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La famille du président Boumediene porte plainte contre Saïd Sadi

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  • La famille du président Boumediene porte plainte contre Saïd Sadi

    Maitre Abdelhafid Kourtal, avocat de la famille du défunt président Houari Boumediene, a révélé dans une déclaration à Echorouk qu’il a été chargé de porter plainte contre Saïd Sadi, le secrétaire général du RCD. Sadi est notamment accusé de diffamation après qu’il ait, dans son récent livre, accusé Boumediene d’avoir liquidé le colonel Amirouche, chef de la troisième wilaya historique.
    • La dernière sortie de Sadi et ce qu’il a consigné dans son livre, porte préjudice à la famille du défunt président représentée par ses deux sœurs résidant à Alger. Ces dernières qualifient les allégations de Sadi de mensongères qui portent atteinte à l’homme disparu ainsi que sa famille, déclare l’avocat.
    • Dans son livre, Said Sadi se base sur des documents classés «Top Secret» qui ont filtré pour la plupart des archives de l’armée française. Il revient sur la lutte du Colonel Amirouche et les détails de l’opération au cours de laquelle il tomba au champ d’honneur, en compagnie de Si El Haouès le 29 mars 1959.
    • Le leader du RCD accuse alors le MALG et à sa tête le colonel Boussouf et le commandant de l’état major de l’ALN Houari Boumediene d’avoir dénoncé les colonels Amirouche et Si El Haouès et permis à l’armée française de les localiser.
    • L’ouvrage de Sadi a suscité beaucoup de remous avant même son parution lorsque l’administration de la Bibliothèque Nationale a été accusée d’empêcher l’attribution du numéro d’ISBN. Député RCD, Noureddine Ait-Hamouda, le fils du défunt Amirouche a fait des pieds et des mains pour l’obtenir et c’est d’ailleurs lui qui a alimenté le contenu du livre par des documents et des témoignages et a grandement participé à sa promotion par la campagne d’information qu’il mené.
    • Le président Boumediene est accusé dans ce livre d’avoir fomenté l’assassinat d’Amirouche en 1957, sauf que ce dernier avait ajourné son voyage au Maroc à la dernière minute.
    • Ait-Hamouda, avec le colonel Ahmed Benchérif, avait déjà accusé Boumediène de cacher la dépouille de son père au siège du commandement de la gendarmerie nationale de Bab-Jedid, après l’avoir réceptionnée en 1964, de l’armée française qui la conservait dans une des casernes de Boussaâda.
    • Le colonel Amirouche était réputé pour ses dissensions avec le commandement de la révolution à l’étranger – le gouvernement provisoire et l’état-major de l’ALN- qu’il accusait de juguler la révolution à l’intérieur, ce qui l’a poussé en 1958 à la « réunion des colonels », où Ali Kafi était absent. Après les débats, Si El-Haouès et Amirouche eurent pour mission de contacter le commandement en Tunisie. En route vers Boussaâda, ils tombèrent au champ d’honneur au Djebel Thamar, le 29 mars 1959, victimes d’un violent accrochage avec les forces ennemies.
    • Echourouk
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    «Top Secret» qui ont filtré pour la plupart des archives de l’armée française.
    Le FLN intoxiqué par l'armée française _ www.stratisc.org/Faivre
    « Chargé d'orienter la presse, le BEL réussit également à intoxiquer le GPRA en utilisant les journalistes qui sont bien en cour à Tunis. Ainsi Belkacem Krim est-il informé en février 1959 des ambitions du colonel Amirouche qui envisage d'aller à Tunis demander des comptes; ce voyage lui sera fatal. Dix mois plus tard, est répandu le bruit de la vulnérabilité du barrage Nord; cette information provoque le montage de l'opération Amirouche, qui se solde par la mort de 140 moudjahid et l'échec du franchissement.
    En février 1960, le conflit qui oppose le capitaine Zoubir, commandant la mintaka 51, à la direction de la wilaya à Oujda, est amplifié par la presse algérienne et parisienne, ce qui entraîne l'intervention des Forces armées royales et l'arrestation de Zouibir. A la même époque, les nouvelles des wilayas 4 et 5, diffusées dans le bled (journal de propagande de l’armée coloniale) sous forme journalistique par le colonel Fournier-Foch, chef du 2ème Bureau d'Orléansville, contribuent à la démoralisation du colonel Si Salah, chef de la wilaya 4, s'apercevant que les Français n'ignorent rien de son organisation, ce qui l'incite à demander la paix des braves.
    En juillet 1960, l'interdiction faite aux journalistes d'aller en zone frontalière, fait croire au colonel Boumediene qu'une opération contre la Tunisie se prépare; il fait replier ses bataillons les plus avancés ».

    Alors qui a assassiné Thomas Sankara, Alliende, Lumumba, Amirouche, Ben Barka, Zabana….Personnellement je laisse les historiens nous éclairer ! Simple curiosité en réalité. Aucune révolution n'est tendre et ne joue pas du tout dans "la petite maison dans la prairie".

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