Tweet
L'Equateur menace de nationaliser le secteur pétrolier
samedi 17 avril 2010 20h19
Imprimer cet article
[-] Texte [+]
QUITO, 17 avril (Reuters) - Le gouvernement équatorien va soumettre une proposition de loi prévoyant la nationalisation du secteur pétrolier si les entreprises concernées ne signent pas de nouveaux contrats laissant plus de contrôle à l'Etat, a prévenu samedi le président Rafael Correa.
Quito veut que les groupes pétroliers renoncent à leurs accords de partage des bénéfices et deviennent des prestataires de services, mais les négociations en ce sens progressent lentement.
"Chaque jour qui passe, des millions de dollars vont à ces entreprises alors qu'ils devraient revenir à l'Etat équatorien", a dénoncé Correa lors d'une allocution télévisée.
"Ma patience est à bout. Nous allons envoyer au Congrès un projet de loi autorisant l'expropriation des champs pétrolifères si les entreprises refusent de signer les nouveaux contrats."
L'espagnol Repsol, le brésilien Petrobras, le chinois Andes Petroleum et l'italien Eni sont présents en Equateur. (Alexandra Valencia. Gregory Schwartz pour le service français)
© Thomson Reuters 2010 Tous droits réservés.
samedi 17 avril 2010 20h19
Imprimer cet article
[-] Texte [+]
QUITO, 17 avril (Reuters) - Le gouvernement équatorien va soumettre une proposition de loi prévoyant la nationalisation du secteur pétrolier si les entreprises concernées ne signent pas de nouveaux contrats laissant plus de contrôle à l'Etat, a prévenu samedi le président Rafael Correa.
Quito veut que les groupes pétroliers renoncent à leurs accords de partage des bénéfices et deviennent des prestataires de services, mais les négociations en ce sens progressent lentement.
"Chaque jour qui passe, des millions de dollars vont à ces entreprises alors qu'ils devraient revenir à l'Etat équatorien", a dénoncé Correa lors d'une allocution télévisée.
"Ma patience est à bout. Nous allons envoyer au Congrès un projet de loi autorisant l'expropriation des champs pétrolifères si les entreprises refusent de signer les nouveaux contrats."
L'espagnol Repsol, le brésilien Petrobras, le chinois Andes Petroleum et l'italien Eni sont présents en Equateur. (Alexandra Valencia. Gregory Schwartz pour le service français)
© Thomson Reuters 2010 Tous droits réservés.