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Les enseignants affiliés au Cnapest en colère en Algérie

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  • Les enseignants affiliés au Cnapest en colère en Algérie

    En Algérie, les enseignants affiliés au Cnapest ne décolèrent toujours pas. Dénonçant les entraves au libre exercice syndical, ils ont décidé d’un mouvement de protestation. Plusieurs établissements de différentes wilayas seront paralysés dans la journée de mercredi prochain.

    Organiser une journée de protestation par semaine semble être la formule retenue par les enseignants pour manifester leur mécontentement. Ainsi, après les wilayas de Constantine, Tizi- Ouzou, Tlemcen, Relizane, Bouira, M’sila et Skikda, la semaine dernière, c’est au tour de celles d’Alger, Médéa, Ouargla et Saïda de voir les enseignants affiliés au Cnapest monter au créneau.

    En effet, ces derniers observeront une journée de grève mercredi prochain, pour dénoncer, outre les ponctions sur salaire, les entraves au libre exercice syndical et les exactions de l’administration à leur encontre.

    Selon le coordonnateur du Cnapest, Larbi Nouar, les délégués syndicaux subissent au quotidien des pressions. «L’administration nous met des bâtons dans les roues et nous empêche d’activer. Elle a interdit l’organisation d’assemblées générales et l’accès à nos délégués aux établissements scolaires », a précisé le syndicaliste. Le Cnapest, qui se réunira aujourd’hui avec l’Intersyndicale de la santé publique et l’Unpef, menace de boycotter les corrections des épreuves du baccalauréat.

    De son côté, le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), qui a tenu son conseil national vendredi dernier, a décidé de transmettre une correspondance au ministre de l’Education nationale pour lui demander de rouvrir les portes de la négociation. «Nous allons demander au ministre de relancer les négociations pour concrétiser les promesses qu’il nous avait faites pour que nous mettions fin à notre mouvement de protestation », a déclaré le porte-parole du syndicat. Ce dernier appelle également à l’organisation d’une deuxième session du baccalauréat, condition sans laquelle le Snapest menace de revenir à la protestation.

    Du côté du ministère, l’on affirme qu’«aucune dérive de ce genre ne sera tolérée». La tutelle refuse que l’avenir des élèves soit hypothéqué alors qu’il a été a répondu favorablement à la revendication salariale des enseignants. Le département de Benbouzid rappelle que «tous les corps spécifiques du secteur de l’éducation nationale ont bénéficié d’augmentations salariales nettes substantielles, dans des taux allant de 29 à 30 %, et ce grâce à la revalorisation du régime indemnitaire, y compris la prime de rendement, plafonnée à 40 %, pour tout fonctionnaire assumant normalement ses tâches». Aussi, le ministère tient-il à souligner que le secteur de l’éducation nationale est le premier à avoir finalisé le nouveau régime indemnitaire.

    Par Le Soir

  • #2
    Du côté du ministère, l’on affirme qu’«aucune dérive de ce genre ne sera tolérée».
    L'exercice d'un droit syndical devient une derive maintenant.
    Le bon combat est celui qui est engagé au nom de nos rêves.

    paulo COELHO

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    • #3
      Autant je suis d'accord avec les syndicats à leur droit inaliénable à faire grève et à protester, autant je suis d'accord avec la règle de la ponction sur salaire qui doit se faire sur les jours de grève.

      En effet, cette règle de la ponction sur salaire pour les jours de grève est établie et appliqué partout dans le monde, et pas seulement en Algérie.

      Ces situation de grèves, je les ai vécue plusieurs fois à l'étranger, et des fois, j'étais contraint à reprendre mon travail pour éviter de trop perdre sur mon maigre salaire d'enseignant.

      Elle est plus que nécessaire d'appliquer cette règle ici en Algérie pour éviter les abus, le suivisme aveugle et l'anarchie.

      Tout employé décidant de faire grève doit assumer les conséquences de son choix (ponction sur salaire), ce qui l'incite à rendre ses journées de grève plus efficace par des actions de protestation ciblées (au lieu de rester chez soi).

      En effet, ce que je n'arrive pas à comprendre, est que, lors de la dernière grève, pas mal d'enseignants ont pris un malin plaisir à rester de chez eux au chaud, les jours de grèves, alors que, même grévistes et même s'ils ne sont pas payés, ils sont dans l'obligation de rester dans leur établissements respectifs aux heures de travail, sous peine d'être considérées en abandon de poste.

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      • #4
        Les enseignants grévistes veulent le beurre, l'argent du beurre et la femme du laitier.

        La grève, les augmentations de salaire et pas de ponction sur les mensualités.

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        • #5
          Les enseignants grévistes veulent le beurre, l'argent du beurre et la femme du laitier.

          La grève, les augmentations de salaire et pas de ponction sur les mensualités.

          Ça ne coûte rien de le dire et ça fait même paraitre, à prime abord, intelligent!!!
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Les enseignants grévistes veulent le beurre, l'argent du beurre et la femme du laitier.

            La grève, les augmentations de salaire et pas de ponction sur les mensualités.
            Non ils sont pas contre les ponctions sur salaire mais contre la politique de 2 poids 2 mesures;ils veulent tout simplement que la vitesse des ponctions soit egale à celle des versements de leur dû.
            Dernière modification par fantia62, 20 avril 2010, 10h38.
            Le bon combat est celui qui est engagé au nom de nos rêves.

            paulo COELHO

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