur taux de glycémie est faible. 4 avocats sont venus leur rendre visite, Lehbib erguibi, Mohamed Boukhalid, Mohamed Fadel Lili, Nordine Dhalil. Les prisonniers n’ont pu se rendre au parloir qu’en chaise roulante. L’audience a été écourtée du fait de leur état de santé. Ali Salem Tamek : 27ème jour de grève de la faim. Problème respiratoire, complication de son asthme, douleurs rénales, tension à 6/12, il a perdu 8 kg Brahim Dahan : 27ème jour de grève de la faim . Ulcère à l’estomac, diarrhée aigue, un genou bloqué. Tension 6/12. Il a perdu 10 kg. Hammadi Nassiri : 27ème jour de grève de la faim. Douleurs rénales, cardiaques. Tachycardie. Pression 6/10. Il a perdu 6 kg. Yahdih Ettarouzi : 27ème jour de grève de la faim. Douleurs rénales, cardiaques, ulcère à l’estomac, fréquents vertiges. Tension 7/11. Il a perdu 9 kg. Rachid Sghayer : 27ème jour de grève de la faim. Douleurs rénales, au dos. Fréquents vertiges. Refuse la prise de tension en protestation contre la décision administrative d’interdire l’opération d’une surinfection sur sa main droite, provoquées par les menottes. Il a perdu 9 kg. Saleh Lebihi : 9ème jour de grève de la faim. Vertiges, maux de tête. Douleurs rénales et au coté droit. Ulcère. Tension 6/10. Il a perdu 3 kg.

    Prison de Tiznit Les 19 prisonniers politiques sont en grève de la faim depuis les 20, 21 et 22 mars. Ils ne bougent plus et restent allongés, leurs tensions sont trop faibles. Ils ont de fréquentes pertes de conscience. Dimanche à 18h les prisonniers ont reçu la visite de la protection civile, de la gendarmerie et de la DST. Ceux ci souhaitaient rencontrer les prisonniers pour écouter leur demandes. Ces derniers ont refusé tant que ne seront pas présents des délégués du ministère de la justice, et des observateurs marocains d’organisations reconnues par la communauté internationale. Fadli Baynahou et Mahjoub Ailal se sont fortement cognés la tête lors d’un évanouissement et ont été transféré à la clinique de l’hôpital dimanche. Ils n’ont pas été transférés à l’hôpital, parce que selon l’administration pénitentiaire le véhicule est en panne.

    Prison de Ibn Sliamne Hassan Abdallah, prisonnier politique en grève de la faim depuis 10 jours, a été attaqué, battu et insulté par des prisonniers marocains de droits communs, qui ont crié des propos racistes et nationalistes, excités pour cela par les matons. Ils ont détruit ses objets personnels. Le prisonnier politique est blessé physiquement. Sa tension est basse, il a des difficultés respiratoires importantes, des vertiges et des douleurs articulaires.

    Prison de Taroudant Les trois prisonniers politiques sahraouis sont en grève de la faim depuis 10 jours. Ils souffrent de fortes fatigues, vertiges. Hassana Khaled et Elouali Amaidan ont été transférés à la clinique. Ils ont refusé de cesser la grève de la faim et de recevoir des médicaments. Hassana Khaled : ne peut plus marcher ni bouger du fait d’hémorroïdes. Elouali Amaidan : complications suite à une opération chirurgicale à l’intestin, conséquence d’une précédente grève de la faim en prison.

    Prison de El Aaiun, Sahara Occidental occupé Les six prisonniers politiques sahraouis sont en grève de la faim depuis 6 jours. Ils souffrent de fortes fatigues. Le directeur de la prison leur a confisqué tous leurs téléphones portables. Bechri Bentaleb : douleurs rénales Mohamed Berkan : fortes céphalées Chaikh Amidan, Kamal Abou El Fadl, Kamal Edlimi, Ramadan El Baz souffrent d’ulcères à l’estomac.

    Prison de Kénitra Les deux prisonniers politiques Sahraouis sont en grève de la faim depuis 10 jours. Ce sont Saleh Amaidan, Lasiri Salek. Ils souffrent de fortes fatigues. Il n’y a pas de suivi médical.

    Prison de Marakech Les trois prisonniers sahraouis sont en grève de la faim depuis 9 jours. Ce sont : El Waaban Said, Baryaz Brahim, Ali Salem Ablagh. Leurs tensions sont basses. Ils souffrent de douleurs rénales, d’estomac et de céphalées.

    APSO, le 13 avril 2010
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    oui on s'en fou franchement !!

    les traitres en islam sont pendu ils ont de la chances ils sont nourrie gratuit !!

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    • #3
      The sanitised truth

      The Guardian, Thursday 15 April 2010

      La vérité désinfectés
      Aujourd'hui, les militants tiendra une veillée aux chandelles dans le centre de Londres pour marquer un mois sans nourriture par six militants des droits de l'homme face à une possible peine de mort au Maroc. Les six sont dans un état critique. Poursuivi pour avoir exercé leur droit d'exprimer leur opinion politique et de s'engager dans des activités légitimes, leur traitement est commune dans un territoire où les défenseurs des droits sont régulièrement victimes d'arrestations arbitraires, les violences sexuelles, la torture et «disparition». La grève de la faim souligne la nécessité pour l'ONU d'appliquer les droits de l'homme de surveillance dans ce territoire contesté.

      The sanitised truth

      Today campaigners will hold a candlelit vigil in central London to mark one month without food by six human rights activists facing a possible death penalty in Morocco. The six are in a critical condition. Persecuted for exercising their right to express their political opinion and for engaging in legitimate activities, their treatment is common in a territory where human rights defenders are regular victims of arbitrary arrest, sexual violence, torture and "disappearance". The hunger strike highlights the need for the UN to implement human rights monitoring in this disputed territory.

      Jeremy Corbyn MP Vice-chair of parliamentary human rights group, Mark Williams Vice-chair, APPG on Western Sahara, Tony Benn, Hywell Williams, Mike Hancock, Stefan Simanowitz Free Western Sahara Network, John Gurr Co-ordinator, Western Sahara Campaign, Y Lamine Baali Chief representative, Polisario Front UK, David Drew

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      • #4
        vivement leurs morts.

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        • #5
          oui on s'en fou franchement !!

          merci pour cette franchise! desole car je suis fatigue et je ne peux vous faire traduire, peut serai tu gentil temsamani pour le faire , juste une machine de google!



          A hunger for justice in Western Sahara

          Anyone who saw the episode of the BBC documentary Tropic of Cancer last month in which journalist Simon Reeve travelled across Western Sahara would have seen Rachid Sghair. He was the human rights campaigner who bravely appeared before the camera to denounce the 35 year Moroccan occupation of his country and the resulting human rights abuses suffered by Saharawi people.

          Today Sghair is in a critical condition after having spent the last month on hunger strike in a Moroccan prison. He together with five other prominent human rights defenders have been refusing food in protest at their detention without trial. Arrested on 8th October 2009 and charged with treason they are awaiting a military tribunal. If found guilty Sghair and his colleagues could face the death penalty. Amnesty International have adopted them as prisoners of conscience imprisoned for the peaceful exercise of freedom of expression and today human rights groups around the world are holding vigils calling for their immediate release.

          After ’secretly’ filming an interview for Topic of Cancer, broadcast on BBC2 on 14th March 2010 Sghir, a member of the Committee Action against Torture, was arrested and beaten. He was later released only to be rearrested together with the other human rights activists when they returned from a humanitarian visit to the Saharawi refugee camps in Algeria. Over 165,000 Saharawis have lived in these desert camps since Morocco’s unlawful invasion of Western Sahara in 1975, separated from their homeland by a 1,500 mile fortified wall.

          The hunger strike has once again highlighted the need for human rights monitoring in the disputed territory and added strength to a growing international demand for the United Nations to implement such monitoring. Last week the publication of a UN report on Western Sahara was met with disappointment and anger by Sahawaris who pointed to the failure of the UN to uphold its obligations under article 73 of its own Charter to uphold human rights in non-self governing territoires. The report which will inform the drafting of a new Security Council resolution, acknowledged human rights violations in Western Sahara but failed to offer a mechanism to address them.

          MINURSO, the UN mission for Western Sahara, has the dubious distinction of being the only contemporary peace-keeping mission without a mandate to monitor human rights and human rights defenders in the disputed territory are regular victims of arbitrary arrest, sexual violence, torture and ’disappearance’. Morocco opposes human rights monitoring and at the UN last year France was the key country to block its implementation.

          Guaranteeing the human rights in the territory is seen as a requisite for creating conditions under which the long-awaited referendum on self-determination can be held. The referendum was the basis of the 1991 UN ceasefire agreement between Morocco and the Polisario Front, but has been repeatedly obstructed in the ensuing decades. Reacting angrily to last week’s report the exiled President of the Saharawi Republic, Mohamed Abdelaziz, stated that “we are fast reaching the conclusion that the UN has neither the capacity nor the fortitude to address Moroccan obstructions and deliver – finally – on its promise of a free and fair referendum.”

          In the meantime the six - Ahmed Alansari, Brahim Dahane, Yahdih Ettarouzi, Rachid Sghir, Ali Salem Tamek, and Saleh Labihi – remain in Salé Prison, near Rabat, far from their homes in Western Sahara. Doctors are concerned that, after a month without food, they could be nearing an irreversible deterioration that could result in their death’s even if they were to abandon the hunger strike.

          Although strict guidelines prevent the BBC from commenting on the current situation, Simon Reeve is under no such limitations. "This is a deeply worrying and tragic situation” he said. “I can only hope Rachid receives the proper medical help and legal representation that he deserves. The rest of the world really needs to get more involved in this lingering tragedy, because at the moment there’s little sign of a resolution to the wider issues surrounding Western Sahara. The international community must help the two sides come to some sort of agreement, so the Saharawi people can leave their desert refugee camps and return to their home in Western Sahara."

          At 9pm on 15th April there will be a candle-lit vigil at Camden Lock (London, Endgland) for the hunger strikers. Gather at 250 Camden High Street. 8.45pm.

          Stefan Simanowitz is a campaigning journalist and human rights activist. He writes regularly for international newspapers and magazines including the Independent and has worked for Liberty, the European Commission and the ANC. He is Chair of the Westminister Committee on Iran and Chair of the Free Western Sahara Network.

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          • #6
            l'aminatou de Tindouf

            En parlant de sahraoui en greve de la faim qui passe inapercue
            le rapport de l'ONU sur le Sahara nous a révéler l'affaire d'une femme en grève de la faim à...Tindouf dans les locaux du HCR
            rapporter dans le paragraphe 5 de la partie II du rapport de l'onu

            http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UND...df?OpenElement

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            • #7
              réponse que g déjà postée sur un autre sujet et qui vaut ici aussi

              nous aussi nous nous préoccupons de la vie de ces gens qui ont choisi de faire du chantage à la mort.

              doit on céder à toutes formes de chantage ???

              la réponse est évidemment NON, catégorique.

              malheureusement nous ne pouvons rien pour eux car c leur choix personnel

              tout ce que je peux leur dire c de ne pas se mettre à la place de Dieu en décidant de mourir par eux même.

              tout le reste c du blabla, peu importe la cause.

              La vie est un miracle dont Allah nous a dotés.

              Ne nous mettons pas à sa place.

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              • #8
                Violente répression à Tindouf d’un mouvement d’opposition au Polisario

                Balouh Ahmed Hamou, Ahmed Salem Chibani Hamou et Mohamed Salek Ouled Gueya ont été enlevés par les milices du Polisario pour avoir osé exprimer leur opposition aux plans des dirigeants du Polisario.

                Le front Polisario poursuit sa répression brutale des populations séquestrées à Tindouf. Balouh Ahmed Hamou, Ahmed Salem Chibani Hamou et Mohamed Salek Ouled Gueya, détenus au secret par le Polisario, seront traduits devant un tribunal militaire du front séparatiste. «Les trois opposants risquent la peine de mort», indique un ex-cadre du Polisario avant d’ajouter : «la communauté internationale devrait intervenir pour libérer ces détenus politiques et préserver les droits de l’Homme dans les camps». Rien que pour avoir osé exprimer publiquement leur opposition aux plans des dirigeants du Polisario et au détournement des aides humanitaires, ces personnes ont été enlevées, en décembre dernier, par les milices du Polisario dans les camps de Tindouf. Balouh Ahmed Hamou, de la tribu Ouled-Dlim, a entamé une grève de la faim depuis plus de 20 jours. Selon des informations parvenues à la famille Ahmed Hamou, un médecin relevant de l’armée algérienne a examiné Balouh Ahmed Hamou après la détérioration de son état de santé à cause de la torture et de la malnutrition dans les geôles du Polisario. Le médecin algérien a reçu, selon la même source, des ordres pour préserver à tout prix la vie du détenu et de ses amis, surtout que leur situation a suscité la sympathie des habitants des camps de Tindouf. La famille de Balouh Ahmed Hamou affirme avoir contacté des avocats espagnols et français pour obtenir leur soutien dans cette affaire qui, selon elle, va prendre de nouvelles dimensions, en raison du refus de la famille du chantage et des promesses séduisantes qui leur ont été présentées par le Polisario pour enterrer cette affaire. Selon la famille d’Ahmed Hamou, plusieurs associations marocaines de défense des droits de l’Homme se sont mobilisées pour le soutien des détenus politiques. Contacté par ALM, Mohamed Taleb, secrétaire général de la Ligue des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme, tire la sonnette d’alarme à propos de la situation catastrophique des droits de l’Homme dans les camps de la honte. «Les camps de Tindouf sont un espace de non-droit qui favorise l’impunité. Les droits de l’Homme les plus élémentaires y sont bafoués. Cela rappelle en quelque sorte les centres de détention de l’époque nazie. Le cas du détenu politique Balouh Ahmed Hamou et ses amis est un drame. Il a été enlevé puis incarcéré arbitrairement par le front séparatiste. Heureusement pour lui que sa famille a pris sa défense. Il y a des centaines de cas similaires qui n’ont pas été révélés. Nous estimons aujourd’hui le nombre des disparus des camps du Polisario à plus de 800 personnes, dont des étrangers», souligne M. Taleb. Pour rappel, Mohamed Ahmed Hamou avait appelé le secrétaire général des Nations Unies à intervenir pour sauver la vie de son frère et de ses amis enlevés.
                Le 14-04-2010 à 09:41Par : Mohamed Aswab
                La haine aveugle

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                • #9
                  Le 14-04-2010 à 09:41Par : Mohamed Aswab

                  tu a honte de citer la source neutre?!
                  MAP

                  Commentaire


                  • #10
                    nous aussi nous nous préoccupons de la vie de ces gens qui ont choisi de faire du chantage à la mort.
                    Il faut d'abord chercher à savoir pourquoi ils sont emprisonnés.
                    Un Sahraoui a-t-il le droit d'être indépendantiste et d'activer pour sa cause au Maroc ou pas ?

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                    • #11
                      il n'y a aucune excuse au chantage, a fortiori à la mort

                      ces gens là ont choisi de mourir, ok

                      mais il y a aussi des gens qui n'ont pas choisi de mourir à tindouf, mais qui sont quand même morts de faim, de soif, de travaux forcés etc...

                      sur votre territoire, pendant des années, VOTRE TERRITOIRE

                      alors relativises un peu

                      restons humbles

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                      • #12
                        Menberlin
                        c'est en haut ALM
                        La haine aveugle

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                        • #13
                          Il n'a y a pas de grèves de faim au Maroc.C'est juste un mensonge.

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                          • #14
                            Il faut d'abord chercher à savoir pourquoi ils sont emprisonnés.
                            Un Sahraoui a-t-il le droit d'être indépendantiste et d'activer pour sa cause au Maroc ou pas ?
                            Il en a tout a fait le droit, tant qu'il ne vire pas a des activites de collusion avec l'ennemi ou de troubles publics. Une fois il fait ce pas, la loi doit s'appliquer. Comme dans tous les pays...

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                            • #15
                              ayoub 7

                              une manifestation a été organisée en France
                              pour ton info : soutien aux grévistes de la faim au SO occupé .
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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