Digne d’un scénario de film catastrophe à la « 2012 », la simple éruption d’un volcan en Islande, à plus de 2 000 km au nord de la France, a paralysé hier le trafic aérien de pratiquement toute l’Europe du Nord. Pour des raisons de sécurité, la moitié des vols entre les Etats-Unis et l’Europe devraient à leur tour être annulés aujourd’hui.
Visible à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude, le panache de fumée a percé les cumulus, se déplaçant dans les couches élevées de l’atmosphère à une vitesse de plus de 180 km/h vers l’Europe. Vingt-cinq aéroports ont été fermés prématurément hier soir en France et ne devraient pas rouvrir avant 14 heures aujourd’hui. Les autorités aéroportuaires britanniques, néerlandaises, belges, norvégiennes, danoises et suédoises ont également fermé leur espace aérien.
Plus de 6 000 vols annulés hier en Europe
Car au-delà du problème de visibilité, les cendres emportées par le vent peuvent faire « caler » en plein vol les réacteurs d’un avion de ligne ou, au mieux, sérieusement les endommager. Et le nuage se déplace vite. Les premières poussières volcaniques se sont abattues à 20 heures hier soir sur le nord de la France et devaient arriver vers 2 heures du matin au-dessus de la région parisienne. La Direction générale de la santé (DGS) s’est toutefois voulue rassurante : « Il n’y a pas actuellement de risque significatif pour la santé du fait de la haute altitude et de la dispersion du nuage de cendres. »
Impossible, pour l’heure, de prévoir la fin de cette éruption. Certains experts évoquent quelques jours, d’autres quelques mois, voire un an ! Plus de 6 000 vols ont été annulés hier en Europe. L’organisme chargé de la sécurité aérienne, Eurocontrol, estime que les perturbations dans les aéroports « pourraient durer deux jours », mais que « tout dépendra de la façon dont évoluera le nuage ». Entre les avions cloués au sol, la grève à la SNCF et les embouteillages annoncés aujourd’hui et demain sur les routes, tous les ingrédients sont réunis pour assombrir les départs en vacances de Pâques.
Le parisien
Visible à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude, le panache de fumée a percé les cumulus, se déplaçant dans les couches élevées de l’atmosphère à une vitesse de plus de 180 km/h vers l’Europe. Vingt-cinq aéroports ont été fermés prématurément hier soir en France et ne devraient pas rouvrir avant 14 heures aujourd’hui. Les autorités aéroportuaires britanniques, néerlandaises, belges, norvégiennes, danoises et suédoises ont également fermé leur espace aérien.
Plus de 6 000 vols annulés hier en Europe
Car au-delà du problème de visibilité, les cendres emportées par le vent peuvent faire « caler » en plein vol les réacteurs d’un avion de ligne ou, au mieux, sérieusement les endommager. Et le nuage se déplace vite. Les premières poussières volcaniques se sont abattues à 20 heures hier soir sur le nord de la France et devaient arriver vers 2 heures du matin au-dessus de la région parisienne. La Direction générale de la santé (DGS) s’est toutefois voulue rassurante : « Il n’y a pas actuellement de risque significatif pour la santé du fait de la haute altitude et de la dispersion du nuage de cendres. »
Impossible, pour l’heure, de prévoir la fin de cette éruption. Certains experts évoquent quelques jours, d’autres quelques mois, voire un an ! Plus de 6 000 vols ont été annulés hier en Europe. L’organisme chargé de la sécurité aérienne, Eurocontrol, estime que les perturbations dans les aéroports « pourraient durer deux jours », mais que « tout dépendra de la façon dont évoluera le nuage ». Entre les avions cloués au sol, la grève à la SNCF et les embouteillages annoncés aujourd’hui et demain sur les routes, tous les ingrédients sont réunis pour assombrir les départs en vacances de Pâques.
Le parisien
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