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Il revient à la charge concernant l’avenir de l’état hébreu.
Saisissant l’opportunité d'un discours, prononcé hier à l'occasion de la Journée de l'armée, le président iranien a estimé qu’Israël est “engagé sur la voie menant à sa chute”, tout en soutenant, encore une fois, que l'holocauste des Juifs par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale était un “mythe”.
S’exprimant, hier, devant les principaux chefs militaires du pays, réunis pour assister à un défilé au mausolée de l'imam Khomeiny, dans le sud de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad n’a pas mâché ses mots vis-à-vis d’Israël en affirmant que “le régime sioniste est engagé sur la voie menant à sa chute. Les nations de la région, après quelque 60 ans (d'existence d'Israël), veulent déraciner ce microbe corrompu, qui est la principale cause d'insécurité dans la région”.
Il a également appelé les pays occidentaux à “mettre leur militarisme de côté et cesser de soutenir ce régime meurtrier”. Dans le même ordre d’idées, le chef de l’État iranien a de nouveau réclamé “le départ des grandes puissances” du Moyen-Orient, afin de “permettre aux pays de la région et aux Palestiniens de régler le problème” avec les Israéliens. Il a notamment souligné que “la présence de forces étrangères est à l'origine des conflits dans notre région. Elles doivent quitter la région”. Mahmoud Ahmadinejad a surtout mis en garde contre toute agression militaire contre l'Iran en rappelant que “l'armée iranienne est puissante et joue un rôle important pour assurer la sécurité et l'équilibre dans la région. Elle a un pouvoir de dissuasion contre les ennemis de la République islamique”.
Cette déclaration équivaut à un nouvel avertissement en direction d’Israël, qui a avancé à plusieurs reprises l'éventualité d'une action militaire contre les installations nucléaires de l'Iran, que les Occidentaux soupçonnent de chercher à se doter de l'arme atomique. Bien qu’il n’ait pas évoqué directement les États-Unis, le président iranien a prononcé son discours entre deux grandes banderoles proclamant “Les États-Unis ne peuvent rien faire” et “Nous pouvons et nous serons là jusqu'au bout”. Ceci étant, les dirigeants iraniens affirment régulièrement qu'Israël est voué à la destruction, et Ahmadinejad a suscité l'indignation des Occidentaux en affirmant en 2006 que l'holocauste des Juifs par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale était un “mythe”. Téhéran dénonce la présence des forces américaines et occidentales en Irak et en Afghanistan comme le principal facteur d'instabilité dans la région. Par ailleurs, au cours du défilé qui a suivi, une douzaine de drones (avions sans pilote) capables de mener des activités de surveillance et d'attaque, selon Téhéran, ont été présentés. Des missiles Ghadr 1 (puissance), d'une portée de 2 000 km, Shahab-3 (météore), d'une portée de 1 800 km, Sejil 2 (pierre tueuse), Fateh (conquérant), Raad (tonnerre) et Nasr 1 (victoire) ont également été exposés. Les premiers missiles peuvent atteindre le territoire de l'État hébreu qui n'a pas exclu de mener des actions militaires contre les installations nucléaires iraniennes.
Liberté
Saisissant l’opportunité d'un discours, prononcé hier à l'occasion de la Journée de l'armée, le président iranien a estimé qu’Israël est “engagé sur la voie menant à sa chute”, tout en soutenant, encore une fois, que l'holocauste des Juifs par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale était un “mythe”.
S’exprimant, hier, devant les principaux chefs militaires du pays, réunis pour assister à un défilé au mausolée de l'imam Khomeiny, dans le sud de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad n’a pas mâché ses mots vis-à-vis d’Israël en affirmant que “le régime sioniste est engagé sur la voie menant à sa chute. Les nations de la région, après quelque 60 ans (d'existence d'Israël), veulent déraciner ce microbe corrompu, qui est la principale cause d'insécurité dans la région”.
Il a également appelé les pays occidentaux à “mettre leur militarisme de côté et cesser de soutenir ce régime meurtrier”. Dans le même ordre d’idées, le chef de l’État iranien a de nouveau réclamé “le départ des grandes puissances” du Moyen-Orient, afin de “permettre aux pays de la région et aux Palestiniens de régler le problème” avec les Israéliens. Il a notamment souligné que “la présence de forces étrangères est à l'origine des conflits dans notre région. Elles doivent quitter la région”. Mahmoud Ahmadinejad a surtout mis en garde contre toute agression militaire contre l'Iran en rappelant que “l'armée iranienne est puissante et joue un rôle important pour assurer la sécurité et l'équilibre dans la région. Elle a un pouvoir de dissuasion contre les ennemis de la République islamique”.
Cette déclaration équivaut à un nouvel avertissement en direction d’Israël, qui a avancé à plusieurs reprises l'éventualité d'une action militaire contre les installations nucléaires de l'Iran, que les Occidentaux soupçonnent de chercher à se doter de l'arme atomique. Bien qu’il n’ait pas évoqué directement les États-Unis, le président iranien a prononcé son discours entre deux grandes banderoles proclamant “Les États-Unis ne peuvent rien faire” et “Nous pouvons et nous serons là jusqu'au bout”. Ceci étant, les dirigeants iraniens affirment régulièrement qu'Israël est voué à la destruction, et Ahmadinejad a suscité l'indignation des Occidentaux en affirmant en 2006 que l'holocauste des Juifs par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale était un “mythe”. Téhéran dénonce la présence des forces américaines et occidentales en Irak et en Afghanistan comme le principal facteur d'instabilité dans la région. Par ailleurs, au cours du défilé qui a suivi, une douzaine de drones (avions sans pilote) capables de mener des activités de surveillance et d'attaque, selon Téhéran, ont été présentés. Des missiles Ghadr 1 (puissance), d'une portée de 2 000 km, Shahab-3 (météore), d'une portée de 1 800 km, Sejil 2 (pierre tueuse), Fateh (conquérant), Raad (tonnerre) et Nasr 1 (victoire) ont également été exposés. Les premiers missiles peuvent atteindre le territoire de l'État hébreu qui n'a pas exclu de mener des actions militaires contre les installations nucléaires iraniennes.
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