Les deux principaux chefs d'Al-Qaïda en Irak, Abou Omar al-Bagdadi et Abou Ayyoub al-Masri, ont été tués dimanche soir près de Takrit (centre-nord) lors d'une opération des forces irakiennes et américaines, ont annoncé lundi le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et l'armée américaine.
Le chef du gouvernement irakien, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse à Bagdad, a montré aux journalistes des photos des cadavres ensanglantés des deux hommes. Selon M. Al-Maliki et le commandement américain, les deux chefs d'Al-Qaïda ont été tués lors d'un raid contre la maison dans laquelle ils se cachaient près de Takrit, ex-fief de Saddam Hussein. Un hélicoptère américain s'est écrasé lors de l'assaut, tuant un GI.
Le commandant des forces américaines en Irak, le général Raymond Odierno, a salué les résultats de l'opération. "La mort de ces terroristes est potentiellement le coup le plus important porté à Al-Qaïda en Irak depuis le début de l'insurrection", a-t-il affirmé. "Il y a encore du travail mais c'est un pas important pour débarrasser l'Irak des terroristes", a-t-il ajouté.
A Washington, le vice-président américain Joe Biden a également estimé qu'un coup "potentiellement dévastateur" venait d'être porté à Al-Qaïda en Irak. Cela montre également les progrès accomplis par les forces de sécurité irakiennes, qui ont "mené cette opération, à partir de renseignement recueillis par ces forces elles-mêmes", a noté M. Biden.
Abou Ayyoub al-Masri, un Egyptien, était à la tête d'Al-Qaïda en Irak depuis la mort de son fondateur, le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, tué dans un raid aérien américain en juin 2006. La véritable identité d'Al-Masri était Abdul-Monim al-Badaoui, selon un communiqué diffusé en 2009 par Al-Qaïda en Irak pour décrire la composition de son nouveau "cabinet de guerre".
Abou Omar al-Bagdadi, de son côté, était le chef de l'Etat islamique d'Irak, regroupant diverses organisations liées à Al-Qaïda. L'armée américaine, qui a confirmé son décès, s'était montrée sceptique par le passé sur la réalité de son existence, se demandant s'il ne s'agissait pas d'un personnage fictif inventé à des fins de propagande. Le gouvernement irakien avait déjà affirmé à plusieurs reprises par le passé avoir capturé ou tué Abou Omar al-Bagdadi.
Affaiblie militairement depuis 2007, Al-Qaïda reste cependant capable de perpétrer de sanglants attentats-suicide coordonnés visant des objectifs symboliques dans le centre de Bagdad.
source : AP
Le chef du gouvernement irakien, qui s'exprimait au cours d'une conférence de presse à Bagdad, a montré aux journalistes des photos des cadavres ensanglantés des deux hommes. Selon M. Al-Maliki et le commandement américain, les deux chefs d'Al-Qaïda ont été tués lors d'un raid contre la maison dans laquelle ils se cachaient près de Takrit, ex-fief de Saddam Hussein. Un hélicoptère américain s'est écrasé lors de l'assaut, tuant un GI.
Le commandant des forces américaines en Irak, le général Raymond Odierno, a salué les résultats de l'opération. "La mort de ces terroristes est potentiellement le coup le plus important porté à Al-Qaïda en Irak depuis le début de l'insurrection", a-t-il affirmé. "Il y a encore du travail mais c'est un pas important pour débarrasser l'Irak des terroristes", a-t-il ajouté.
A Washington, le vice-président américain Joe Biden a également estimé qu'un coup "potentiellement dévastateur" venait d'être porté à Al-Qaïda en Irak. Cela montre également les progrès accomplis par les forces de sécurité irakiennes, qui ont "mené cette opération, à partir de renseignement recueillis par ces forces elles-mêmes", a noté M. Biden.
Abou Ayyoub al-Masri, un Egyptien, était à la tête d'Al-Qaïda en Irak depuis la mort de son fondateur, le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, tué dans un raid aérien américain en juin 2006. La véritable identité d'Al-Masri était Abdul-Monim al-Badaoui, selon un communiqué diffusé en 2009 par Al-Qaïda en Irak pour décrire la composition de son nouveau "cabinet de guerre".
Abou Omar al-Bagdadi, de son côté, était le chef de l'Etat islamique d'Irak, regroupant diverses organisations liées à Al-Qaïda. L'armée américaine, qui a confirmé son décès, s'était montrée sceptique par le passé sur la réalité de son existence, se demandant s'il ne s'agissait pas d'un personnage fictif inventé à des fins de propagande. Le gouvernement irakien avait déjà affirmé à plusieurs reprises par le passé avoir capturé ou tué Abou Omar al-Bagdadi.
Affaiblie militairement depuis 2007, Al-Qaïda reste cependant capable de perpétrer de sanglants attentats-suicide coordonnés visant des objectifs symboliques dans le centre de Bagdad.
source : AP
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