Ouverture exceptionnelle de la frontière avec le Maroc envisager pour venir en aide aux Algériens bloqués en Europe.
Il y a quelques jours, Amar Tou, ministre des Transports, déclarait devant des journalistes que le gouvernement n’envisageait pas d’ouvrir le secteur aérien au privé par peur de faire des « erreurs », en évoquant l'expérience de la compagnie privée Khalifa Airways. Dans une entreprise gérée sérieusement, un cadre qui exprimerait de cette façon sa peur de prendre des décisions n'aurait pas un grand avenir. Le management suppose en effet une prise de risque et seuls les ouvriers et les simples salariés ne sont pas autorisés à prendre des initiatives car leur mission est justement d’exécuter des tâches précises.
En Algérie, ces propos émanent d’un homme qui dirige un ministère stratégique après un passage par trois autres ministères non moins stratégiques : l’Enseignement supérieur, les Télécommunications et la Santé. Ils illustrent le degré d’incompétence de la majorité des membres du gouvernement, incapables d’imaginer des solutions pouvant offrir enfin un peu de prospérité aux Algériens.
Amar Tou est aujourd’hui confronté à sa première vraie crise depuis qu’il dirige le ministère des Transports. Des dizaines de milliers d’Algériens sont actuellement bloqués en Europe, notamment en France et tout autant en Algérie. Et que fait le ministre des Transports ? Il garde le silence. L’homme est nettement moins arrogant que lors de la mi-crise de l’été dernier avec Aigle Azur quand la compagnie française avait pris l’initiative de programmer des vols vers l’Algérie sans demander l’autorisation des autorités algériennes.
Pourtant des pistes mériteraient d’être étudiées pour venir en aide aux Algériens bloqués en Europe. Comme par exemple rapatrier les Algériens par bateau depuis les ports du sud de la France et d’Espagne ou envisager même une ouverture exceptionnelle de la frontière avec le Maroc pour permettre aux Algériens de rentrer par la route dans des bus. Les spécialistes du secteur ont sans doute d’autres solutions. Aujourd’hui, Amar Tou peut difficilement expliquer son inaction par la crainte de commettre des « erreurs ».
TSA 18/04/2010 | 11:50
Il y a quelques jours, Amar Tou, ministre des Transports, déclarait devant des journalistes que le gouvernement n’envisageait pas d’ouvrir le secteur aérien au privé par peur de faire des « erreurs », en évoquant l'expérience de la compagnie privée Khalifa Airways. Dans une entreprise gérée sérieusement, un cadre qui exprimerait de cette façon sa peur de prendre des décisions n'aurait pas un grand avenir. Le management suppose en effet une prise de risque et seuls les ouvriers et les simples salariés ne sont pas autorisés à prendre des initiatives car leur mission est justement d’exécuter des tâches précises.
En Algérie, ces propos émanent d’un homme qui dirige un ministère stratégique après un passage par trois autres ministères non moins stratégiques : l’Enseignement supérieur, les Télécommunications et la Santé. Ils illustrent le degré d’incompétence de la majorité des membres du gouvernement, incapables d’imaginer des solutions pouvant offrir enfin un peu de prospérité aux Algériens.
Amar Tou est aujourd’hui confronté à sa première vraie crise depuis qu’il dirige le ministère des Transports. Des dizaines de milliers d’Algériens sont actuellement bloqués en Europe, notamment en France et tout autant en Algérie. Et que fait le ministre des Transports ? Il garde le silence. L’homme est nettement moins arrogant que lors de la mi-crise de l’été dernier avec Aigle Azur quand la compagnie française avait pris l’initiative de programmer des vols vers l’Algérie sans demander l’autorisation des autorités algériennes.
Pourtant des pistes mériteraient d’être étudiées pour venir en aide aux Algériens bloqués en Europe. Comme par exemple rapatrier les Algériens par bateau depuis les ports du sud de la France et d’Espagne ou envisager même une ouverture exceptionnelle de la frontière avec le Maroc pour permettre aux Algériens de rentrer par la route dans des bus. Les spécialistes du secteur ont sans doute d’autres solutions. Aujourd’hui, Amar Tou peut difficilement expliquer son inaction par la crainte de commettre des « erreurs ».
TSA 18/04/2010 | 11:50
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