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Hass-Messaoud la commune la plus riche gangrénée par la corruption

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  • Hass-Messaoud la commune la plus riche gangrénée par la corruption

    Au début de la semaine en cours, nous nous sommes rendu à la wilaya de Ouargla, située au sud-est de l’Algérie, pour visiter ses plus grandes daïras, à l’image de Hassi Messaoud, distante de 80 km environ de la wilaya et de 900 km d’Alger…
    • Hassi Messaoud, cette commune qui détient le plus grand champ pétrolier en Algérie « champ Berkine » distant de 430 km du chef lieu de la daïra de Hassi Messaoud, et 500 km environ de la ville de Ouargla. La commune de Hassi Messaoud est classée la commune la plus riche en Algérie et occupe la seconde place au niveau africain avec des recettes annuelles dépassant 1800 milliards de centimes qu’elle collecte des impôts et taxes de plus de 149 entreprises pétrolières et de services….
    • L’histoire complète du pétrole en Algérie
    • Nous sommes à Hassi Messaoud par l’entrée est, passant par Touggourt, au milieu d’un vent de sable nous rendant la visibilité sur quelques mètres invisible. La ville de Hassi Messaoud donne la vie pour tout un Etat, et fait marcher des entreprises mondiales et des multinationales. Dans cette ville se trouve les plus grandes entreprises pétrolières américaines, européennes et algériennes « Sonatrach »
    • L’histoire de cette région a commencé par hasard, lorsqu’un bédouin du nom de « Rouabah Messaoud » né en 1875 avait décidé de se rendre de son village sis à Ouled Djellal à destination d’une région environnant Haoudh Al Hamra à la recherche de l’eau pour qu’il se maintienne en vie mais aussi la vie de son bétail. Et c’est ainsi qu’il commença à creuser un puit à l’aide d’une corne de chèvre à défaut de matériels pour creuser. Mais, plus il creusait plus le sable changeait de couleur, de jaune tendant vers le rouge au rouge de cuivre jusqu’à ce qu’il vit un liquide qu’il pensait être de l’eau, mais ni sa couleur ni même son odeur ne ressemblaient à l’eau. Cette histoire a été entendue par tout le monde dans cette région, jusqu’au jour où les colons en avaient entendu parler, et c’est alors qu’ils ont prit un échantillon pour l’étudier dans ses laboratoire en France en 1917, et la surprise a fait changer l’avenir du present et l’avenir de la ville de Hassi Messaoud, qui signifie le puit de Messaoud, un nom referant au puit de Messaoud Rouabah.
    • Des Algériens des 48 wilayas…et 104 nationalités étrangères
    • Bir Messaoud Rouabah qui a donné à l’Algérie le pétrole a été visité par nos soins « Echorouk Al Yaoumi » comme un vestige historique. Une fois sur place, on le trouvait dans un état lamentable, d’ailleurs son état n’est pas si différent de celui de la famille et des neveux de celui qui a découvert ce puit. En effet, de la famille de Rouabah Messaoud reste sa fille « Bouka Rouabah » qui doit avoir quatre vingt dix ans à peu près. Cette dernière se débrouille comme elle peut pour survivre, et habite dans une maison, ô pardon dans un semblant entre les rochers dont la porte est constituée de feuilles de palmiers, et qui se situe dans un village pauvre au niveau de la comme de Rouisset distante de 05 km seulement du chef lieu de la wilaya de Ouargla. Les autorités locales s’est manifesté dernièrement pour apporter de l’aide à la famille de Rouabah, après plus d’un demi siècle de souffrance dans un silence de mort, et lui offrir un téléviseur pour regarder les richesses qui proviennent du puit qui l’entoure et qui a été, un jour, creusé par son propre père.
    • Le puit « Messaoud » a attiré le colon français et a rassemblé les algériens autour de lui après l’indépendance, venant des 48 wilayas à la recherche d’un poste de travail et une ressource pour survivre, après avoir subi la loi de leurs communes, qui ont été frappées par le spectre du chômage. Ce puit a attiré des milliers d’étrangers représentant 140 nationalités et qui travaillent dans 72 entreprises étrangères liées par des contrats ce partenariat et de coopération avec l’entreprise algérienne « Sonatrach » qui illumine Hassi Messaoud.
    • Des laissez-passer rouges, bleus et jaunes pour y accéder…
    • Malgré les masses populaires qui se ruent quotidiennement à la capitale pétrolière en Algérie, venant de toutes les wilayas du pays, il n’en demeure pas moins que l’accès à la mine de l’or noir n’est guère facile. Huit barrages de sécurités sont implantés à son entrée pour assurer une protection totale du site. Chaque personne voulant y accéder doit porter ou bien se munir d’un laissez-passer délivré par les centres de sécurité au niveau des entrées de la ville, et ce après la vérification de ses papiers et s’assurer de leur authenticité, et qu’il ne représente pas un danger pour la zone, ses habitants et les employés qui y travaillent. Cette ville est devenue très sensible et nécessite une stratégie sécuritaire très particulière à cause de la mine qu’elle possède et des milliers d’étrangers qu’elle héberge en plus des plus grandes entreprises pétrolières mondiales qu’elle abrite.
    • Les laissez-passer d’accès dans la zone de Hassi Messaoud différent selon la décision N° 834-95 du 12 février 1995, d’une personne à une autre. En effet, les résidents de cette ville possèdent des laissez-passer de couleur jaune valable pour une année renouvelable. Son espace de circulation est bien défini, et il ne doit pas circuler par exemple dans des zones om il y a des puits pétroliers et des bases de vie des entreprises étrangères ainsi que les sociétés de raffinage et ce par souci pour sa sécurité et la sécurité de la zone.
    • La commune de Hassi Messaoud est la commune la plus riche au niveau national. Les recettes du trésor de cette commune sont collectées grâce aux taxes et impôts de 149 entreprises et sociétés pétrolières, et spécialisées dans le gardiennage, dont 72 entreprises étrangères, 35 sociétés nationales publiques, 42 nationales et 5 grandes usines de raffinage du pétrole et gaz, en plus de 1572 puits pétroliers et 116 puits gaziers. Mais, l’état de ses chemins et l’absence des infrastructures élémentaires d’une vie moderne pour une ville qui accueille des milliers d’étrangers représentant 104 nationalités, donne l’image d’être la plus pauvre ville non pas seulement d’Algérie mais d’Afrique.
    • Les statistiques annuelles présentées par la gendarmerie nationale de Hassi Messaoud sur l’année 2009 dans le cadre de l’activité contre le crime économique et la protection de l’économie nationale font partie des indices expliquant le problème de la ville la plus riche au niveau national, et qui est dépourvue de toutes infrastructures les plus ordinaires. Cela est du à l’échelle de la corruption financière qui gangrène la zone et l’attire vers la sphère de la corruption des responsables locaux, ce qui freine le développement. La bilan a fait état de 7 affaires liées à la tarification douanière alors que 12 autres affaires sont liées à des transactions illicites et à des contraventions économiques où sont impliqués des maires. En plus de cela, l’ouverture des enquêtes demandées par le juge d’instruction sur des cadres travaillant dans des sociétés pétrolières et qui sont complices avec des responsables locaux.Echorouk online
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  • #2
    La plus riche ???

    On dirait pas...... http://static.panoramio.com/photos/o...l/30517339.jpg

    Commentaire

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