Comment Orascom a pillé l’Algérie grâce à Bouteflika!
Le fisc algérien vient de faire débourser au groupe Orascom Télécom la somme de 596,6 millions de dollars suite à un redressement fiscal concernant les exercices des années 2004, 2005, 2006 et 2007.
Dans la foulée du match Algérie-Egypte, les autorités algériennes « découvrent » donc une entreprise égyptienne florissante mais à la prospérité douteuse : Orascom. En 8 années d’activité, cette firme de téléphonie mobile avait dominé le marché (Djezzy, la filiale algérienne, comptait 14 millions d’abonnés) et réalisé une plus-value de plus de 2 milliards de dollars sur le dos de l’Algérie en revendant sa filiale algérienne, la société Ciment blanc d’Algérie holding (Ciba) qui regroupe deux cimenteries (M’sila et Mascara) au géant français Lafarge en septembre 2007, quelques années seulement après son acquisition auprès de l’Etat algérien... pour une bouchée de pain.La transaction ayant fait de Lafarge un acteur majeur du marché du ciment en Algérie, les pouvoirs publics disent n’avoir pas digéré l’opération de cession, faite sans que l’Etat n’en ait été préalablement informé.
Ouyahia constate, par ailleurs, que les sorties de dividendes ont été cinq fois plus importantes que les nouvelles entrées de capitaux, et accuse Orascom de « piller le pays »
La filiale algérienne a du mal à transférer à sa société mère les 580 millions de dollars de bénéfices réalisés en 2008 et fait l’objet de contrôles fiscaux aboutissant à un redressement de 600 millions de dollars. Dans ce conflit, le but du gouvernement algérien est clair : pousser le groupe égyptien à vendre ou à céder une partie de sa filiale algérienne à un groupe public algérien. gouvernement algérien veut que l’opérateur télécoms égyptien Orascom Telecom cède sa part dans le premier opérateur mobile algérien, ont déclaré des sources gouvernementales et financières.
Avec dix ans de retard, on s’aperçoit du « scandale Orascom qui pille l’Algérie »Mais Orascom « pille » depuis 1999 !Orascom est entré en « pillant », profitant de l’appui de Bouteflika !Orascom est l’un des cadeaux faits par Bouteflika à ses bienfaiteurs arabes.Grâce au président algérien, Orascom a acheté la première licence téléphonique algérienne pour moins de 800 millions de dollars, soit un tiers en moins que la licence payée par Méditel au Maroc alors que le PIB par tête des Algériens est deux fois plus élevé que celui des Marocains.Mais il y a pire : Orascom, sur instructions de Bouteflika, a bénéficié d’un montage financier des banques publiques et privées algériennes pour sa filiale de téléphonie mobile Djezzy comme pour ses cimenteries !
Faut-il rappeler également que son projet de réalisation de deux lignes de production de ciment blanc et de ciment gris basées dans la région d’Oggaz près de Mascara a été financé à hauteur de 61% par les banques publiques et privées algériennes ? Le coût total de cette opération est évalué à 538 millions de dollars (38,74 milliards de dinars).
L’histoire retiendra que jamais une entreprise algérienne ou étrangère n’a mobilisé autant de banques de renom pour concéder un montant aussi important. Orascom l’a fait. Et le président de sa filiale algérienne n’a pas caché sa joie ce jour-là : « C’est un rêve qui se réalise ! », avait-il déclaré.Comme on le comprend : ce financement algérien des « investissements » de Sawiris lui a juste permis de mieux vendre à Lafarge. Le vrai rêve c’est donc la cagnotte qu’il a engrangée, mais surtout le pied qu’il a mis dans le capital du groupe français à hauteur de 11,4%.
Le fisc algérien vient de faire débourser au groupe Orascom Télécom la somme de 596,6 millions de dollars suite à un redressement fiscal concernant les exercices des années 2004, 2005, 2006 et 2007.
Dans la foulée du match Algérie-Egypte, les autorités algériennes « découvrent » donc une entreprise égyptienne florissante mais à la prospérité douteuse : Orascom. En 8 années d’activité, cette firme de téléphonie mobile avait dominé le marché (Djezzy, la filiale algérienne, comptait 14 millions d’abonnés) et réalisé une plus-value de plus de 2 milliards de dollars sur le dos de l’Algérie en revendant sa filiale algérienne, la société Ciment blanc d’Algérie holding (Ciba) qui regroupe deux cimenteries (M’sila et Mascara) au géant français Lafarge en septembre 2007, quelques années seulement après son acquisition auprès de l’Etat algérien... pour une bouchée de pain.La transaction ayant fait de Lafarge un acteur majeur du marché du ciment en Algérie, les pouvoirs publics disent n’avoir pas digéré l’opération de cession, faite sans que l’Etat n’en ait été préalablement informé.
Ouyahia constate, par ailleurs, que les sorties de dividendes ont été cinq fois plus importantes que les nouvelles entrées de capitaux, et accuse Orascom de « piller le pays »
La filiale algérienne a du mal à transférer à sa société mère les 580 millions de dollars de bénéfices réalisés en 2008 et fait l’objet de contrôles fiscaux aboutissant à un redressement de 600 millions de dollars. Dans ce conflit, le but du gouvernement algérien est clair : pousser le groupe égyptien à vendre ou à céder une partie de sa filiale algérienne à un groupe public algérien. gouvernement algérien veut que l’opérateur télécoms égyptien Orascom Telecom cède sa part dans le premier opérateur mobile algérien, ont déclaré des sources gouvernementales et financières.
Avec dix ans de retard, on s’aperçoit du « scandale Orascom qui pille l’Algérie »Mais Orascom « pille » depuis 1999 !Orascom est entré en « pillant », profitant de l’appui de Bouteflika !Orascom est l’un des cadeaux faits par Bouteflika à ses bienfaiteurs arabes.Grâce au président algérien, Orascom a acheté la première licence téléphonique algérienne pour moins de 800 millions de dollars, soit un tiers en moins que la licence payée par Méditel au Maroc alors que le PIB par tête des Algériens est deux fois plus élevé que celui des Marocains.Mais il y a pire : Orascom, sur instructions de Bouteflika, a bénéficié d’un montage financier des banques publiques et privées algériennes pour sa filiale de téléphonie mobile Djezzy comme pour ses cimenteries !
Faut-il rappeler également que son projet de réalisation de deux lignes de production de ciment blanc et de ciment gris basées dans la région d’Oggaz près de Mascara a été financé à hauteur de 61% par les banques publiques et privées algériennes ? Le coût total de cette opération est évalué à 538 millions de dollars (38,74 milliards de dinars).
L’histoire retiendra que jamais une entreprise algérienne ou étrangère n’a mobilisé autant de banques de renom pour concéder un montant aussi important. Orascom l’a fait. Et le président de sa filiale algérienne n’a pas caché sa joie ce jour-là : « C’est un rêve qui se réalise ! », avait-il déclaré.Comme on le comprend : ce financement algérien des « investissements » de Sawiris lui a juste permis de mieux vendre à Lafarge. Le vrai rêve c’est donc la cagnotte qu’il a engrangée, mais surtout le pied qu’il a mis dans le capital du groupe français à hauteur de 11,4%.
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