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Les malades chroniques seuls face à leurs pathologies en Algérie

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  • Les malades chroniques seuls face à leurs pathologies en Algérie

    Leur souffrance est quotidienne, et presque silencieuse, si ce n’était des appels épisodiques lancés par des associations aux pouvoirs publics en Algérie. Des appels qui tentent de réveiller et de faire bouger les autorités censées prendre en charge les personnes atteintes de maladies chroniques.
    Faute de prise en charge, les pathologies s’aggravent et se compliquent souvent en se chevauchant les unes les autres, d’autant plus que les facteurs favorisant la manifestation de ces maladies sont les mêmes.

    La dégradation de la qualité de vie est de nature à influer fortement sur la santé, elle privilégie l’apparition de nombreuses affections qui pourraient être évitées si l’on prenait soin de soi-même et si l’on s’abstenait de certains comportements néfastes. Le tabagisme, la sédentarité, la pollution, le manque d’hygiène et une alimentation malsaine constituent les principales causes de la survenance de bien des maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension, les hépatites virales, les maladies cardio-vasculaires et respiratoires, les insuffisances rénales…

    A problème unique, solution unique, devrait-on penser puisque les facteurs se rejoignent dans la provocation de ces affections. Ce qui signifie l’élaboration d’un programme de prévention à établir sur la base de la lutte contre ces pathologies, en en éliminant l’origine, et en faisant front commun du moment que l’action doit être intersectorielle, notamment entre le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, celui de la Solidarité, ainsi que celui du Travail et de la Sécurité sociale.

    Rien n’est fait à ce jour pour réduire la prévalence des maladies chroniques, ni pour assurer une bonne prise en charge aux personnes qui en sont atteintes. Le réseau des malades chroniques ne cesse de déplorer la précarité des soins et de dénoncer les pénuries récurrentes de médicaments pourtant vitaux. Des pénuries dénoncées par les pharmaciens qui se retrouvent dans l’impuissance face à des demandes qu’ils ne peuvent satisfaire.

    C’est aussi sur ce volet que les pouvoirs publics doivent intervenir, pour une meilleure disponibilité des traitements indispensables aux malades chroniques. Il reste à savoir s’il faudra sensibiliser les parties concernées pour qu’elles agissent.

  • #2
    La santé en Algérie bat-elle de l’aile ou bien nécessite-t-elle un traitement de fond ou simplement un nouveau diagnostic et un recentrage ?

    La sonnette d’alarme tirée dernièrement par le réseau des associations de malades chroniques pour la création en Algérie d’un programme national de prise en charge des maladies chroniques n’a pas retenti sans motif valable. Au contraire, cet appel vient témoigner du malaise auquel cette frange est confrontée.

    Quoi que l’on dise de bon au sujet de la réforme de la santé engagée dans le pays, un constat douloureux et éloquent sur la situation des malades chroniques y met un bémol. Hémophiles, cancéreux, insuffisants rénaux, diabétiques, pour ne citer que ces catégories de malades chroniques, continuent de subir un quotidien peu gérable.

    Parfois, ils ne doivent leur salut qu’au travail rigoureux et caritatif des associations locales qui servent de passerelles entre les malades et l’administration.

    C’est le cas, à titre d’exemple, d’«Oncologica» qui apporte son soutien aux concernés par la radiothérapie, sinon leur procure des rendez-vous pas toujours faciles à décrocher avec la récurrente pénurie de réactifs. D’autres associations comme «Oncologica» s’occupent tant bien que mal de l’état de santé des diabétiques, des myopathes et autres. Chacune lutte à sa manière et avec les moyens dont elle dispose pour satisfaire les malades.

    Toutefois, elles doivent travailler sans vraiment compter sur l’apport des pouvoirs publics. La prise en charge des malades chroniques à Constantine est tout sauf exemplaire.Cette insuffisance aura été d’ailleurs décriée dernièrement lorsque le ministre de la Santé, Saïd Barkat, avait effectué une visite dans la wilaya de Constantine où il a procédé à l’ouverture des travaux d’un séminaire sur l’oncologie. Lors de cette visite, le ministre avait promis que le centre anti-cancer «aura deux accélérateurs d’ici le mois de juin». Une intention aussi particulière de doter cette structure de deux appareils est justifiée par son importance.

    En effet, le centre anti-cancer de Constantine accueille les malades des 17 wilayas de l’Est et du Sud, en attendant le parachèvement des projets relatifs à la réalisation des centres anti-cancer dans différentes régions du pays.S’agissant des statistiques se rapportant à la hausse ou à la baisse des pathologies dans la circonscription, on saura de sources hospitalières que des maladies chroniques sont en augmentation.

    Le diabète occuperait la première place. Les mêmes sources hospitalières avancent une trentaine de nouveaux cas par mois. La barrière est franchie, ont estimé les spécialistes qui réitèrent leur volonté d’opter en permanence pour des actions préventives en vue d’alerter sur cette maladie aux complications irréversibles. Le cancer enregistre également des chiffres alarmants puisqu’il ne se passe pas un mois sans que le service d’oncologie enregistre de nouveaux cas. «C’est le cancer du sein chez la femme et du poumon chez l’homme qui dominent», apprend-on. Là aussi les oncologues préconisent la prévention, la sensibilisation et l’information.

    Ainsi, toutes les structures spécialisées prônent des actions de sensibilisation et de prévention pour faire baisser l’incidence des maladies chroniques qui menacent la santé publique.

    Seule leur réduction permettra de les circonscrire d’autant que leur prise en charge n’est pas optimale, à Constantine comme ailleurs en Algérie.

    Ce sera l’autre cheval de bataille que doit enfourcher la tutelle, en plus de la médecine de proximité, pour veiller à la santé de la population. Et les pouvoirs publics peuvent commencer par le soutien aux associations pour apporter des solutions intermédiaires avant la concrétisation du programme national de prise en charge des malades chroniques.

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    • #3
      Il est possible d’être atteint d’une maladie chronique si on ne s’occupe pas convenablement de sa santé ou si on ne se surveille pas et qu’on n’accorde pas toute leur importance aux visites médicales de contrôle, surtout si on a des antécédents.

      Car l’hérédité peut constituer un terrain de prédilection pour une maladie chronique comme le diabète ou l’asthme. Et contracter une telle maladie peut changer la vie, le comportement, voire le tempérament de la personne, jusqu’à l’éloigner de la société.Parfois, l’individu atteint d’une maladie chronique, quand il n’arrive pas à accepter sa situation, devient agressif et son comportement se répercute par la suite sur son entourage et sa famille, ce qui complique sa situation.

      Pourtant, vivre avec une maladie chronique est possible. Les médecins disent que le malade doit, en premier lieu, accepter sa maladie et faire en sorte qu’elle n’influe pas sur son quotidien.

      C’est le cas du père de Khaled, citoyen de Aïn Defla, dont le père, diabétique, ne veut pas informer sa famille comme s’il avait honte d’être malade. Pour lui, cette manière de se comporter montre qu’il n’arrive pas à comprendre et à admettre qu’il a contracté une maladie chronique et qu’il doit faire un effort dans ses relations avec les membres de la famille pour qu’ils puissent le soutenir et l’accompagner. «Il semble déprimé et stressé.

      Aujourd’hui, il lui est difficile d’entretenir une discussion en famille», dira notre interlocuteur avant d’ajouter que les médecins disent qu’il s’agit d’un manque de sensibilisation et d’information chez le patient concernant sa maladie.

      En revanche, certains malades arrivent à vivre le plus normalement du monde d’autant qu’ils restent souvent informés et prennent leurs dispositions pour ne pas compliquer leur état de santé. En ce qui concerne les associations de maladies chroniques, elles activent peu ou n’arrivent pas à avoir une large couverture au niveau de la wilaya de Aïn Defla.

      L’association des diabétiques, même si elle est active sur le terrain et s’efforce de s’occuper des malades nécessiteux, semble avoir besoin de plus de considération et, surtout, de soutien de la part des services concernés, y compris le personnel médical.

      Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, il existe o également une association des insuffisants rénaux. Elle a auusi besoin de plus de soutien pour mener convenablement sa mission et ses actions. Par ailleurs, plusieurs personnes présentant des difficultés respiratoires (asthme et allergie) ont besoin de plus de prise en charge spécialisée au niveau des structures sanitaires de cette wilaya qui manquent de tout, matériel et personnel spécialisé. Des malades décèdent parfois dans les services des urgences à cause de ces manques.

      Ces derniers temps, on enregistre une augmentation du nombre de personnes atteintes de maladies chroniques. Le nombre de diabétiques dépasse largement 11 000. Cet accroissement est dû particulièrement au manque de sensibilisation de la population aux mesures à prendre pour éviter de contracter cette maladie.

      L’absence d’une bonne politique de lutte contre la pollution atmosphérique a influé également sur de nombreuses personnes. Des complications respiratoires sont apparues dans différents endroits de cette wilaya.

      En somme, les personnes atteintes de maladies chroniques ont besoin de plus de prise en charge.

      Par La Tribune

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      • #4
        C'est malheureux

        :22: :22: :22: :22: :22: :22: :22: :22:


        La santé en Algérie bat-elle de l’aile ou bien nécessite-t-elle un traitement de fond ou simplement un nouveau diagnostic et un recentrage ?
        elle est malade et gravement malade ......................


        Le cancer enregistre également des chiffres alarmants puisqu’il ne se passe pas un mois sans que le service d’oncologie enregistre de nouveaux cas. «C’est le cancer du sein chez la femme et du poumon chez l’homme qui dominent», apprend-on.

        Personnelement je suis sidérée par le nombre de cancer du sein qu'on reçoit dans notre service il parrait que dans le monde il y a qq années les statistiques étaient 1 cas sur 10 et actuellement c'est 1 cas sur 5

        En effet ces malades souffrent d'une mauvaise prise en charge :22: les centres anticancereux par exp sont dépassé ......la pénurie des médicaments ces génériques??????? ont ils la même efficacité que les molécules méres????? depuis que je prend le génerique du "MEDROL" les crises sont de plus en plus fréquentes:22: en plus il y a pénurie........................"LIHABOU RABI MAYAMRADCH FI HAD LABLED" (eux ils ne sont pas concernés pour un petit bobo il y a un charter qui attend):22:
        La nature a fait l'homme heureux et bon, mais [...] la société le déprave et le rend misérable.
        Rousseau (Jean-Jacques)

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