16/04/10
Une inauguration en grande pompe, des invités nombreux et prestigieux -dont Rachida Dati et le président israélien, Shimon Peres… et une centaine de manifestants pro-palestiniens : la création, hier, de l'esplanade Ben-Gourion, devant le quai Branly, a suscité une véritable effervescence à Paris. « Dehors, Peres, assassin » ou « Israël assassin, Delanoë complice » scandaient les manifestants. « J'assume et je revendique -c'est pour cela que j'ai tenu à cette esplanade -la légitimité de l'existence de l'Etat d'Israël », a rétorqué le maire de Paris, Bertrand Delanoë, applaudi par les représentants de la communauté juive. Si le choix du nom remonte à juillet 2008, l'affaire avait pris de l'ampleur ces derniers mois au Conseil de Paris, où le PCF réclamait la nomination en parallèle d'une rue Yasser-Arafat. « Ce n'est pas le moment », a répliqué Bertrand Delanoë, qui a rappelé avoir donné le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich à une place de Paris.
Les Echos
Une inauguration en grande pompe, des invités nombreux et prestigieux -dont Rachida Dati et le président israélien, Shimon Peres… et une centaine de manifestants pro-palestiniens : la création, hier, de l'esplanade Ben-Gourion, devant le quai Branly, a suscité une véritable effervescence à Paris. « Dehors, Peres, assassin » ou « Israël assassin, Delanoë complice » scandaient les manifestants. « J'assume et je revendique -c'est pour cela que j'ai tenu à cette esplanade -la légitimité de l'existence de l'Etat d'Israël », a rétorqué le maire de Paris, Bertrand Delanoë, applaudi par les représentants de la communauté juive. Si le choix du nom remonte à juillet 2008, l'affaire avait pris de l'ampleur ces derniers mois au Conseil de Paris, où le PCF réclamait la nomination en parallèle d'une rue Yasser-Arafat. « Ce n'est pas le moment », a répliqué Bertrand Delanoë, qui a rappelé avoir donné le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich à une place de Paris.
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