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Les conséquences économiques des nuages de cendres qui se sont répandus sur plusieurs kilomètres de hauteur à travers l’Europe, touchant plusieurs pays, ont causé des pertes colossales aux compagnies aériennes.
Selon une estimation établie par l’Association internationale du transport aérien (IATA), la paralysie du trafic, due au nuage de cendres volcaniques, coûte chaque jour la bagatelle de 200 millions de dollars.
Un chiffre effarant. Cela risque même de poser de sérieux problèmes aux compagnies aériennes, en plus de ceux causés par la crise financière.
En ce qui concerne la compagnie aérienne nationale Air Algérie, les pertes se chiffrent à 300 millions de dinars par jour depuis le début de la crise, selon Boualem Annad, directeur de la division exploitation. Air Algérie a annulé plus de 64 vols.
Résultat, 21 000 passagers n’ont pu être transportés au départ de l’Algérie.
En Europe, plus de 17 000 vols ont été annulés. Les titres des compagnies aériennes européennes ont brutalement chuté en Bourse. A la clôture, vendredi dernier, Air France-KLM décrochait de 3,42%, British Airways de 3,13%, Lufthansa de 4,10%.
Selon certaines sources, la fermeture des aéroports nord-européens a un impact difficile à quantifier sur les finances des compagnies aériennes.
Les experts estiment que tout dépendra des demandes de remboursement de la part des clients. Plus ces derniers préfèreront reporter leur vol, plus cela limitera les pertes pour le secteur.
Toutefois, on avance déjà des chiffres pour certaines compagnies, telles qu’Air France qui a perdu 30 millions d’euros, British Airways (25 millions). Pour la compagnie allemande Lufthansa, les pertes se chiffrent à moins de 10 millions d’euros par jour, d’après les analystes.
Selon un porte-parole de Lufthansa, Klaus Walter, «l’interdiction de voler, faite uniquement en se fondant sur des calculs informatiques, a entraîné des pertes de plusieurs milliards pour l’économie». «Nous demandons que des mesures fiables soient présentées avant que ne soit imposée une interdiction de voler» a-t-il dit. Il est utile de souligner que le reste du monde a été également touché. De nombreux vols en partance de la région d’Asie-Pacifique pour l’Europe ont été annulés.
La compagnie australienne Qantas a annulé tous ses vols hier, de même que la compagnie thaïlandaise, Thai Airways. A l’aéroport Changi de Singapour, hier, 34 vols ont été annulés et 28 en Corée du Sud. En Chine, les deux principales compagnies, Air China et China Southern Airlines, ont suspendu la plupart de leurs vols vers le continent européen.
A signaler enfin que, selon Eurocontrol, l’organisme européen pour la sécurité de la navigation aérienne, les compagnies aériennes ont été contraintes d’annuler près de 36 000 vols (18 600 vendredi et 17 000 samedi).
Ce qui en dit long sur ce que subira l’économie mondiale dans les prochains jours, sachant que le transport aérien n’est que la partie visible du «désastre».
Par La Tribune
Selon une estimation établie par l’Association internationale du transport aérien (IATA), la paralysie du trafic, due au nuage de cendres volcaniques, coûte chaque jour la bagatelle de 200 millions de dollars.
Un chiffre effarant. Cela risque même de poser de sérieux problèmes aux compagnies aériennes, en plus de ceux causés par la crise financière.
En ce qui concerne la compagnie aérienne nationale Air Algérie, les pertes se chiffrent à 300 millions de dinars par jour depuis le début de la crise, selon Boualem Annad, directeur de la division exploitation. Air Algérie a annulé plus de 64 vols.
Résultat, 21 000 passagers n’ont pu être transportés au départ de l’Algérie.
En Europe, plus de 17 000 vols ont été annulés. Les titres des compagnies aériennes européennes ont brutalement chuté en Bourse. A la clôture, vendredi dernier, Air France-KLM décrochait de 3,42%, British Airways de 3,13%, Lufthansa de 4,10%.
Selon certaines sources, la fermeture des aéroports nord-européens a un impact difficile à quantifier sur les finances des compagnies aériennes.
Les experts estiment que tout dépendra des demandes de remboursement de la part des clients. Plus ces derniers préfèreront reporter leur vol, plus cela limitera les pertes pour le secteur.
Toutefois, on avance déjà des chiffres pour certaines compagnies, telles qu’Air France qui a perdu 30 millions d’euros, British Airways (25 millions). Pour la compagnie allemande Lufthansa, les pertes se chiffrent à moins de 10 millions d’euros par jour, d’après les analystes.
Selon un porte-parole de Lufthansa, Klaus Walter, «l’interdiction de voler, faite uniquement en se fondant sur des calculs informatiques, a entraîné des pertes de plusieurs milliards pour l’économie». «Nous demandons que des mesures fiables soient présentées avant que ne soit imposée une interdiction de voler» a-t-il dit. Il est utile de souligner que le reste du monde a été également touché. De nombreux vols en partance de la région d’Asie-Pacifique pour l’Europe ont été annulés.
La compagnie australienne Qantas a annulé tous ses vols hier, de même que la compagnie thaïlandaise, Thai Airways. A l’aéroport Changi de Singapour, hier, 34 vols ont été annulés et 28 en Corée du Sud. En Chine, les deux principales compagnies, Air China et China Southern Airlines, ont suspendu la plupart de leurs vols vers le continent européen.
A signaler enfin que, selon Eurocontrol, l’organisme européen pour la sécurité de la navigation aérienne, les compagnies aériennes ont été contraintes d’annuler près de 36 000 vols (18 600 vendredi et 17 000 samedi).
Ce qui en dit long sur ce que subira l’économie mondiale dans les prochains jours, sachant que le transport aérien n’est que la partie visible du «désastre».
Par La Tribune